Accueil > Services bancaires > Transfert d'argent > Nickel attaque le transfert d’argent à l’international Nickel attaque le transfert d’argent à l’international La néobanque lance un service de transfert d'argent à l'international en s'appuyant sur le réseau physique de Ria Money Transfer et sur l'expertise de Monisnap. Par Antoine Duroyon. Publié le 20 octobre 2020 à 10h33 - Mis à jour le 20 octobre 2020 à 10h33 Ressources Néobanque détenue par BNP Paribas, Nickel poursuit ses actions en matière d’inclusion financière, en particulier à destination d’une clientèle tournée vers l’étranger. Quelques jours après avoir annoncé une simplification de l’accès à son service pour les ressortissants hors Union européenne, Nickel a dévoilé le 20 octobre une solution de transfert d’argent à l’international. Disponible depuis l’application ou l’espace client, ce service permet d’envoyer de l’argent dans plus de 150 pays. Sa mise en oeuvre est rendue possible grâce à des partenariats noués avec Ria Money Transfer, filiale d’Euronet, et Monisnap. Ria valide la demande de transfert, met à disposition son réseau de 435 000 points de services et de retrait dans le monde et assure l’application des règles de conformité. Quant à Monisnap, un spécialiste du transfert d’argent digitalisé incubé et financé par Truffle Capital, la fintech “a développé l’interface utilisateur pour connecter les applications Nickel et les systèmes de Ria, et gère par ailleurs la relation client“, précise Nickel. La Banque mondiale estime à 22 milliards d’euros par an le total des fonds envoyés depuis la France. Les cinq premiers pays concernés sont le Maroc (2,3 milliards d’euros), l’Algérie (1,8 milliard), la Tunisie (1,5 milliard), le Chine (800 millions) et le Vietnam (700 millions). Les remittances (transferts d’argent vers des pays en voie de développement, émis le plus souvent par des migrants) en constituent une large part (12 milliards d’euros en 2019). La crise de la COVID-19 et les mesures de confinement devraient néanmoins entrainer une chute de 20 % des remittances au niveau mondial en 2020. Toujours d’après la Banque mondial, le coût moyen pour envoyer 200 dollars s’établissait à 6,8 % du montant au premier trimestre 2020. De son côté, Nickel indique que les frais comprendront des frais fixes en fonction du pays de destination et une commission sur le taux de change. La néobanque ajoute que le coût moyen sera inférieur à 5 % de la somme envoyée. Elle sera confrontée sur ce marché à des réseaux historiques comme Western Union ou MoneyGram, qui ont travaillé à la digitalisation de leurs services, ainsi qu’à des pure-players numériques comme TransferWise, Orange Money, WorldRemit ou encore Remitly. Antoine Duroyon transfert d'argent Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire La valorisation de Remitly grimpe à 1,5 milliard de dollars WorldRemit s’offre l’application de transfert d’argent déployée en Afrique Sendwave Nickel simplifie les ouvertures de comptes pour les ressortissants hors-UE