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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Compte-Nickel cible les deux millions de clients d’ici 2020

Compte-Nickel cible les deux millions de clients d’ici 2020

Le “compte sans banque” confirme sa croissance et, face à la concurrence des néo-banques, insiste sur son rôle auprès des populations fragiles financièrement.

Par Aude Fredouelle. Publié le 27 septembre 2017 à 19h00 - Mis à jour le 27 septembre 2017 à 19h00
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Quelques mois après son rachat par BNP Paribas, Compte-Nickel a annoncé le 27 septembre avoir passé la barre des 700 000 clients et atteint le rythme de 30 000 nouveaux clients par mois (contre 26 000 en janvier dernier). La société vise le million de clients d’ici l’été 2018 et les deux millions en 2020. Par comparaison, la plus grosse banque en ligne, Boursorama, revendique 1,1 million de clients, et la néo-banque N26, lancée dans l’Hexagone en janvier 2017, a passé le cap des 100 000 clients en septembre et revendique un rythme de 12 000 nouveaux utilisateurs par mois environ.

A noter toutefois que les offres de base de ces deux acteurs sont gratuites (environ 30% des utilisateurs français de N26 seraient abonnés à l’offre premium), alors que Compte-Nickel facture le compte 20 euros par an à tous ses clients (hors frais supplémentaires). La société, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros en 2016, vise 36 millions en 2017 et se dit désormais rentable. “Nous avons perdu trois millions d’euros depuis le début de l’année, avant d’atteindre le point d’équilibre en août”, décrit Hugues Le Bret. Compte-Nickel compte près de 2 800 points de vente chez les buralistes et vise les 3 050 d’ici la fin de l’année et les 10 000 d’ici 2020.

Mettre l’accent sur l’inclusion financière

Alors qu’en janvier dernier, lors d’une interview accordée à mind Fintech, Hugues Le Bret insistait sur la part de clients aisés séduits par l’offre de Compte-Nickel pour le paiement en ligne ou à l’étranger, il préfère désormais de nouveau insister, comme aux débuts de la société, sur son rôle auprès de populations fragiles financièrement. Une inflexion sans doute liée au lancement de C-zam par Carrefour Banque, qui se positionne sur la même cible en n’autorisant pas non plus de découverts et en ne réclamant pas de conditions de revenus.

Cette évolution peut aussi être reliée au pullulement de néo-banques mobiles aux interfaces plus adaptées pour les jeunes actifs aisés et parfois plus compétitives pour les paiements à l’étranger. 32% des clients de Compte-Nickel sont sans emploi ni revenus réguliers, a dévoilé la société, et 60% gagnent moins que le SMIC. 23% sont hébergés.

En mettant l’accent sur ses coûts transparents et moindres en cas d’incidents, Compte-Nickel fait oublier que l’application ne peut rivaliser avec les nouveaux entrants en termes d’expérience utilisateur. Si la société assure réfléchir à la catégorisation des dépenses, rien n’est encore prévu sur le sujet ni sur celui de l’agrégation de comptes. Et elle ne permet pas de changer le code de sa carte, de la désactiver ponctuellement ou d’ajouter des bénéficiaires de virements sur l’application, contrairement à C-zam. Mais elle permet d’afficher les dépenses en temps réel – Compte-Nickel est d’ailleurs en train d’internaliser son système de tenue de comptes en temps réel basé sur la technologie Cassandra.

Investissements technologiques

Compte-Nickel est passé de 60 à 200 salariés en un an, dont 30 dédiés à la conformité et 90 au service client. Un pôle métier de “data analyse” a vu le jour il y a six mois. Fort de 5 collaborateurs, il est notamment consacré à la lutte anti-blanchiment et contre la fraude, à la prédiction du churn (attrition) ou encore à créer des tableaux de bord pour mieux comprendre les coûts de l’entreprise et les diminuer.

Lire notre étude de cas sur le business model de Compte Nickel

Aude Fredouelle
  • banque de détail
  • néobanque

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