Accueil > Services bancaires > Ali Niknam : “Bunq va permettre à ses clients de choisir où investir leur épargne” Ali Niknam : “Bunq va permettre à ses clients de choisir où investir leur épargne” Basée à Amsterdam, Bunq dispose d’une licence bancaire complète. La société a lancé en 2017 son compte courant en Allemagne puis en Autriche, Italie et Espagne. L'offre est disponible en France depuis novembre 2018. Par Aude Fredouelle. Publié le 12 février 2019 à 10h31 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h59 Ressources Le compte courant et la carte Bunq coûtent 7,99 euros par mois pour les particuliers alors que la plupart des néobanques les proposent gratuitement. Comment les concurrencez-vous et en quoi vous différenciez-vous des autres néobanques présentes sur le marché ? Nous estimons être en compétition avec les banques traditionnelles, pas avec les autres néobanques. Nous nous sommes lancés pendant la crise financière et nous croyons fermement à la liberté de choix. Les banques traditionnelles investissent les fonds de leurs clients comme bon leur semble, alors que nous sommes transparents sur tout ce que nous faisons de l’argent des utilisateurs. Par exemple, nous avons lancé en octobre une fonctionnalité qui leur permet de choisir s’ils veulent que leurs dépôts soient laissés à la Banque Centrale Européenne ou bien s’ils veulent qu’ils soient investis et dans quoi : des sociétés respectueuses de l’environnement, par exemple. Nous croyons aussi en une tarification transparente : si les clients souhaitent accéder à une très bonne expérience client, alors cela va leur coûter de l’argent. Nous facturons un abonnement mais il n’y a ensuite aucun frais caché, pas même sur les paiements ou retraits à l’étranger [les retraits à l’étranger sont limités à 10 par mois, ndlr]. D’un point de vue produit, Bunq permet de créer jusqu’à 25 sous-comptes ; d’associer deux codes différents à la carte bancaire (chacun débitant un sous-compte différent) ; de réaliser des virements internationaux à bas coût avec Transferwise, etc. Allez-vous lancer des produits de découvert, de crédit, d’investissement ? Il ya très peu de demandes de la part de nos clients pour du crédit ou des découverts et nous développons les produits et fonctionnalités en fonction des retours utilisateurs. Nous avons lancé en novembre un compte d’épargne [ce compte n’est pas rémunéré et il s’agit d’un sous-compte, ndlr] et nous proposons aussi des comptes partagés, plébiscités par les couples. Pouvez-vous nous donner des indications sur le développement de Bunq ? Nous ne communiquons pas sur notre nombre d’utilisateurs ni sur nos revenus [Selon le JDN, qui s’est procuré un rapport financier de Bunq, les dépôts des clients sont passés de 13,7 millions d’euros fin 2016 à 104,4 millions fin 2017 ; la néobanque a accusé une perte de 9 millions d’euros en 2017, contre 5,3 millions d’euros en 2016]. Je suis l’unique actionnaire et j’ai injecté 40,9 millions d’euros dans la société. Nous voulons nous lancer dans un à deux autre pays cette année. Mais le fait que notre IBAN soit néerlandais rebute encore les utilisateurs européens, malheureusement. Bunq compte 80 collaborateurs, comme en janvier 2018, car nous avons beaucoup travaillé sur l’automatisation de nos process. Aude Fredouelle application mobilecarte bancairechallengernéobanque Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Bunq authentifie avec les quatre doigts de la main