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Accueil > Services bancaires > Aurélien Lachaud : “eZyness veut enregistrer jusqu’à 80% de son CA hors du groupe La Poste d’ici 3 ans”

Aurélien Lachaud : “eZyness veut enregistrer jusqu’à 80% de son CA hors du groupe La Poste d’ici 3 ans”

eZyness, l’établissement de paiement et de monnaie électronique et filiale à 100% de la Banque Postale, veut prendre son envol. Aurélien Lachaud, CEO, décrit pour mind Fintech la stratégie d’API-sation et de commercialisation externe de ses services de paiement.

Par Aude Fredouelle. Publié le 24 octobre 2019 à 12h33 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h57
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Comment est né eZyness?

Nous avons obtenu auprès de l’ACPR l’agrément d’établissement de paiement et de monnaie électronique en 2017 et avons lancé l’activité dans la foulée, en “test and learn” pendant un an. La première année, nous avons aidé le groupe La Poste à accélérer sur certains besoins. Au début, nous faisions de l’encaissement pour compte de tiers sur des services simples, en proximité avec des mPOS, pour les facteurs. Puis nous avons travaillé sur des marketplaces du groupe avec quelques vendeurs et commerçants – des services très personnalisés pour un usage donné, comme dans le monde bancaire traditionnel. 

Un besoin en amenant d’autres, nous nous sommes lancés sur des projets de marketplaces destinées à accélérer la digitalisation des facteurs et des usages : Pulse, marketplace événementielle, puis la marketplace du groupe, qui a la capacité d’embarquer des dizaines de commerçants [annoncée en avril 2019 et dont le lancement devrait avoir lieu “prochainement”, ndlr].

Puis en 2018, un pivot a eu lieu : nous avons décidé d’accélérer notre stratégie sur le numérique en API-sant l’offre qui était jusqu’alors industrielle et ressemblait à celle de La Banque Postale. Les besoins ont changé, tant en interne qu’en externe : nous avons voulu nous mettre en capacité de fournir des infrastructures facilement, pour les marketplaces, émettre des cartes ou encore s’intégrer dans un parcours numérique. Nous nous sommes aussi renforcés sur les parties de conseil et juridique. 

Quel éventail de services proposez-vous désormais ?

Depuis le deuxième trimestre 2019, notre offre se décline en trois grandes verticales. D’abord, l’encaissement pour compte de tiers (notamment les marketplaces). Ensuite, la gestion de monnaie électronique (pour les cagnottes mais aussi des comptes de paiement prépayés, par exemple). Et enfin, l’émission de cartes paramétrables. Par exemple, la cagnotte de Ma French Bank, qui s’appuie sur eZyness, a été déployée en six à huit mois, ce qui est très court pour des produits financiers de ce type. Nous assurons aussi dans certains cas la partie front : pour la cagnotte et les applications mobiles, notamment pour les cartes bancaires de distributeurs. 

Notre atout, c’est d’allier l’agilité d’eZyness
aux services de la Banque Postale
Aurélien Lachaud
DG eZyness

Avez-vous développé les solutions en interne ?

Transactis, filiale de La Banque Postale et de Société Générale, traite l’ensemble de nos flux. Nous nous appuyons sur la start-up TagPay (filiale de Société Générale, ndlr) depuis janvier 2019 pour le core banking, qui a été arrimé ensuite à Transactis, au système comptable, etc. Ensuite, nous développons des fonctions au-dessus du core banking : la cagnotte, l’encaissement pour compte de tiers, etc. avec les équipes techniques de La Banque Postale. 

Comment rivalisez-vous avec vos nombreux concurrents, de Stripe à Adyen en passant par Lemon Way ou MangoPay ?

 Notre atout, c’est d’allier l’agilité d’eZyness aux services de la Banque Postale comme Transactis par exemple. La Poste, c’est 250 000 collaborateurs et beaucoup de sujets à accompagner sous l’angle du paiement. Nous avons la possibilité de les développer et de leur faire atteindre la maturité en interne avant de les proposer clé en main en externe.

Hormis le groupe La Poste, combien de clients comptez-vous ?

13, dont une bonne partie sur l’acceptation Alipay, qui a d’ailleurs été développée spécifiquement pour l’externe [eZyness propose depuis juillet 2019 la solution de paiement mobile chinoise en s’appuyant sur la solution technique de Monext, ndlr]. Il s’agit principalement de commerçants dans le domaine du luxe et du tourisme, de tier 3 et tier 2, signés et déployés depuis juillet, mais nous sommes aussi en discussions avec de grands comptes.

Quelle est votre stratégie commerciale ?

Nous travaillons pour l’instant principalement avec les filiales du groupe et ses clients et nous avons suffisamment de demandes à gérer. Nous répondons à des appels d’offre aux côtés des équipes commerciales de La Banque Postale et nous accompagnons les acteurs du retail dans leur transformation digitale aussi bien en tant que conseil que pour commercialiser nos offres.

À terme, quelle proportion du chiffre d’affaires espérez-vous enregistrer en externe ?

70 à 80% d’ici trois ans environ.

Combien de collaborateurs travaillent chez eZyness ?

L’équipe compte 10 personnes mais de manière plus globale une cinquantaine de collaborateurs de La Banque Postale travaillent avec nous – pour le juridique, la conformité, le risque, la comptabilité…

Quels résultats enregistrez-vous ?

Nous avons géré en cantonnement plus de 100 millions d’euros depuis notre lancement et nous espérons enregistrer un chiffre d’affaires de plus d’un million d’euros cette année.

Comment s’organise votre tarification ? 

Nous facturons peu de “set-up”. Il s’agit principalement de commissions sur les transactions et parfois de tenue de compte. Nous réalisons aussi des missions de conseil sur la transformation de clients du groupe. 

Aurélien Lachaud

Depuis 2018 : CEO d’eZyness

Depuis 2012 : responsable puis directeur innovation et développement des paiements à la Banque Postale

2010 – 2012 : consultant en marketing et stratégie chez Vertone

2005 – 2008 : consultant chez Astek

Formation

Diplômé de HEC Paris (Executive MBA), Babson College, ESSEC

Aude Fredouelle
  • banking-as-a-service
  • cagnotte
  • paiement en ligne

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