Banque privée : une fois testées, les solutions numériques convainquent

Selon les données de la plateforme d’open banking Linxo, recueillies auprès de 3 700 utilisateurs détenant entre 250 000 et 2 millions d’euros de patrimoine financier, clients à la fois de banques traditionnelles et d’acteurs numériques, 72,9 % de leurs encours étaient logés dans des banques de détail et privées à la fin de l’année 2024. Trois ans plus tôt, le ratio s’élevait à 75,8 %, signe que les acteurs traditionnels perdent progressivement du terrain, souligne la nouvelle étude de Yellow Advisory.

Et pour cause, les acteurs patrimoniaux numériques convainquent. Sur 450 clients patrimoniaux sondés par Yellow Advisory, “92 % des répondants pensent continuer à placer leurs actifs financiers auprès des acteurs alternatifs”. En outre, “le niveau de satisfaction qu’ils expriment vis-à-vis [des plateformes de trading et des courtiers en ligne] fait au moins jeu égal (7,8 sur 10) avec les banques de détail et les banques privées, et les banques en ligne sont devant (8,2)”, précise Yellow Advisory.

À noter : Généralement, “les actifs bilantiels, comme les fonds communs de placement, restent chez les banques traditionnelles alors que les actifs financiers sont plutôt placés chez les acteurs alternatifs. Or, c’est l’épargne financière qui fait la rentabilité de la clientèle haut de gamme des banques traditionnelles”, fait remarquer Frédéric Vaquié, ex-directeur adjoint de Société Générale Private Banking France.