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Accueil > Services bancaires > Applications mobiles : avec quels prestataires les banques travaillent-elles pour le KYC, l’authentification ou encore les notifications ?

Applications mobiles : avec quels prestataires les banques travaillent-elles pour le KYC, l’authentification ou encore les notifications ?

Pour mieux comprendre le fonctionnement des applications mobiles des banques actives en France, mind Fintech a analysé, pour la deuxième fois, les SDK d’une quarantaine d’applications Android, grâce aux données de notre partenaire, 42matters.

Par Aymeric Marolleau avec Antoine Duroyon. Publié le 05 juillet 2022 à 11h00 - Mis à jour le 06 juillet 2022 à 18h22
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Les points clés

Les applications de notre panel embarquent en moyenne 23,6 SDK chacune, un chiffre stable par rapport à 2021

Les outils de développement représentent 74,6 % des SDK présents au sein des applications de notre panel (739 sur 991)

Huit applications ont au moins un SDK dédié au KYC (Know Your Customer) et à l’authentification, soit 19 % des services de notre panel

Pour assurer le bon fonctionnement de leurs applications mobiles, collecter des données sur l’usage de leurs clients, les banques traditionnelles, banques en ligne et néobanques y incorporent parfois des SDK (pour “software development kit”), un ensemble d’outils d’aide à la programmation qui peuvent traiter aussi bien les analytics que le KYC ou l’envoi de push notifications (pour plus de contexte sur le rôle des outils, consultez les liens suggérés à la fin de l’encadré méthodologique).

Analyser les SDK que les banques traditionnelles, banques en ligne et néobanques actives en France ont choisi d’intégrer à leurs applications Android permet donc de mieux comprendre la manière dont ils les gèrent. Notre partenaire 42matters, une société spécialisée dans l’App Store Intelligence, nous a ainsi fourni, pour la deuxième année, la liste de ceux présents dans 42 applications mobiles des principaux acteurs (voir encadré méthodologique).

Environ 24 SDK par application

Il ressort que les applications de notre panel embarquent en moyenne 23,6 SDK chacune, un chiffre stable par rapport à l’année dernière. Leur installation répond à plusieurs besoins, comme l’analytics (Fabric Answers, Google Analytics, AT Internet, Localytics…), la gestion de l’engagement (Firebase Cloud Messaging, Google Cloud Messaging, Batch, OneSignal…), via les push notifications par exemple, ou encore le KYC (Onfido, Jumio, AriadNext…).

Mais les SDK les plus répandus sont les outils de développement. “Ils permettent au créateur de l’application d’y ajouter des briques fonctionnelles, comme des lecteurs multimédias (ExoPlayer), des gestionnaires d’images (Picasso) ou encore des lecteurs de code barre (ZXing), sans qu’il ait à tout développer depuis zéro”, explique le cofondateur de 42matters, Andrea Girardello. Selon les types de licence, ils sont gratuits pour des usages non commerciaux, parfois même commerciaux, ou bien entièrement payants. Ces outils de développement représentent 74,6 % des SDK présents au sein des applications de notre panel (739 sur 991), en légère hausse par rapport à 2021, où ils comptaient pour 73,3 % des logiciels.

Les outils de développement disent peu de la stratégie des banques, c’est pourquoi nous avons concentré notre analyse sur les SDK appartenant aux autres catégories : engagement (7,7 % des SDK en 2022, contre 7,6 en 2021), KYC (1 % des SDK, en léger recul), paiement en ligne (1 %)… Au bout du compte, la répartition des SDK selon leurs catégories est restée très stable depuis l’an dernier.

Illustration, ci-dessous, avec 11 applications parmi celles qui en comptent le plus grand nombre :

19 banques ont augmenté le nombre de leurs SDK (+8 pour Ma French Bank, +7 pour Vivid Money, par exemple), une l’a maintenu (Fintch) et 16 l’ont réduit (-9 pour Aumax pour moi et Banque Populaire, -8 pour Curve, par exemple). 

Voici par exemple les partenaires avec lesquels travaillent Revolut et BNP Paribas :

Sur le graphique ci-dessous, nous n’affichons que les 64 SDK qui ne sont pas considérés comme des outils de développement, purement dédiés au fonctionnement technique des applications, parmi les 198 SDK qui figurent dans au moins une d’entre elles.

Peu de SDK fonctionnels ont su faire l’unanimité chez les acteurs bancaires, puisque seule une quinzaine d’entre eux sont présents dans plus de 10 % des applications de notre panel. Notre étude portant sur l’environnement Android, il n’est pas surprenant de voir plusieurs applications de Google en tête. Firebase Cloud Messaging, solution cloud multiplateforme pour les messages et les notifications, figure ainsi dans la quasi-totalité des apps, Firebase Crashlytics Fabric (gestion de la performance) dans près de trois sur quatre et Google Analytics dans une sur quatre. 

KYC et authentification

Huit applications ont au moins un SDK dédié au KYC (Know Your Customer) et à l’authentification, soit 19 % des services de notre panel. En outre, 42matters a identifié 4 SDK différents qui s'adonnent à cette activité.

“Les banques sont en train de numériser l’onboarding de leurs clients, et elles ont besoin d’optimiser l’expérience utilisateur pour limiter le taux d’abandon tout en garantissant la sécurité du parcours, expliquait à mind Fintech en 2021 un porte-parole d’Onfido. Notre SDK répond à cette problématique en détectant les effets de brillance et de flou, en reconnaissant les documents originaux, ou encore en lançant des alertes en temps réel. Les vérifications sont faites dans nos serveurs, et les résultats sont partagés directement via notre API”.

Certaines différences sont à noter par rapport à l’année dernière. AriadNext IDCheck, dont l’éditeur a été racheté par IDnow en 2021, est présent dans l’application de Fortuneo Bank, alors qu’il n’était apparu que dans celle de Pumpkin l’année dernière. La plateforme d’authentification et d’autorisation américaine Auth0, présente dans celles d’Aumax et de Curve, n’était pas apparue dans notre étude en 2021. C’est aussi le cas de l’estonien Veriff, présent chez Monese. 

À l’inverse, certains SDK identifiés l’année dernière ne l’ont pas été cette année. Il s’agit d’AppAuth by OpenID, de FraudForce by iovation, de Jumio Mobile, de MorphoKit by Idemia et d’IDnow AutoIdent. Il est difficile d’en déterminer la raison exacte. Les banques peuvent avoir cessé de travailler avec les sociétés qui les portent, mais elles peuvent aussi avoir préféré utiliser leurs services via une API plutôt qu’un SDK, ou les prestataires de services peuvent avoir changé leur SDK, sans que celui-ci ait encore été identifié par notre partenaire, 42matters. 

Ainsi, ce n’est pas parce qu’une banque n'apparaît pas dans le graphique ci-dessous qu’elle n’utilise pas de solution d’authentification, de vérification et de lutte contre la fraude.

42matters a également identifié le SDK de Sift, une société américaine spécialisée dans la prévention de la fraude, dans l’application de Curve. 

Push notifications

Comme l’année dernière, la plupart des banques proposent à leurs clients de recevoir des notifications pour les prévenir par exemple de la réception d’un versement important, ou d’une dépense. Certaines utilisent cet outil comme un levier marketing pour renforcer l’usage de leurs services, par exemple en mettant en avant des offres de crédit ou de parrainage. 

41 applications ont au moins un SDK dédié à l’envoi de push notifications, soit 98 % des services de notre panel. En outre, 42matters a identifié 8 SDK différents qui s'adonnent à cette activité (contre 9 en 2021).

Quelques changements sont à noter par rapport à l’année dernière. Le SDK de l’américain Urban Airship, qui a acquis le français Accengage en 2019, apparaît désormais dans l’application de BforBank, mais plus dans celles de BNP Paribas et de sa filiale Hello Bank!. Dans ces dernières figure désormais le logiciel de Batch, une entreprise française créée en 2014 et qui équipe quatre acteurs de notre panel (Société Générale et Kard, en plus des deux déjà cités), contre trois l’année dernière - Pumpkin semble l’avoir retiré, et n’a plus que Firebase Cloud Messaging, de Google.

“Gérer des push notifications, c’est un travail long et fastidieux. Il faut notamment s’assurer que les serveurs sont en ligne en permanence. Batch est une solution de qualité, efficace, et qui plus est française. Pour moi, Batch c’est un peu le Stripe des push notifications : c’est fait par des développeurs pour des développeurs et il y a peu d’éléments à configurer”, s’enthousiasmait en 2021 Basile Cornet, lead développeur (iOS) chez Kard.

Nickel a opté pour l’américain PushWoosh et la néobanque verte OnlyOne pour le français WonderPush. 

Social

Deux SDK de réseaux sociaux figurent dans neuf applications de notre panel. “Snap Kit”, de Snap, qui revendique 280 millions d’utilisateurs quotidiens, permet par exemple aux développeurs d’application d’adopter ses kits “Camera” (pour “créer des expériences de réalité augmentée”), “Creative” (partager le contenu d’une application à ses contacts sur Snapchat), “Login” (“identification rapide et sûre”) et “Sticker” (“une interface pour accéder à tous les stickers de Snap”). Comme l’année dernière, ce SDK est apparu chez Kard, mais aussi désormais chez la néobanque allemande Vivid Money. “Nous avons été l’une des premières néobanques en 2020 à intégrer le Snap Connect dans un souci d’efficacité dans notre onboarding (la néobanque propose aussi Apple Sign In et Google Connect, ndlr), soulignait l’an dernier Scott Gordon, cofondateur et CEO de Kard. Avec une capacité d’attention réduite chez nos utilisateurs, nous voulions aller au plus vite à la commande de la carte et à la découverte de l’application. Un tiers des utilisateurs exploitent aujourd’hui le Snap Connect qui leur évoque un univers familier. Par ailleurs, nous avons fait une intégration in-app qui permet de faire remonter le Bitmoji Snapchat (avatar personnalisé) dans le profil de l’utilisateur”.

Le logiciel de développement de Facebook, déjà présent l’an dernier chez Vivid Money, Kard, Fintch et Aumax, apparaît dans quatre applications supplémentaires : celles des banques vertes Helios et OnlyOne, de la néobanque pour ados Pixpay, et de CanB.

Publicité

Quatre SDK dédiés à la publicité avaient été identifiés dans une dizaine d’applications de notre panel l’an dernier. Ils ne sont plus que deux dans deux applications. Comme l’année dernière, la plateforme américaine AppSamurai figure dans celle de Pumkin, et l’adnetwork Google Ads Admob dans celle de Boursorama Banque, où n’apparaît plus le SDK de l’adtech française Smart.

Méthodologie

Nous nous sommes appuyés, pour mener notre enquête, sur la plateforme d’App Store Intelligence créée par notre partenaire 42matters, une société Suisse installée à Zurich, qui s’appuie sur des analyses à la fois statiques et dynamiques des applications mobiles.

mind Fintech a établi une liste de 42 applications mobiles Android - le système d'exploitation le plus répandu en France - des principaux banques traditionnelles, banques en ligne et néobanques actives en France, que nous avons classé dans les catégories Banques traditionnelles (11 applications), Banques en ligne (6 applications), Néobanques (19 applications) ou encore Challengers (5 applications) - il ne s’agit pas des catégories officielles telles qu’elles figurent sur le store d’applications, mais définies par mind Fintech.

Grâce à la plateforme de 42matters, nous avons pu identifier les SDK installés dans chacune de ces applications en mai 2022. Au total, 198 SDK différents y figuraient. Nous avons ensuite classé chacun de ces SDK selon leur spécialité principale : outils de développement, publicité, analytics, attribution, engagement, etc.

L’analyse des SDK, pour aussi précieuse qu’elle soit, ne permet pas toujours d’avoir une vision exhaustive des prestataires avec lesquels travaillent les éditeurs, puisque certains privilégient les API.Pour tout commentaire ou toute question, contactez-nous : datalab@mind.eu.com

Aymeric Marolleau avec Antoine Duroyon
  • application mobile
  • banque en ligne
  • néobanque

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