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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Emmanuel Touboul (L’Atelier BNP Paribas) : “Nous voulons donner plus de rythme à la période d’accélération”

Emmanuel Touboul (L’Atelier BNP Paribas) : “Nous voulons donner plus de rythme à la période d’accélération”

Emmanuel Touboul, directeur de l’accélération à l’Atelier BNP Paribas, est en charge des deux accélérateurs du groupe : Innov & Connect, qui allie start-up et clients corporate, et l’accélérateur fintech destiné à participer à la transformation du groupe. Il revient sur les résultats des premières saisons et les apprentissages tirés par l’équipe de l’Atelier.

Par Aude Fredouelle. Publié le 17 janvier 2017 à 18h00 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 16h04
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Parlons d’Innov & Connect, le premier né des accélérateurs de BNP Paribas. Le programme de six mois couple des start-up early-stage avec des clients corporate de la banque de détail est géré par l’Atelier depuis son lancement, il y a un an et demi. Pouvez-vous décrire décrire son fonctionnement ?

 On part d’un besoin réel du marché exprimé par de grands corporate puis on lance un appel à projets international et on sélectionne ensuite la bonne start-up pour répondre à la problématique exprimée. Le rôle de l’Atelier BNP Paribas est d’accompagner la collaboration, de lever les freins culturels de la différence de rythme entre la start-up et le corporate et d’aider ce dernier à comprendre les start-up. En parallèle, nous accompagnons les start-up. Trois entrepreneurs en résidence les suivent au jour le jour et notre équipe de sept personnes comprend aussi un spécialiste tech et des chefs de projets.

Qu’offrez vous aux start-up accélérées au sein d’Innov & Connect en termes de ressources et de financement ?

Nous faisons appel à des experts en interne dans le groupe ou en externe pour répondre à leurs problématiques, principalement en “one-to-one”. Ils bénéficient d’un hébergement gratuit au WAI, et peuvent demander jusqu’à 100 000 euros de financement d’amorçage auprès de BNP Paribas Développement sous la forme d’obligations remboursables en actions. C’est une nouveauté intégrée lors de la deuxième saison, car nous nous sommes rendus compte que les start-up se concentraient sur la levée de fonds plutôt que sur leur développement commercial et leur produit, alors qu’elles n’avaient pas encore les indicateurs de croissance nécessaires.

S’il est demandé, l’investissement est-il accepté systématiquement ?

Pas forcément, c’est BNP Paribas Développement qui juge le dossier. Mais notre sélection à l’entrée est déjà exigeante et jusque-là, la grande majorité des demandes ont été acceptées.

Quel est le taux d’acceptation des dossiers ?

Pour la deuxième saison d’Innov & Connect, 10 start up ont été sélectionnées sur 332 dossiers.

Alors que la troisième saison d’Innov & Connect débutera en septembre, quel bilan dressez-vous des deux premières ?

50% des couples de la première saison ont créé un Proof-of-Concept (PoC) et ont poursuivi la collaboration avec un partenariat commercial ou stratégique ou même un investissement au capital. Pour la deuxième saison, la proportion monte à 90%.

Qu’avez-vous changé entre temps ?

On a modifié la façon d’organiser les relations entre corporate et start-up. On est plus attentifs à la manière dont les corporate préparent la collaboration : on s’assure notamment qu’ils aient prévu un budget “bac à sable”. Et depuis la seconde saison, pour assurer leur engagement, les corporate doivent s’acquitter d’un montant fixe pour participer au programme (encore fortement financé par la banque de détail).

On a aussi affiné notre manière de choisir les start-up. Par exemple, nous savons désormais que ce n’est pas une bonne chose d’avoir besoin d’un tiers pour l‘expérimentation car cela ralentit le processus et rend difficile la mise en place d’un PoC en 4 mois. Nous l’avons vécu avec Antelop Solutions et HiPay : comme HiPay n’est pas émetteur de carte bancaires, ils avaient besoin d’un tiers à qui louer son agrément, et cela n’a pas fonctionné. Nous évitons aussi les projets dans lesquels le corporate se positionne comme distributeur de l’offre de la start-up. Il est difficile pour une grosse entreprise de vendre une offre mouvante de start-up. Ça a été le cas avec Neopost et Shippeo.

En vous inspirant d’Innov & Connect, vous avez lancé en mars 2016 un accélérateur fintech couplant des start-up avec des lignes de métier de BNP Paribas. Cet accélérateur vise à résoudre des problèmes rencontrés en interne et accompagner la transformation numérique du groupe. Comment avez-vous mobilisé les lignes de métier en interne ?

Nous avons rencontré tous les dirigeants des métiers et leur avons demandé quels étaient leurs grands enjeux sur les cinq ans à venir, sur quoi les start-up pourraient les aider (l’intégration de la blockchain par exemple) et ce qu’ils voudraient éliminer en termes de friction. Après avoir identifié leurs problématiques et lancé l’appel à projets, nous avons pris soin de créer un cadre pour dépasser les potentielles craintes de travailler avec une start up. Nous avons demandé aux métiers de dédier des ressources, que ce soit un chef de projet dédié ou même, dans le cas de BNP Paribas Securities Services (BPSS), plus d’une dizaine de personnes, qui ont ensuite travaillé avec la solution de gestion de la conformité Fortia.

Quels sont les plus grands succès de la première saison ?

Parmi les 8 start-up retenues sur 142 dossiers, plusieurs ont noué des relations fortes avec le groupe. L’alliance avec la solution de paiement pour l’achat et vente de véhicules d’occasion PayCar, par exemple, est un grand succès. Trois lignes de métier ont décidé d’y investir 1,3 million d’euros en novembre 2016 : la Banque de Détail pour le chèque de banque digitalisé, BNP Paribas Cardif pour l’assurance auto et BNP Paribas Personal Finance pour le crédit à la consommation.

Mais l’on peut aussi citer KYC3, qui automatise le KYC et a mis en place un PoC dans un pays européen avec BNP Paribas. La possibilité de l’utiliser au sein du groupe est étudiée. Logmote, solution d’authentification forte qui permet de gérer tous les accès aux applications métiers, a été déployée sur 5 postes en test et est actuellement installé sur 500 autres, dans une logique de déploiement progressif. Fortia, regtech qui gère les problèmes de conformité, travaille aujourd’hui étroitement avec BPSS. D’autres “couples” n’ont pu aboutir sur un PoC, comme Common Accord ou Amalfi (devenu Otherwise), assurance collaborative encore trop peu mature à l’époque.

Quels sont les thématiques de l’appel à projets de la prochaine saison, qui débutera en mars ?

On élargit au delà des fintech, avec notamment un sujet adtech lié à la communication du groupe, un sujet mobilité… (Parmi les autres domaines de l’appel à projets : l’agrégation de comptes et les PFM, la blockchain, les marketplaces btob, les services de location, l’intelligence artificielle, l’agrégation de données et l’analyse de données, l’UX, la visualisation de données, les smart contracts…, ndlr)

Qu’allez-vous faire pour améliorer le programme ?

Nous allons améliorer l’accompagnement des métiers et des start-up pour donner plus de rythme dès le départ, car la plupart des projets de la première saison ont débordé de la période d’accélération de quatre mois. Nous voulons générer encore plus de valeur sur le temps du programme.

Et nous voulons aussi mieux travailler l’aspect de l’investissement du groupe dans les start-up,car certaines métiers du groupe BNP Paribas sont plus habitués aux rachats d’entreprises matures qu’aux investissements minoritaires de venture. Lorsque la question se posera, nous serons plus présents pour conseiller des deux côtés du “couple”.

Vous êtes aussi en charge des sujets d’excubation (création d’une start-up par un grand groupe). Quand allez-vous lancer un projet ?

On commence à y réfléchir. L’excubation est la suite logique de l’accélération de start-up.

Aude Fredouelle
  • accélérateur
  • banque de détail
  • transformation digitale

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