Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > [Info mind Fintech] Bankin’ réduit ses pertes en 2024 [Info mind Fintech] Bankin’ réduit ses pertes en 2024 L’application de gestion des finances personnelles (PFM) Bankin’, détenue par le groupe Casino, a enregistré un chiffre d’affaires de 6,7 millions d’euros en 2024, en hausse de 6 %, et a réduit ses pertes. La société vise un Ebitda d’environ 500 000 euros en 2025. Par Aude Fredouelle. Publié le 24 juillet 2025 à 16h56 - Mis à jour le 22 août 2025 à 14h14 Ressources L’application de gestion de budget Bankin’, séparée de la plateforme d’open banking Bridge et reprise en totalité par le groupe Casino en 2022, a réduit ses pertes en 2024, selon ses comptes annuels consultés par mind Fintech. Celles-ci s’élèvent à 919 000 euros, contre plus de 2 millions d’euros en 2023. Elles restent cependant plus importantes que les pertes essuyées en 2022 (680 000 euros). Cela porte le solde du report à nouveau à -3,6 millions d’euros. Le résultat d’exploitation s’établit quant à lui à -905 344 euros, en légère amélioration par rapport à 2023 (-1,3 million). Réduction des coûts mi-2024 “Nous avons enregistré 800 000 euros de pertes au premier semestre et 100 000 euros au second, commente Guillaume Sarthoulet, CEO, contacté par mind Fintech. Le résultat net est même positif au premier semestre 2025, proche de 200 000 euros.” “La société a anticipé une baisse de la croissance de ses revenus en 2024 et a donc adapté sa structure de coûts durant l’été, tout en réorientant ses ressources vers les sujets les plus générateurs de revenus”, indique en effet Bankin’ dans son rapport annuel. Selon le CEO, cette contraction des coûts est liée à quatre départs, “principalement liés aux contre-performances des verticales cashback et équipement bancaire. Nous avons fait le choix de ne pas remplacer ces postes, préférant concentrer nos efforts sur les verticales les plus prometteuses”. Quant à l’Ebitda (excédent brut d’exploitation), il a été divisé par deux à -406 670 euros, et “était même positif au second semestre 2024”, assure le dirigeant. Objectif : “un Ebitda de 500 000 euros environ en 2025”. Chiffre d’affaires récurrent en hausse Bankin’ a réalisé un chiffre d’affaires de 6,7 millions d’euros en 2024, contre 6,3 millions en 2023, soit une hausse de 6 % environ. “La part du chiffre d’affaires récurrent, issu du crédit (notre produit connaissant la plus forte croissance) ainsi que du cashback et des abonnements premium, est en hausse, commente Guillaume Sarthoulet. Ainsi, le crédit, qui représentait 15 % du chiffre d’affaires fin 2024, occupe désormais 20 % de l’activité et devrait finir l’année à 25 %”. Par ailleurs, “les coûts variables directs, notamment les commissions sur les abonnements premium reversées aux stores, ont baissé, donc la croissance de notre chiffre d’affaires “net’ est un peu plus élevée”. Outre ces revenus récurrents, Bankin’ se rémunère sur l’équipement bancaire et l’optimisation des factures (énergie, assurance, box internet, assurance emprunteur, renégociation de crédits…), comme l’expliquait Guillaume Sarthoulet en janvier 2025, dans une interview accordée à mind Fintech. 500 000 utilisateurs avec un compte synchronisé Le CEO vise une croissance de plus de 20 % en 2025. “C’est déjà ce que nous observons au premier semestre.” Il revendique aussi une croissance de 30 % de l’acquisition de nouveaux utilisateurs en 2025. “Nous avons simplifié l’onboarding et la synchronisation des comptes bancaires, pour laquelle il n’y a plus besoin d’entrer ses identifiants. Par ailleurs, nous avons personnalisé le parcours : un utilisateur qui télécharge Bankin’ pour le crédit ou l’épargne se voit proposer un onboarding différent. Nous sommes donc meilleurs dans la monétisation des premiers instants de vie des utilisateurs”. Bankin’ revendique plus de 500 000 utilisateurs avec au moins un compte synchronisé.La société Bankin’ rappelle qu’elle “s’appuie sur le support financier effectif du Groupe Casino”, qui a restructuré l’ensemble de son endettement financier dans le cadre d’un plan de sauvegarde accélérée arrêté par le tribunal de commerce de Paris le 26 février 2024. “Nous ne sommes pas impactés par la situation actuelle du groupe, répond Guillaume Sarthoulet. Depuis 2022, nous opérons avec un plan de financement indépendant, validé à l’époque avec notre actionnaire, et que nous avons scrupuleusement respecté. L’objectif fixé était d’atteindre un cash-flow positif en 2025, et nous sommes en ligne avec cet objectif”. Aude Fredouelle application mobilePFM Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind