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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Comment Alteryx a aidé la Caisse d’Épargne Hauts de France à prendre en main ses données

Comment Alteryx a aidé la Caisse d’Épargne Hauts de France à prendre en main ses données

La Caisse d’Épargne Hauts-de-France cherchait depuis deux ans à transformer ses activités grâce à une meilleure utilisation de ses données. Alteryx l’a aidée dans son projet. Retour sur leur collaboration.

Par . Publié le 10 juillet 2019 à 15h18 - Mis à jour le 10 juillet 2019 à 15h18
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“Nous voulions être capables d’utiliser le traitement de données dans tous nos métiers, mais nous n’avions que des outils datés et disparates”, se remémore Benoît Raffin-Peyloz, directeur du département data et études de la Caisse d’Épargne Hauts de France. Début 2017, il se rend compte que la banque possède des volumes de données conséquents, en croissance, et réfléchit à un moyen d’acculturer les métiers à la donnée. “Ce que l’on cherchait, c’était donner le pouvoir aux différentes équipes d’utiliser leurs données facilement.” 

Après une phase d’étude, Benoît Raffin-Peyloz constate que “dans le domaine des ETL [Extract-Transform-Load, technologie informatique dite intergicielle, qui permet de synchroniser de grandes quantités de données d’une source vers une autre, ndlr], il existe de nombreuses solutions très puissantes et très industrielles, mais celle-ci sont souvent axées uniquement vers les départements informatiques.” Elles sont trop complexes au goût du responsable, qui cherche plutôt à développer une approche self-service BI (business intelligence) ou self-analytic.

“Nous sommes convaincus qu’une entreprise ne peut devenir “data driven” que si elle embarque tous les métiers”, explique Benoît Raffin-Peyloz. Son choix se porte alors sur Alteryx, qui se différencie des autres solutions étudiées : “la philosophie avec laquelle ils abordent la donnée nous correspondait. Contrairement aux autres, Alteryx ne cherche pas tant à apporter de la technicité qu’à fournir une approche pensée par et pour les métiers.”

Citizen data scientists

Afin de voir si la solution peut aider à la transformation de la Caisse, un premier cas d’usage est rapidement proposé par la direction du contentieux. L’équipe a énormément de traitements de données à réaliser, notamment pour le reporting imposé par les régulateurs. Pour l’assurer, “les analystes peuvent passer jusqu’à 80% de leur temps sur des tableaux Excel pour faire remonter leurs données, les analyser, etc. C’est un travail fastidieux, à base de copier-collers et de CTRL + F pour rechercher l’information demandée. C’est extrêmement chronophage”, souligne Raphaël Savy, directeur Europe du Sud d’Alteryx. 

Benoît Raffin-Peyloz et son équipe se lancent, “sans formation”. Car Alteryx permet de créer des flux de travaux simples “auxquels on agrège des composants pré-codés qui permettent d’automatiser la recherche à faire en quelques secondes”, détaille Raphaël Savy. L’interface compte plus de 250 briques de ce type réparties par activités : la préparation, la transformation de la donnée et la data science. “Nous cherchons à favoriser l’émergence de ce que nous appelons des citizen data scientists”, développe le responsable commercial. C’est-à-dire donner la maîtrise de la data science à “des gens qui n’ont pas nécessairement des connaissances de statisticiens ou de mathématiciens, mais qui en auraient un réel usage au quotidien.”

Un outil pour une transformation globale

Résultat : “en deux à trois semaines nous avions notre outil, se souvient Benoît Raffin-Peyloz, et nous avons basculé tout le traitement de données dessus, un peu artisanalement.” D’une journée et demie à deux jours de traitement nécessaires par mois, le contentieux passe à 15 minutes. Un moyen de convaincre la maison-mère, le groupe BPCE, que l’usage d’Alteryx apporte une vraie plus-value. Car autrement, raconte Benoît Raffin-Peyloz, “dans une grande entité comme celle-là, il peut être difficile de faire bouger les lignes, d’obtenir les budgets nécessaires”. Avant d’ajouter que, tout de même, le groupe est friand de voir les résultats des initiatives de ses caisses (ainsi la Caisse d’Épargne Rhône-Alpes a-t-elle pu, de son côté, conclure un partenariat avec Quinten pour travailler à un usage des données plus directement lié à l’amélioration de la relation clients, par exemple). 

Le succès est tel que la direction générale demande à élargir l’usage de la solution. La Caisse utilise alors l’“adoption program” d’Alteryx pour former 195 personnes au siège, ce qui permet ensuite “à la quasi-totalité des métiers d’utiliser quotidiennement la solution, voire d’envisager difficilement, aujourd’hui, de pouvoir travailler sans”. Cela dit, la solution d’Alteryx ne permet pas la transformation des usages à elle seule. 

“La conduite du changement est axée sur trois points, détaille le chief data officer de la Caisse d’Épargne Hauts de France. D’une part, il y a les formations délivrées par les partenaires d’Alteryx, qui durent de 5 à 10 jours. Ensuite, nous avons créé nos propres clubs data, des cercles d’utilisateurs qui permettent de s’entraider avec la version d’Alteryx adaptée à notre écosystème.” Enfin, la Caisse d’Épargne Hauts de France a mis en place un support, des “data doctors” que les salariés peuvent appeler en cas de problème. 

Des cas d’usage sont traités “tous les jours”, assure  Benoît Raffin-Peyloz. “Nous avons récemment travaillé sur des problématiques de rejet vis-à-vis des impôts, par exemple. Ce genre de projet, qui pouvait sembler inatteignable ou nécessiter 15 jours de développement, peut désormais être mis sur pied en 2 à 4 jours.” Chez les fonctions RH aussi, les pratiques évoluent. Alteryx permet par exemple d’automatiser le calcul des indemnités kilométriques grâce aux données géospatiales mises à leur disposition. 

Pour optimiser les process et généraliser cette approche, Alteryx fournit depuis un an des solutions permettant de mieux gérer les données, les partager efficacement, mettre en commun les workflows. L’objectif est aussi d’aller un cran plus loin en travaillant “sur la démocratisation de la data science et le lancement de nouvelles fonctionnalités purement dédiées à l’analyse, explique Benoît Raffin-Peyloz. Nous pourrons ainsi valider ce sujet de l’adoption par le plus grand nombre de nouveaux outils relativement techniques.” 

les éléments clés du projet

Objectif : Acculturer tous les métiers à la donnée, leur en donner la prise en main. 

Lancement : 2017

Termes du partenariat : contrat sur trois ans, souscription par licence par utilisateur (qui comprend l’envoi d’une clé à installer sur le poste, qui donne accès à toutes les fonctionnalités de la plateforme). “Alteryx propose aussi une offre de licence par serveur qui permet d’automatiser et de partager les processus analytiques et la publication d’applications”, souligne Raphaël Savy. 

Développement du 1er cas d’usage : 3 semaines

KPI : pour le premier cas d’usage (reporting à la direction du contentieux), d’une journée et demi à 2 jours de travail par mois à 15 minutes de traitement. Plus largement, selon Benoît Raffin-Peyloz, “le chiffrage direct est compliqué, mais nous avons travaillé sur une trentaine d’autre cas, des traitements mensuels de données passent facilement de 2 jours à quelques minutes, et nous parvenons même à réaliser des opérations que nous n’aurions pu faire sans la solution.” 

Projets à venir : développement de fonctionnalités d’analyse pure. 

alteryx
Création : 1997
Siège : Irvine, Californie
Chiffre d’affaires (société cotée depuis mars 2017) : 253,2 millions de dollars en 2018
Effectifs : plus de 900 employées dans le monde
Clients : 5000 dans 80 pays, dont 277 nouveaux clients au premier trimestre 2019. Travaillent par exemple avec la RCI ou la MAIF. 
Tarification standard : 5195 dollars par utilisateur et par an pour Alteryx Designer (accès, préparation et transformation des données, analyses prédictives et prescriptives, visualisation, rapport, etc) ; 58 500 dollars par an pour Alteryx Server (prix de base pour un serveur standard 4 coeurs).
  • analyse de données

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