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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Memo Bank augmente ses tarifs pour les grandes PME

Memo Bank augmente ses tarifs pour les grandes PME

Le challenger pour les PME Memo Bank changera ses tarifs début février. Au menu : plus de formule illimitée, des quotas de transactions plus restreints et une formule plus chère pour les grandes PME.

Par Aude Fredouelle. Publié le 06 janvier 2023 à 18h20 - Mis à jour le 11 janvier 2023 à 17h03
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“Des tarifs clairs. Ça change”, assure Memo Bank sur sa page Tarifs. Pas si sûr : le challenger pour les PME a annoncé une nouvelle tarification pour février 2023, qu’il détaille dans un post difficile à déchiffrer. Si la société assure que ses trois abonnements actuels restent au même prix (49, 149 et 399 euros), l’offre entrée de gamme (Basique), avec un utilisateur et 20 transactions par mois, ne sera désormais réservée que pour les holdings des clients existants (les clients qui avaient souscrit à l’abonnement Basique resteront toutefois dessus, précise Priscilla Cavrois, marketing manager, à mind Fintech). Et si la formule intermédiaire “Plus” reste inchangée, celle baptisée “Illimitée” à 399 euros change de nom pour devenir “Prime”. Et pour cause : Memo Bank introduit une limite de 5 comptes courants (contre 20 précédemment) et surtout de 15 utilisateurs et 1 000 transactions par mois (illimités auparavant).

Memo Bank en profite pour sortir une nouvelle offre “Expansion” à 949 euros par mois, avec 30 utilisateurs et 3 500 transactions par mois, qui vise “les grandes PME”. Au-delà, la société va “ouvrir un service de tarification sur-mesure”. Plus d’offre illimitée, donc, dont Memo Bank assure qu’elle était “à la fois sur-dimensionnée pour la plupart des PME, et pas assez chère par rapport à nos offres limitées, ce qui la rendait difficile à positionner”. “Nous avons par exemple remarqué que les clients ayant opté pour notre abonnement “illimité” n’en faisaient pas un usage illimité — seuls 5 % d’entre eux ont passé le cap des 3 500 opérations sortantes au moins une fois dans le même mois”, ajoute le challenger.

La rémunération des dépôts n’est plus indiquée

Autres nouveautés :  l’API Memo Bank est facturée 1 000 euros par mois pour Prime et 2 000 pour Expansion. Elle n’est pas disponible dans la formule “Plus”. Auparavant, depuis son lancement en juillet 2022, elle était facturée 200 euros par mois.

Par ailleurs, la rémunération des dépôts, auparavant fixée à 0,15 % jusqu’à 100 000 euros pour la formule à 149 euros par mois et 0,30 % jusqu’à 200 000 euros pour celle à 399 euros, n’est plus pré-déterminée. “Selon dépôts”, indique simplement la plaquette tarifaire. “La politique de rémunération est aujourd’hui plus avantageuse, les taux directeurs étant repassés en territoire positif cet été”, indique Priscilla Cavrois.

Memo Bank, qui indique que 90 % de ses clients actuels ont 5 utilisateurs ou moins, assure que cette nouvelle tarification ne changera rien pour 93 % de ses clients. Les 7 % restants verront leur facture “légèrement augmenter”, mais pas plus de “quelques dizaines d’euros par mois”. “Et nos chargés d’affaires sont par ailleurs déjà en contact avec les clients pour qui la hausse sera un peu plus conséquente, afin de traiter leur dossier au cas par cas.” En somme, Memo Bank augmente avant tout les tarifs pour les sociétés les plus importantes. La société assure d’ailleurs que “les dirigeants sont tellement habitués à payer cher dans leurs banques (…) que ne pas être suffisamment cher peut être considéré comme une anomalie”. 

Si les quotas inclus dans ses formules seront désormais plus restreints, Memo Bank rappelle avoir lancé bon nombre de fonctionnalités depuis leur lancement en juin 2020, inclus ou en option : API, cartes bancaires, découverts, virements internationaux Swift, garanties de crédit, IBAN virtuels, virements SEPA classiques avec 10 cycles de paiement par jour, virement instantané (sans surcoût), encaissement par prélèvement… “De plus en plus d’entreprises avec des volumes de paiements importants s’intéressent à nos services pour nos fonctionnalités inédites et notre technologie à l’état de l’art, explique Priscilla Cavrois à mind Fintech. Historiquement, le plan Plus était le plus plébiscité parmi nos premiers clients. En 2022, le plan Illimité/Prime est devenu plus populaire. Nous devenons la banque principale de la plupart de nos clients, et nous attirons donc un nouveau type de clientèle : des entreprises plus grosses, plus structurées, et qui nous demandent beaucoup plus d’automatisation. “

En octobre dernier, la société célébrait ses 300 clients, qui enregistrent en moyenne 4 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel et comptent 15 salariés. 7 % d’entre eux devraient donc connaître une évolution à la hausse de leurs coûts bancaires. 

Memo Bank, ovni dans le paysage des challengers pour les pros

Les tarifs de Memo Bank sont sans commune mesure avec ceux des autres nouveaux entrants sur le segment de la banque pour les entreprises : manager.one, qui cible plutôt les grandes TPE et PME, facture par exemple 29,99 euros par mois et Qonto entre 29 et 249 euros pour les PME selon les formules.

Memo Bank assume un positionnement différent, ciblant uniquement les PME enregistrant plus de deux millions d’euros de chiffre d’affaires et leur proposant notamment des chargés d’affaires pour les accompagner, contrairement aux autres nouveaux entrants. La société se targue par ailleurs d’être la seule à disposer d’un agrément d’établissement de crédit. Elle est donc capable de proposer des découverts et crédits et d’accompagner ses clients sur des opérations complexes de financement. La société se compare donc plutôt aux tarifs des banques traditionnelles, amatrices de la tarification à l’acte.

Memo Bank vise l’équilibre en 2024

En 2021, le PNB de Memo Bank était négatif à hauteur de 17 000 euros (- 6 000 euros en 2020), selon des documents consultés par mind Fintech. “Il y a un décalage entre l’onboarding du client et le moment où il commence à générer du PNB, expliquait en octobre Jean-Daniel Guyot, CEO, à mind Fintech. La différence entre 2021 et 2022 va être énorme. Avant, les prospects trouvaient que certains services manquaient. Maintenant que notre palette de produits est complète, nous nous développons beaucoup plus vite. Le bouche-à-oreille fonctionne de mieux en mieux et les chiffres décollent. Et il y a énormément d’intérêt pour l’API sortie en août. Tous les indicateurs sont au vert.” Memo Bank a enregistré une perte nette de 6 millions d’euros en 2021, contre 3,91 millions d’euros en 2020. La société veut atteindre l’équilibre en 2024. 

Chez les challengers pour les particuliers, comme chez Monzo, Starling ou encore N26, un mouvement similaire a été opéré avec l’introduction de plafonds pour limiter le “tout gratuit” et la création progressive d’offres premium aux tarifs plus élevés, avec des services à valeur ajoutée. 

Aude Fredouelle
  • challenger
  • néobanque pour entreprise

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