• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Comment les banques françaises accompagnent les start-up

Comment les banques françaises accompagnent les start-up

Désireuses de créer des liens forts avec l’écosystème start-up, les banques françaises ont mis au point des programmes d’hébergement, d’accompagnement et d’accélération. mind Fintech fait le point sur les offres et les stratégies des acteurs historiques.

Par Aude Fredouelle. Publié le 25 juin 2018 à 12h14 - Mis à jour le 25 juin 2018 à 12h14
  • Ressources

Maintenir une présence forte au coeur de l’écosystème des start-up est devenu un enjeu stratégique pour les banques traditionnelles. La volonté de repérer rapidement les innovations de rupture, de s’allier commercialement aux fintech les plus prometteuses, voire d’y investir ou des les racheter, mais aussi le souhait de diffuser leurs méthodes innovantes en interne ont poussé les banques à offrir des programmes d’accompagnement plus ou moins poussés.

Le coworking au coeur de la stratégie du Crédit Agricole

La plupart des grandes banques françaises ont ainsi lancé des espaces de coworking. En accès payant dans la majorité des cas, ils permettent aux institutions d’accompagner des start-up pour un budget moins important que celui requis par un accélérateur et de s’impliquer dans l’écosystème en proposant un suivi bancaire et l’accès à des experts.

Le programme de soutien aux start-up du Crédit Agricole a été bâti sur cette stratégie. La banque a ouvert en 2014 à Paris son premier lieu d’hébergement, baptisé Village by CA. Désormais, le groupe en compte 26 dans l’Hexagone, et ils seront 41 en 2020. Il s’agit de structures indépendantes “qui doivent être à l’équilibre”, explique François Vrzesinski, responsable communication innovation du groupe.

“L’objectif premier était de mettre en relation des start-up avec des PME et plus grandes entreprises, qui viennent dans le programme pour se frotter aux méthodes agiles mais aussi dans une logique business”, souligne François Vrzesinski. Des collaborateurs de la banque se rendent aussi dans ces lieux d’innovation dans une logique d’acculturation. Sans compter que “c’est un bon vecteur pour la marque Crédit Agricole”.

Depuis le lancement, 492 sociétés ont été hébergées, dont 96 alumni. L’objectif a été fixé à 600 sociétés accompagnées d’ici 2020. Les Villages by CA comptent 428 entreprises partenaires. Le programme vise des start-up déjà matures, pour 12 à 24 mois d’accélération, et les sociétés sont choisies par des comités de sélection. Les tarifs varient selon les villages (à Rennes, à partir de 250 euros HT par mois pour deux postes de travail puis 100 euros HT par poste supplémentaire). Les villages promettent des interventions d’experts, ateliers et conférences, des mises en relation BtoB, l’accès à des ressources technologiques… Seuls les villages de Lille et Paris sont dédiés aux fintech. Les synergies avec la banque “ne sont pas obligatoires”, relève François Vrzesinski, même si des liens peuvent être créés.

L’une des branches de l’offre WAI (We Are Innovation) de BNP Paribas, lancée en 2015 et à destination des start-up, consiste aussi en un programme d’hébergement payant, pouvant durer jusqu’à 24 mois dans des lieux d’hébergement à Massy-Saclay et Paris. Baptisé WAI Lead, le programme est facturé à partir de 250 euros par poste et par mois à Massy Saclay et 350 euros par poste et par mois à Paris. Les sociétés bénéficient d’un accès au réseau des entreprises clientes de BNP Paribas, de coaching de spécialistes, de mise en relation avec un réseau d’experts, d’évènements de networking…

Chez SocGen, l’hébergement est gratuit

Fin 2016, le groupe Société Générale s’est lancé sur les traces du Crédit Agricole en ouvrant Le Plateau, un espace de 1000 m2 hébergeant des start-up externes… mais aussi, de manière originale, des start-up internes (lire encadré). Depuis, le groupe a accueilli 36 start-up externes early-stage, françaises et étrangères, de secteurs extrêmement variés : fintech et insurtech mais aussi économie sociale et solidaire, greentech, RH, e-commerce… “Notre ambition était de créer une communauté diversifiée permettant au groupe et à l’écosystème d’échanger, de partager les projets, d’être en lien avec les métiers du groupe”, se souvient Flore Jachimowicz, directrice associée à la direction de l’innovation de Société Générale.

Le groupe s’efforce de “créer des PoC (250 en 2017, ndlr) et des expérimentations avec les start-up afin de développer de nouveaux business en co-création avec les métiers”, ajoute la responsable. La start-up Aura Urbaine développe par exemple un produit avec la direction de l’immobilier pour réintégrer la nature dans les espaces de travail ; BirdyCent a réalisé un PoC permettant aux collaborateurs de compenser leur empreinte carbone en arrondissant leurs dépenses effectuées au sein de l’entreprise à l’euro supérieur pour des dons à des associations ; et la start-up MyJouleBox s’est rapprochée de Société Générale Bénin pour commercialiser ses panneaux solaires.

Les start-up hébergées bénéficient de ressources interne (Le Plateau, le réseau du groupe, les passerelles avec les métiers) mais aussi des liens forts noués par Société Générale avec de nombreux accélérateurs. Surtout, l’hébergement est gratuit pour les sociétés pour une durée de deux mois renouvelable deux fois. Les start-up qui intègrent Le Plateau comptent deux à trois collaborateurs en moyenne.

La Banque Postale, elle aussi,  ouvrira d’ici la fin de l’année ou début 2019 un espace de coworking au sein de son nouvel “incubateur” de 3200 m2, situé au 58 rue de la Victoire dans le 9e arrondissement parisien. Outre l’équipe de direction de Ma French Bank, une école de code partenaire et un incubateur, le lieu proposera des places de coworking gérés par sa filiale Start-way “à des prix dans la moyenne basse du marché”, assure Olivier Lévy-Barouch, directeur de la stratégie et du développement de la banque.

Le volet “incubation” ressemblera d’ailleurs fortement à l’hébergement proposé par SocGen sur son Plateau. L’accompagnement pourra durer jusqu’à deux ans, note Olivier Lévy-Barouch. Les sociétés auront accès “à des partenaires prestigieux dans les domaines du droit et du conseil” et bénéficieront de quelques places d’hébergement gratuites. La Banque Postale accompagnera 15 à 20 start-up à un instant T. “Notre critère clé de réussite sera avant tout le taux de satisfaction des start-up, pas de créer des PoC à tout va, commente le directeur de la stratégie. Nous pourrons basculer dans des projets pilotes si nous avons un intérêt commun et si les métiers ont des atomes crochus avec la start-up mais ce n’est pas un critère clé.”

Seront retenus des “produits ou services liés à notre coeur de métier, soit fintech et insurtech, mais aussi des produits et services que l’on pourrait vendre demain à nos clients dont les besoins ne se limitent pas à la banque et l’assurance”, ajoute Olivier Lévy-Barouch. Les objectifs poursuivis par la Banque Postale consistent donc à “anticiper les produits et services de demain, qui répondent aux nouveaux usages de consommation des clients” et à “accompagner des start-up de façon non invasive, sans prendre de participation et sur le long terme”.

BNP Paribas, champion de l’accélération

 Sur le créneau de l’accélération, BNP Paribas est incontestablement la banque française la plus active. L’institution a lancé trois programmes dans l’Hexagone depuis 2014, à commencer par le programme “Innov & Connect”, rebaptisé depuis WAI Boost. Il prend la forme d’un appel à candidatures lancé par des ETI ou grands comptes clients du groupe qui cherchent à résoudre un problème interne. Ces entreprises collaborent avec  des start-up pendant six mois pour réaliser un PoC, avec l’objectif d’une mise en production à terme. Le programme est gratuit pour les start-up sélectionnées (une dizaine par saison) et les sociétés peuvent prétendre à un financement allant jusqu’à 100 000 euros auprès de BNP Paribas Développement sous la forme d’obligations remboursables en actions. L’appel à candidatures a été lancé pour la quatrième saison, qui débutera en septembre. La banque se voit comme un élément “facilitateur, connecteur entre ses clients et les start-up”, explique Andreas Lambropoulos, responsable des initiatives stratégiques chez BNP Paribas International Financial Services. Les partenaires financent le programme.

Depuis, BNP Paribas a surtout lancé deux programmes dédiés aux fintech et insurtech et davantage tournés  vers sa propre transformation. “Notre principal objectif est de travailler au quotidien avec des start-up dans nos projets de transformation et d’innovation. L’accélération est l’une des briques qui nous aide à y parvenir”, raconte Andreas Lambropoulos.

Un accélérateur fintech a ainsi vu le jour en mars 2016. Comme WAI Boost, Fintech Boost part d’un besoin métier du groupe et sélectionne une start-up capable d’y répondre. L’association dure quatre mois. En février 2017, la banque a annoncé la création d’un autre accélérateur fintech parisien en partenariat avec la plateforme d’innovation Plug and Play, qui accélère également chaque saison une dizaine de start-up pour trois mois. “Nous étions partenaires de Plug and Play dans la Silicon Valley via Bank of the West et quand ils nous ont proposé de créer un nouvel accélérateur à Paris. Nous avons jugé intéressant de capitaliser leur puissance à l’international et leur capacité d’attirer des start-up du monde entier”, se souvient Andreas Lambropoulos. Selon lui, Plug and Play permet à BNP Paribas de “démultiplier ses capacités”.

Comme WAI Boost, ces programmes sont avec une possibilité de financement et tous les coûts de développement du PoC et les charges sont pris en charge par la banque “puis ils entrent dans une relation client/fournisseur, avec des négociations au cas par cas”.

L’accélérateur fintech a déjà soutenu 35 start-up. Depuis, BNP Paribas Securities and Services a investi 2,5 millions d’euros dans Fortia et a déployé sa solution pour automatiser ses process ; la technologie d’Antelop Payments a été choisie par BNP Paribas pour développer la solution de paiement sans contact Paylib ; plusieurs métiers ont investi dans PayCar et promeuvent sa solution… D’autres ont échoué : après une collaboration de quatre mois, BNP Paribas AM et Neuroprofiler ont cessé leur partenariat, BNP Paribas AM s’étant rapproché du robo-advisor Gambit. En difficultés, SharePay, qui avait été en discussions avec Hello Bank, a finalement été racheté par Linxo. La troisième saison a débuté en mars avec cinq start-up sélectionnées.

Plug and Play en est déjà à sa troisième saison. Sur les deux premières, cinq start-up n’ont pas réussi à monter de PoC avec la banque. “Parfois pour un manque de maturité technologique, ou pour des sujets liés à la protection des données par exemple”, raconte Andreas Lambropoulos. Treize sont en pilote, en pré-production ou en production, dont Dreamquark, Pikcio ou encore Paytweak.

BPCE, accélérateur décentralisé

Chez BPCE, aucune initiative de coworking ou d’accélération centralisée n’a été lancée. Mais au niveau local, certaines caisses commencent à se lancer sur le créneau. La Caisse d’Épargne Rhône-Alpes a ainsi lancé en 2016 B612, un accélérateur qui dispose aujourd’hui de locaux à Lyon, Grenoble et bientôt Annecy et Lausanne. L’offre combine des services de conseil et de coaching financés par la caisse régionale et des espaces d’hébergement payants. L’accompagnement dure 12 à 18 mois. “Notre objectif est de trouver des relais de croissance pour la banque, des nouvelles offres ou technologies… mais aussi de travailler sur la posture entrepreneuriale des collaborateurs et les accompagner à la conduite du changement”, décrit Cédric Nieutin, en charge du programme. Un collaborateur de la Caisse d’Epargne peut entrer au conseil d’administration de la start-up et les sociétés sont mises en relation avec les équipes de la banque pour bâtir des projets communs.

Un fonds a aussi été lancé fin 2017 pour compléter l’offre. B612 Participation, doté de 3 millions d’euros, pourra prendre des tickets de 100 000 à 200 000 euros pour 5% à 10% des start-up accompagnés, via des BSA-Air (bons de souscription autonomes, qui permettent de ne pas fixer la valorisation avant la prochaine levée). Trois prises de participations ont déjà été réalisées, dans Road-B-Score (scoring prédictif du comportement conducteur), Situ8ted (géolocalisation pour l’adtech mobile) et Izipay (paiement dématérialisé).

les offres des banques françaises essaiment à l’international

Les programmes d’accompagnement des banques françaises ne s’arrêtent pas aux frontières de l’Hexagone. Crédit Agricole a noué des partenariats en Europe pour créer des Village by CA, au Luxembourg et en Italie par exemple. BNP Paribas met en oeuvre des capacités d’accélération en Allemagne, en Afrique du Sud (avec Startupbootcamp), aux États-Unis (via Bank of the West), en Turquie, en Pologne, en Belgique, en Italie, au Luxembourg… De son côté, si Société Générale ne tente pas de répliquer Le Plateau à l’étranger, la banque a ouvert en propre ou via des filiales des labs d’innovation au Sénégal, au Royaume-Uni, en Tunisie ou en République Tchèque, participe à des écosystèmes collaboratifs (Factory à Berlin) et compte des équipes innovation actives en Inde… D’autres pourraient bientôt voir le jour à New York et en Israël.

Jusqu’ici, la Société Générale a préféré multiplier les partenariats avec des accélérateurs partenaires, comme récemment Le Swave, pour y recommander des start-up ou au contraire les sourcer. “Quand on a lancé le projet, on s’est dit qu’il valait mieux se rapprocher d’acteurs spécialisés puisque nous n’avions pas d’expérience en la matière”, se souvient Flore Jachimowicz. Mais “nous réfléchissons à l’éventualité d’un dispositif plus proche d’un programme d’accélération pour les start up externes”.

Fabrique by CA, “start-up studio” du Crédit Agricole

Le Crédit Agricole a également décidé de compléter son réseau massif d’hébergement par un start-up studio, davantage tourné vers la transformation numérique de la banque. Le 30 janvier dernier, le groupe a annoncé la création de “Fabrique by CA”, un “start-up studio” doté de moyens financiers propres (non précisés) et d’une équipe pour “intervenir en capital et accompagner des start-up”. Cette équipe pourra “intervenir pour créer la start-up avec l’entrepreneur ou apporter son expérience”, indique la banque, et les sociétés accélérées pourront bénéficier du réseau des Villages mais aussi des réseaux du groupe “pour réaliser des tests et des retours d’expérience”. Le programme n’accélèrera donc pas des start-up existantes et privilégiera la co-création de start-up avec des entrepreneurs (Lire notre interview du responsable, Laurent Darmon).

En parallèle des programmes d’accompagnement, les banques mettent bien sûr en place des mécanismes de financement. Société Générale a ainsi annoncé la création d’un fonds de 150 millions d’euros pour financer l’intrapreneuriat mais aussi des start-up externes en séries A et B.  La Caisse d’Epargne CEPAC a investi 2 millions d’euros en 2016 dans l’accélérateur P. Factory à Marseille. Et Crédit Mutuel Arkéa, peu présent sur le terrain du coworking et de l’accélération, investit régulièrement en direct dans dans start-up ou dans des fonds. Cela a notamment été le cas avec West Web Valley, cofondé par Ronan Le Moal et dont deux tiers des fonds proviennent de la banque et de Bpifrance à hauteur de 12 millions d’euros chacun.

société générale : une initiative inédite pour l’intrapreneuriat

Outre des start-up externes, Le Plateau a accueilli depuis son ouverture début 2017 cinq start-up internes portées par des collaborateurs. La banque a lancé une opération d’envergure inédite destinée à généraliser les initiatives d’intrapreneuriat. Un programme interne baptisé “Start-up call” a invité les collaborateurs à “pitcher” en février devant la soixantaine de membres du comité de direction du groupe leurs idées de start-up.

600 projets ont été présentés, parmi lesquels 360 avaient dressé un “business canvas”. 70 ont été choisis par des membres du comité de direction pour être sponsorisés et lancés, dont la majorité portée par des franciliens mais aussi une vingtaine par des collaborateurs basés à l’étranger. “Nous sommes en train d’industrialiser le processus”, se félicite Flore Jachimowicz, directrice associée à la direction de l’innovation de Société Générale. Parmi les 70 idées figurent “de nouvelles offres ou activités principalement, qui pourront concerner d’autres acteurs que la Société Générale, mais aussi des projets pouvant transformer nos processus”.

Chaque projet, composé d’au moins deux intrapreneurs à plein temps, sera accéléré pendant six mois par les partenaires de SocGen (Liberty Living Lab, School Lab, 50 Partners, French Bureau, MakeSense…). “Ils ont six mois pour atteindre a minima un MVP et prouver la viabilité du projet, indique Flore Jachimowicz. Sur les 5 start up internes avec lesquelles cela a été expérimenté sur Le Plateau, deux y sont parvenues : Moonshot-Internet et une autre, en cours de finalisation. Une troisième a été réintégrée dans un processus interne car elle était très BtoB, la quatrième a développé son produit mais n’a pas atteint les objectifs fixés et a été débranchée et enfin la dernière a développé un produit qui restera au sein du groupe.” Le groupe finance les périodes d’accélération grâce au fonds de 150 millions d’euros – pour un montant compris entre 70 000 et 90 000 euros par start-up pour six mois – en couvrant l’hébergement et le programme de l’accélérateur partenaire.

Après trois mois d’accélération, le sponsor membre du comité de direction décide de renouveler le projet ou non pour trois mois supplémentaires. “Au bout des six mois, s’il valide le projet, le sponsor récupère le développement de la start-up, non pas en l’intégrant dans son entité mais en prenant en charge les coûts sur son budget”, commente Flore Jachimowicz. Objectif de réussite fixé par le groupe ? “Dans la vraie vie, une start up sur dix réussit. Nous espérons un taux de réussite légèrement supérieur puisque nous avons effectué une sélection en amont, mais nous restons prudents”, prévoit la responsable.

 


Cliquez sur le tableau pour l’agrandir (PDF)

 

Aude Fredouelle
  • accélérateur
  • banque de détail
  • fonds d'investissement
  • incubateur
  • innovation
  • investissement
  • partenariat
  • transformation digitale

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025