Accueil > Services bancaires > Paiements > Max Laemmle (Fraugster) : “Nous prenons l’entière responsabilité d’accepter ou non la transaction, quitte à couvrir les pertes” Max Laemmle (Fraugster) : “Nous prenons l’entière responsabilité d’accepter ou non la transaction, quitte à couvrir les pertes” Fraugster développe une approche originale dans le domaine de la détection des fraudes dans le commerce en ligne. La start-up israélo-allemande s’est associé avec le réassureur Munich Re pour rassurer les e-commerçants, explique son CEO Max Laemmle. Par . Publié le 03 août 2018 à 12h21 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 16h00 Ressources Comment Fraugster se distingue des autres sociétés utilisant l’intelligence artificielle pour détecter les fraudes ? Quand vous observez ce qui se passe dans le risk management, les décisions sont majoritairement fondées sur un jeu de règles où il y a trop de faux positifs (refus de transactions légitimes, ndlr). Les vérifications humaines sont plus précises mais elles ne peuvent pas se faire aussi vite à la même échelle. Les sociétés utilisant le machine learning doivent toujours “réentrainer” leurs machines pour s’adapter aux nouveaux modèles de fraude. En ce qui nous concerne, nous avons développé notre technologie propriétaire d’intelligence artificielle et notre propre technologie de stockage des bases de données “en mémoire” qui peuvent ainsi traiter un volume considérable de données sans avoir à faire de pré-segmentation. Comme tout est “fait maison”, nous sommes sûrs d’être plus précis que les autres. Et nous prenons l’entière responsabilité d’accepter la transaction ou non, quitte à couvrir les pertes du e-commerçant si la transaction s’avère finalement frauduleuse. Le client final ne prend aucun risque. C’est cette prise de responsabilité que couvre Munich Re ? Munich Re est en effet notre partenaire assureur. Il couvre une part importante de nos risques. Nous clients sont des acteurs du paiement, comme Ingenico en France, qui revendent notre produit à leurs clients e-commerçants. Depuis 2014, nous avons analysé pour 135 milliards de dollars de transactions représentant quelques millions de transactions vérifiées par an. (Max Laemmle a refusé de dire s’il avait ou non déjà indemnisé des clients et si oui, pour quel montant, ndlr) Comment fonctionne Fraugster sans règles préétablies ? Nous nous contentons de regarder comment le client se comporte lors de la transaction et les métadonnées liées à la transaction. Nous vérifions 2 500 critères différents par transaction que nous envoyons à notre intelligence artificielle et c’est qui elle va décider si la transaction est valide ou non. Si elle se trompe, nous couvrons les pertes. Dans les prochains mois, nous allons nous étendre aux marchés asiatiques et continuer à améliorer notre technologie, notamment pour gagner encore en précision. La principale amélioration sera de nature matérielle dans la mesure où nous utilisons notre propre infrastructure cloud. FRAUGSTER Création : septembre 2014 Financement : 5 millions de dollars levés en décembre 2016 Résultats : 2 500 critères vérifiés par transaction et 135 milliards de dollars de transaction vérifiées depuis le lancement fraudeintelligence artificielle Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind