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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Compte-Nickel : les raisons d’une sortie industrielle auprès d’un acteur bancaire

Compte-Nickel : les raisons d’une sortie industrielle auprès d’un acteur bancaire

BNP Paribas aurait racheté le “compte sans banque” pour plus de 200 millions d’euros. Compte-Nickel conserve son équipe de direction et son autonomie, assure son fondateur Hugues Le Bret.

Par Aude Fredouelle. Publié le 04 avril 2017 à 10h21 - Mis à jour le 04 avril 2017 à 10h21
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Le secteur des néo-banques françaises est décidément en plein bouleversement et les acteurs traditionnels ne cachent plus leurs velléités de se positionner sur le marché. Après le rachat de Fidor Bank par BPCE, celui de Morning par Banque Edel, filiale du groupe E.Leclerc, et le lancement de C-zam par Carrefour Banque, c’est au tour de BNP Paribas d’entrer dans la danse. La banque a annoncé mardi 4 avril l’acquisition de 95% de Compte Nickel grâce au rachat en numéraire des parts des fondateurs (35%), de Philippe Oddo (10%), du fonds Partech (5%), de 140 actionnaires individuels et de Fidelity, qui était entré au capital lors d’une levée de fonds à l’automne 2016. La Confédération des buralistes de France, qui possédait 6% du capital, conserve 5% à l’issue de l’opération. Selon Le Monde, le rachat s’est chiffré à plus de 200 millions d’euros.

“Nous n’avions pas pour projet court terme de céder l’entreprise puisque nous serons rentable cet été et puisque la levée de fonds bouclée à l’automne dernier nous permettait d’être en excès de trésorerie par rapport aux exigences réglementaires”, explique à mind Fintech Hugues Le Bret, fondateur. C’est en fait le fonds Partech, qui a investi dès 2015 et suivi deux augmentations de capital, qui a mis en relation les dirigeants avec Thierry Laborde, directeur général adjoint de BNP Paribas.

Les dirigeants prévoyaient une sortie industrielle dans l’année

“Nous nous sommes découverts une vision commune de l’avenir des fintech et en quatre semaines nous avons complètement bouclé le rachat, sans intervention d’une banque d’affaires, raconte Hugues Le Bret. Cela n’a fait qu’anticiper ce que nous voulions faire six mois plus tard”. Le fondateur assure en effet qu’il avait déjà écarté l’option d’un LBO (“il aurait fallu être extrêmement rentable pour payer de la dette avec des dividendes”) et celle d’une introduction en bourse qui “n’aurait pas pu satisfaire 100% des actionnaires”. “Nous étions venus à la conclusion que nous voulions une sortie industrielle auprès d’un acteur bancaire car notre métier est très régulé et réclame beaucoup de conformité et d’accompagnement client, ce qui semble peu compatible avec les acteurs technologiques”.

L’équipe de management reste la même et son dirigeant assure qu’elle ne sera pas rejointe par un membre de BNP Paribas. “Nous gardons notre marque, notre management et notre autonomie.” Le groupe bancaire se serait engagé à “ne pas toucher au modèle et laisser l’équipe historique continuer”. Le contrat commercial avec Crédit Mutuel Arkéa, qui gère les flux de Compte-Nickel, n’est pas ailleurs “pas remis en cause”.

Toujours est-il qu’à la suite de l’acquisition, l’objectif des deux parties est d’accélérer. Alors que Compte-Nickel visait un réseau à maturité de 5 000 buralistes, qui devrait être atteint fin 2018, l’objectif a été poussé à 10 000 buralistes “à moyen terme” en France. Rapidement, l’équipe dirigeante souhaite par ailleurs “regarder les opportunités d’expansion en Europe”. Compte Nickel revendique 540 000 comptes ouverts depuis sa création et plus de 26 000 comptes ouverts par mois. Surtout, le “compte sans banque” affiche un coût d’acquisition inférieur à 15 euros. Une exception dans le secteur.

(Re)découvrez dans notre étude de cas publiée en janvier en quoi le modèle de Compte-Nickel est singulier.

Aude Fredouelle
  • acquisition
  • banque de détail
  • néobanque

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