Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Inclusion financière : le Français FairMoney lève 10 millions d’euros Inclusion financière : le Français FairMoney lève 10 millions d’euros FairMoney, basé à Paris, a lancé l’année passée une application de paiement et crédit au Nigéria. Par Aude Fredouelle. Publié le 12 septembre 2019 à 17h15 - Mis à jour le 12 septembre 2019 à 17h15 Ressources FairMoney, éditée par la société Predictus et créée en 2017 à Paris, annonce ce 16 septembre une levée de 10 millions d’euros auprès de Flourish Ventures (fonds de capital-risque créé par Pierre Omidyar), des associés de DST Global et de ses investisseurs historiques (Newfund, Speedinvest et Le Studio VC). Elle avait déjà levé un million d’euros en equity et 2,5 millions d’euros de dette. FairMoney, qui vise les pays en voie de développement et plus particulièrement les populations non bancarisées ou mal bancarisées, propose une application permettant d’effectuer des paiements et de souscrire des crédits. Elle a été lancée en version bêta au Nigéria fin 2017 et y compte désormais plus de 200 000 clients ayant effectué au moins un paiement ou un crédit dans les quatre derniers mois – deux tiers d’entre eux sont des petits commerçants souhaitant développer leur commerce. FairMoney enregistre plus de 500 paiements par jour. Depuis sa création, la société a accordé 350 000 crédits environ, d’un montant moyen de 40 euros, pour un volume global de 15 millions d’euros et avec un taux d’intérêt allant de 10% à 25%. Objectif : atteindre 7 à 8 millions d’euros prêtés sur le mois de décembre. Une licence pour le micro-paiement d’ici fin 2019 FairMoney dispose d’une licence pour son activité de crédit au Nigéria et passe par un partenariat avec la start-up Flutterwave pour le micro-paiement, mais a fait une demande pour obtenir un agrément micro-paiement d’ici la fin de l’année. La société se positionne face aux solutions d’opérateurs télécoms et à d’autres nouveaux acteurs – la banque en ligne nigériane Kuda a par exemple annoncé une levée de 1,6 million de dollars le 11 septembre. La levée doit permettre à FairMoney de compléter son offre. Outre le paiement (de factures, de crédit de téléphone…) et les crédits (accordés instantanément grâce à un scoring mêlant données financières et données alternatives), “nous voulons proposer des comptes à terme et d’autres produits d’épargne”, indique Laurin Hainy, fondateur et CEO. La start-up veut aussi se lancer dans de nouveaux pays – trois marchés d’ici fin 2020. “Nous nous intéressons à l’Afrique, l’Asie du Sud (Inde, Indonésie, Vietnam…) et l’Amérique du Sud”, détaille le fondateur. Parmi les indicateurs qui détermineront le choix des marchés cibles : la taille de la population et la réglementation. “L’Afrique francophone, par exemple, est trop complexe de ce point de vue et s’y lancer coûterait trop cher.” La start-up compte 45 collaborateurs (dont 10 dans le bureau parisien dédié à la technologie et 35 au Nigéria) et en en attend 100 d’ici fin 2020. Elle cible 500 000 clients d’ici la fin de l’année et 2 millions d’ici 2020. Aude Fredouelle application mobileinclusion financièrelevée de fondspaiement en lignerégulation Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Inclusion financière : Visa soutient Branch PayPal investit dans un acteur du credit scoring alternatif