Accueil > Services bancaires > Open banking > Après Arkéa Banking Services, Railsbank noue un partenariat avec Secure Trading Après Arkéa Banking Services, Railsbank noue un partenariat avec Secure Trading La plateforme qui propose l’intégration de services bancaires modulaires via une API complète son offre. Rencontre avec son co-fondateur et CEO, Nigel Verdon. Par Antoine Duroyon. Publié le 29 juin 2017 à 11h10 - Mis à jour le 29 juin 2017 à 11h10 Ressources La plateforme britannique de “banking-as-a-service” (BaaS) a profité de l’événement Money 20/20 Europe à Copenhague pour annoncer le 26 juin un partenariat avec Secure Trading. La fintech spécialisée les services de paiement pour les commerçants (acquisition, cybersécurité…) fournira plusieurs options de paiement, dont différents types de cartes, PayPal et les portefeuilles électroniques. L’offre sera déployée dans un premier temps en Europe, puis aux Etats-Unis et en Asie du Sud-Est dans “un avenir proche”, selon le communiqué. L’intégration inclura un reporting consolidé pour Railsbank, une tarification sur-mesure et un accord de partage des revenus. Ce partenariat avec Secure Trading est le deuxième annoncé publiquement depuis le début de l’année. A l’occasion du Paris Fintech Forum en janvier dernier, Railsbank avait présenté une collaboration avec Arkéa Banking Services portant sur la fourniture de services de paiement SEPA et d’IBAN en Europe. “Notre philosophie consiste à intégrer à notre plateforme en tant que partenaires des banques qui ont un état d’esprit constructif, plutôt que de les concurrencer”, explique Nigel Verdon, co-fondateur de Railsbank, qui a détaillé sa stratégie à mind Fintech lors de l’événement Viva Technology 2017. Pare-feu de conformité La start-up fintech cible des banques de petite à moyenne taille qui ont l’avantage de disposer d’une licence. “Nous leurs proposons de lancer une nouvelle business unit dans l’univers digital et nous leur apportons de l’activité et des prospects”, souligne Nigel Verdon. Avec l’idée de favoriser l’émergence de véritables “utility banks” qui géreront les infrastructures. “Nous imaginons de 20 à 30 partenaires bancaires à travers le monde, en plus de ceux dans les domaines de la conformité, des données, etc.”, indique Nigel Verdon. Railsbank promet en effet des briques bancaires sécurisées par un “pare-feu de conformité” directement intégré à la plate-forme. Le codage du manuel de conformité (en principe sous format PDF) doit permettre une gestion fine des profils de risque et, le cas échéant, la mise en quarantaine de transactions. 800 prospects identifiés “Pour notre support technologique sur Amazon Web Services, nous avons recours à Datomic qui est une base de données distribuée et immutable offrant les mêmes capacités fonctionnelle que la technologie blockchain mais sans dégradation de la performance, notamment en ce qui concerne la gestion du temps réel. Nous utilisons le langage Closure, bien connu dans le domaine de l’intelligence artificielle. Il s’agit donc d’un support technologique basé sur des scripts IA et de type blockchain. Cette technologie est notamment utilisée par Funding Circle et par Nubank au Brésil”, détaille Nigel Verdon. Après plusieurs mois de tests, Railsbank est prêt à se lancer à pleine vitesse. La société, qui cible prioritairement les start-up fintech, dit avoir identifié quelque 800 prospects. “Il est encore beaucoup trop tôt pour livrer un coût d’acquisition mais cela pourrait être de 10 à 100 fois inférieur à ce qu’une banque traditionnelle paie aujourd’hui”, estime Nigel Verdon. Le modèle économique repose pour sa part sur un droit d’accès à l’API (commission technologique), complété par d’autres frais en fonction du volume de transactions générées. Pour Nigel Verdon, le marché se situe à un point d’inflexion sur la voie de la “plateformisation” des services aux entreprises. Le fondateur de Currencycloud note avec intérêt les initiatives d’acteurs comme Clearbank sur le volet infrastructure et ne voit pas de réelle menace dans les efforts de groupes traditionnels tels que BBVA. Antoine Duroyon banking-as-a-platformbanking-as-a-serviceplateformisation Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind