Accueil > Services bancaires > Open banking > Côme Trémeau (GoCardless) : “Après une année de flottement, GoCardless relance ses investissements en France” Côme Trémeau (GoCardless) : “Après une année de flottement, GoCardless relance ses investissements en France” L’ouverture d’un bureau français annoncée il y a un an par GoCardless puis repoussée est de nouveau d’actualité. Côme Trémeau, responsable développement, détaille les projets de la solution de paiement par prélèvement dans l’Hexagone et sa stratégie en termes de partenariats commerciaux. Par Aude Fredouelle. Publié le 01 février 2018 à 15h41 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 16h01 Ressources Il y a un an, Sébastien Cromback, alors coresponsable du développement France, nous annonçait l’ouverture d’un bureau à Paris et la nomination d’un country manager. Ces projets n’ont pas été réalisés. Pourquoi ? Ils ont en effet été retardés mais nous allons bien ouvrir un bureau à Paris dans les semaines qui viennent. À l’époque, ce n’était pas la priorité du conseil d’administration et de la direction. Le grave accident qu’a subi notre CEO, Hiroki Takeuchi, mi-2016, a aussi engendré une période de flottement. Désormais, l’investissement pour le marché français est totalement soutenu par le conseil d’administration. Nous avons recruté un “general manager” de haut calibre, qui a déjà monté un bureau de 25 personnes à Paris pour une entreprise étrangère. Son nom sera annoncé sous peu. Cinq personnes travailleront dans le bureau parisien sur le développement commercial et les partenariats et une dizaine de collaborateurs en tout sont dédiés au marché français. La France est le second marché que GoCardless souhaite développer. Nous voulons en tirer des conclusions pour créer un modèle que nous pourrons répliquer dans d’autres pays, à commencer par l’Allemagne. Comment a évolué l’activité de GoCardless sur le marché français en 2017 ? Au total, GoCardless compte plus de 30 000 clients, dont 700 clients actifs en France (contre 300 il y a un an, ndlr) : quelques grands comptes comme Michelin, AXA, EDF ou Habitat mais aussi de plus petites entreprises, notamment apportées via nos partenariats. Nous allons d’ailleurs bientôt annoncer de nouvelles intégrations via des logiciels de comptabilité – nous sommes déjà partenaires d’acteurs étrangers comme Zuora et de certains français comme iRaiser ou Sellsy – ainsi qu’au travers de logiciels de gestion dans le secteur des services à la personne et de gestion de salles de sport. Comment votre position a-t-elle évolué d’un point de vue concurrentiel, notamment face à Stripe, Adyen et SlimPay ? Nous sommes experts du paiement récurrent, contrairement à Stripe et Adyen qui proposent principalement des solutions de paiement ponctuel, et nous agrégeons trois systèmes de prélèvement : SEPA (zone Euro), BACS (Royaume-Uni) et Autogiro (Suède). Nous supporterons les paiements au Danemark et en Australie au second semestre. Contrairement à SlimPay, nous ne facturons pas de frais de rejet. Nous ne réclamons pas non plus de pied de compte, une réserve imposée à SlimPay par le régulateur (voir ici pour plus de détails, ndlr). Enfin, SlimPay vise avant tout les grands comptes et son produit partenaire seulement disponible en marque blanche contraint l’éditeur qui les intègre à demander un agrément d’agent prestataire de services de paiement. Quand une entreprise active un module de paiement GoCardless depuis un éditeur partenaire, la partie contractuelle et KYC se fait depuis un flux GoCardless ce qui ne contraint pas l’éditeur à être reconnu par l’ACPR. GOCARDLESS Solution de paiement par prélèvement Création : 2011 CEO : Hiroki Takeuchi Fonds levés : 47,3 millions de dollars Clients : 30 000 Volume de paiements 2016 : 1,5 milliard de livres Chiffre d’affaires 2016 : 6,2 millions de livres Résultat net 2016 : -3,1 millions de livres Aude Fredouelle APIpaiement en lignepartenariatprélèvementPSP Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire GoCardless se prépare à ouvrir un bureau en France Entretien Sébastien Cromback (GoCardless) : “Nous travaillons activement sur les opportunités ouvertes par la DSP2”