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Accueil > Services bancaires > Pourquoi le bijoutier Maty expérimente le SoftPOS avec l’application PayWish

Pourquoi le bijoutier Maty expérimente le SoftPOS avec l’application PayWish

Permettre à ses clients de payer rapidement et simplement, sans investir dans de nouveaux TPE, tout en maîtrisant les risques techniques et financiers : tels sont les objectifs du bijoutier Maty qui a fait de l’innovation dans les moyens de paiement l'une de ses marques de fabrique. La PME de Besançon teste actuellement l’application PayWish, déployée par Market Pay dans 5 de ses magasins. Patrick Tisserant, son trésorier et François Guilluy, directeur financier, expliquent pourquoi.

Par Régine Eveno. Publié le 25 juillet 2022 à 12h52 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h50
Maty
  • Ressources

Pouvez-vous présenter l’entreprise Maty en quelques mots ?

François Guilluy : Fondé en 1951, Maty, fabricant et distributeur de bijoux et de montres de Besançon s’est d’abord développé dans la VPC. Il fait partie du groupe familial Gemafi [avec un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros en 2021, selon Les Echos, Ndlr] et compte 425 salariés sur 3 canaux : 33 magasins, e-commerce et vente sur catalogue. C’est une entreprise en mutation. Après des fermetures en 2020, elle reprend les ouvertures de magasins au rythme de quatre ou cinq boutiques en propre par an, et développe l’affiliation. L’entreprise réalise aujourd’hui 50 % de son chiffre d’affaires en magasins, 35 % sur son site Internet, 5 % sur la place de marché lancée en 2018 et 10 % encore par correspondance. Nous voulons équilibrer la répartition du CA entre nos différentes activités.

Votre entreprise vend des produits de valeur, à des clients qui veulent de la personnalisation. Quels sont les chiffres clés qui fondent votre stratégie en matière d’évolution des moyens de paiement ?

FG : Nos clients aiment être accompagnés dans leur choix et ils veulent que toutes les étapes du paiement soient simples et rapides. Cette exigence est de plus en plus forte. Ils dépensent en moyenne entre 140 et 150 euros en magasins. Ce chiffre recouvre à la fois des petits achats (piles de rechange) et des pièces plus rares. Sur Internet, le panier moyen est légèrement plus faible. Globalement, l’ensemble de notre activité (via le téléphone et le courrier pour la VAD, sur le Web et en magasin) nous amène à gérer un volume important de transactions. De l’ordre de 600 000 factures émises sur un an.

Quelles sont vos priorités pour adapter les moyens de paiement aux évolutions techniques et comportementales actuelles ?

Patrick Tisserant : En raison de notre expérience de vépéciste, nous avons l’habitude du paiement à distance et des risques que cela implique. Nous avons toujours eu la volonté d’être à la pointe dès qu’une nouvelle solution apparaissait. Cela a été vrai lors du déploiement des cartes 4 étoiles du type Sofinco ou Cofidis qui ont accompagné la VPC. De même, il y a dix ans, nous avons rapidement adopté PayPal. Aujourd’hui, nous acceptons divers moyens de paiement (cash, chèques, cartes bancaires, PayPal, virement bancaire pour de gros montants). Nous cherchons à unifier ces systèmes d’encaissement. Pour que le client trouve des solutions identiques partout et pour simplifier nos infrastructures de back-office. Le tout en gardant un temps d’avance sur le marché car le consommateur évolue vite.

Les consommateurs adoptent-ils facilement les nouveaux moyens de paiement ?

FG : Tout à fait. Autrefois, pour obtenir un paiement en plusieurs fois, le client devait remplir un long et fastidieux dossier. Aujourd’hui, un tel exercice serait inconcevable. Les consommateurs sont habitués à régler leurs achats de façon très intuitive, en quelques secondes, sur leurs smartphones. De nouveaux acteurs du paiement (start-up de la fintech, GAFAM) sont apparus, qui ont mis au goût du jour ces nouveaux réflexes. Nous devons nous adapter à cette évolution vers plus de rapidité, de simplicité. Nous voulons aussi garder la maîtrise du risque et le suivi du back office, pour que nos équipes puissent tracer l’ensemble des transactions. Dans la VAD, les risques d’impayés sont plus importants.

Vos projets pour 2022 ?

FG : Nous testons actuellement dans cinq de nos magasins, l’application PayWish développée par la fintech Market Pay. Cette application permet d’encaisser directement sur les tablettes de nos conseillers de vente. Elles se substituent à un TPE classique. Nos conseillers de vente accompagnent les clients dans leur choix : ils peuvent leur présenter les produits sur l’écran le cas échéant, mais aussi saisir le montant de la facture, puis leur envoyer par mail.

Frédéric Mazurier (Market Pay) : “Nous intégrons trois solutions de paiement fractionné en ligne et en magasin”

Le paiement sans contact fonctionne jusqu’à 50 euros. Pour des montants plus élevés, un clavier numérique apparait sur la tablette. Les clients n’ont plus qu’à saisir leur code de carte bancaire pour valider leur opération. C’est une petite révolution !

Quel est l’investissement en matériel et en formation pour vos conseillers de vente ?

FG : Nous avions déjà équipé nos équipes de tablettes pour réaliser les inventaires. Nous nous contentons donc de mutualiser ces investissements, grâce au téléchargement de l’application. Il n’y a pas besoin non plus de formation autour du nouvel outil. Il s’agit plus de communication tant l’utilisation de l’application est simple. Les tests montrent que ce système de paiement est bien accueilli à la fois par nos équipes et par les clients.

A plus long terme, si ces solutions mobiles permettent de se passer des systèmes de caisses traditionnels, on peut envisager également des gains de place en magasin.

Quels sont les avantages par rapport à un TPE classique ?

FG : Changer de TPE prend du temps (2 ou 3 mois pour paramétrer les outils), il faut faire des branchements avec les caisses, etc. Cette solution est beaucoup plus simple à déployer, les installations et les mises à jour se font à distance, de manière centralisée, depuis le serveur du siège. C’est une solution d’avenir. Comme le sont les terminaux de paiement dits intelligents qui fonctionnent sur la base du système d’exploitation Android. Nous sommes attentifs aux nouveaux développements autour de ces TPE sous Android. Pour l’instant, plusieurs modes d’acceptation de paiement doivent cohabiter. Certaines cartes, celles émises par les néo-banques ou les cartes prépayées par exemple, ne sont pas acceptées avec Android. Mais je pense qu’à terme, les TPE classiques sont voués à disparaitre, comme le Minitel fut un temps. Notre rôle est de trouver les bons prestataires qui soient fiables techniquement et dans le temps.

Comment comptez-vous moderniser vos modes de paiement à l’avenir ? Avez-vous des projets dans le virement instantané ou le BNPL ?

FG : Notre objectif est de ne jamais être dépassés par la technologie. Et d’offrir une forme de modernité à nos clients. Actuellement, nous travaillons déjà sur le virement instantané. Pour l’instant, il est réservé à certains clients fidèles, pour des montants élevés. Le client renseigne son RIB sur l’application et valide le virement. Nous acceptons le paiement par PayPal sur notre site de vente. Mais le jour où le groupe américain de paiement en ligne, présent partout dans le monde, proposera des cartes physiques, nous étudierons cette possibilité. Enfin, en 2023, nous ouvrirons un nouveau chantier, celui des facilités de paiement.

Ce contenu a été rédigé par la rédaction de mind Retail, service de market intelligence du secteur retail.

Régine Eveno
  • paiement en magasin
  • terminal de paiement

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