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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Italie : bras de fer entre l’organisation patronale du secteur bancaire ABI et les syndicats sur la fermeture des succursales

Italie : bras de fer entre l’organisation patronale du secteur bancaire ABI et les syndicats sur la fermeture des succursales

Les partenaires sociaux du secteur bancaire avaient signé lundi 16 mars au soir un protocole pour lutter contre le coronavirus en protégeant travailleurs et clients. Toutefois, alors que les syndicats réclamaient la fermeture totale de toutes les succursales bancaires pendant 15 jours, le comité exécutif de l’Associazione Bancaria Italiana (ABI), réuni le 18 mars, a préféré prendre une mesure intermédiaire visant à réduire fortement l’accès aux agences de la part de la clientèle. Les syndicats sont sur le pied de guerre et en appellent directement au gouvernement.

Par . Publié le 19 mars 2020 à 11h06 - Mis à jour le 19 mars 2020 à 11h06
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Réuni longuement le 18 mars, le comité exécutif de l’organisation patronale ABI a approuvé le protocole signé lundi soir avec les syndicats Fabi, First-Cisl, Fisac-Cgil, Uilca, Unisin, mais n’a pas donné suite à la principale revendication des syndicats : la fermeture totale pendant au moins 15 jours de toutes les agences bancaires sur tout le territoire national. L’ABI a toutefois concédé que “la situation des zones caractérisées par un niveau de contagion très élevé demande l’adoption de mesures extraordinaires et exceptionnelles pour la protection des personnes“. Une formulation qui laisse entendre la possible fermeture des succursales dans les zones les plus touchées par le coronavirus.

Privilégier les services bancaires en ligne ou automatiques

Sur tout le territoire national, peut-on lire dans le communiqué de l’ABI, “en plus des plans en cours de réalisation pour la réduction du fonctionnement des réseaux physiques, les banques s’engagent à adopter toutes les mesures destinées à limiter l’accès aux filiales de la part de la clientèle“, pour limiter cet accès aux “opérations urgentes, non réalisables à travers les canaux à distance et les distributeurs automatiques“. Cela permettra, selon l’ABI, “de réduire radicalement la présence des collaborateurs à l’intérieur des succursales et le risque de contagion“. Le président de l’ABI a renouvelé son appel à la population à utiliser en priorité la banque en ligne et les distributeurs, et, s’il est absolument nécessaire de se rendre en agence, de contacter d’abord son banquier par téléphone.

Les syndicats en appellent au président du conseil

Cela ne suffit pas aux syndicats, qui ont réagi en écrivant directement au Président du conseil Giuseppe Conte. Ils dénoncent une situation “d’urgence absolue, non seulement en raison du nombre de contagions qui se vérifient parmi les travailleurs mais aussi en raison de l’afflux continu de clientèle que les agences doivent gérer“. Ils signalent, en outre, que ce sont en majorité les personnes âgées, les plus fragiles, à se précipiter dans les agences y compris pour des opérations non urgentes. “L’ABI a repoussé notre demande en invoquant le respect des normes en matière de services publics essentiels“, expliquent les secrétaires généraux des syndicats, qui demandent donc directement au gouvernement de prévoir la fermeture de toutes les succursales bancaires pendant au moins 15 jours.

Ce que prévoit le protocole signé

Alors que nul ne sait comment se terminera ce bras de fer inédit entre l’ABI et les syndicats, le protocole signé lundi prévoit que l’activité des succursales soit réservée à l’assistance clientèle, et que les activités commerciales soient en revanche réalisées à distance. Certaines mesures du protocole sont calquées sur l’accord conclu il y a quelques jours dans l’industrie. En particulier, tant que durera la crise sanitaire, les salariés du secteur bancaire devront rester chez eux en cas de température supérieure à 37,5° et sont obligés de déclarer à leur employeur d’éventuels symptômes grippaux et le contact avec des personnes positives au coronavirus. Les banques devront garantir la distance d’un mètre entre les personnes, assurer le nettoyage correct des locaux, les désinfecter en cas de présence d’une personne positive au COVID-19, mettre à disposition des gels hydroalcooliques. Si un salarié devait développer des symptômes (fièvre, toux…) alors qu’il est au travail, il devra le déclarer immédiatement à son responsable, rentrer chez lui et avertir son médecin. L’employeur devra collaborer avec les autorités sanitaires pour définir les “contacts étroits” des salariés positifs au test du COVID-19, et le temps de l’enquête, ces contacts seront invités à quitter leur lieu de travail.

Organisation du travail

Selon le protocole, les banques – dont la plupart recourent déjà au travail agile depuis le début de la crise – pourront organiser des rotations pour la présence des personnes dans les bureaux et les succursales. Tous les événements et formations sont suspendus ou annulés, et il n’y aura aucune conséquence en cas de non-respect de la formation continue obligatoire.

Les partenaires sociaux vont se concerter sur les mesures de soutien à l’emploi. En ce qui concerne la gestion des absences, le protocole évoque le recours prioritaire à tous les instruments à disposition au niveau national ou bilatéral (chômage technique, congés…) “et à des solutions de solidarité aux fins de soutenir le revenu des travailleurs et sauvegarder autant que possible les vacances de cette année“.

Mise à jour du 19 mars : 

Les initiatives des deux plus grandes banques italiennes. 

UniCredit a déjà décidé la fermeture de 70% de ses agences et placé le personnel non pas en vacances forcées, mais en congés rémunérés ad hoc. De son coté, Intesa Sanpaolo accordera 6 jours de vacances supplémentaires pour toutes les personnes qui travaillent dans les agences et toutes celles dont les activités ne permettent pas le smart working. Les salariés concernés pourront bénéficier de ces 6 jours après la fin de la crise sanitaire et jusqu’au 30 novembre, avec la possibilité de se faire payer 3 de ces journées s’ils ne peuvent pas s’absenter autant.

Ce contenu a été réalisé par la rédaction de Planet Labor, service d’information professionnelle consacré aux pratiques RH, droit du travail, relations professionnelles, problématiques RSE… Il a été publié dans le numéro nº11732 du 18 mars 2020.

  • agence bancaire
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