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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Open Banking : Deloitte distingue quatre stratégies pour les banques

Open Banking : Deloitte distingue quatre stratégies pour les banques

Le cabinet Deloitte s’est penché sur l’impact de l’open banking sur les banques traditionnelles et les différentes stratégies possibles pour s’adapter à ce bouleversement de la chaîne de valeur.

Par Aude Fredouelle. Publié le 30 mars 2018 à 18h57 - Mis à jour le 30 mars 2018 à 18h57
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Lors de sa présentation 2018 des tendances dans le secteur bancaire, Deloitte France s’est notamment penché sur le sujet de l’open banking. “Demain, en tant que banque ouverte (Open Bank), la concurrence et les gains de parts de marché se joueront autour d’une offre d’outils/solutions digitales ainsi que du partage des données, des algorithmes et des transactions avec un écosystème de partenaires”, explique le cabinet.

Deloitte distingue quatre options, non exclusives, pouvant être adoptées par les acteurs traditionnels pour évoluer. D’abord, un rôle de producteur : la banque abandonne le contrôle de l’interface client et accède aux clients via des plateformes tierces et concurrentes pour commercialiser ses produits. Elle doit dans ce cas prendre en compte les frais imposés par les plateformes tierces mais aussi s’appuyer sur ses meilleurs produits, puisqu’ils seront en compétition dans un environnement ouvert.

L’acteur traditionnel peut aussi faire le choix de miser sur son infrastructure : il ne fournit alors ni l’interface utilisateur ni les produits bancaires et tire ses revenus de la distribution de services d’infrastructure aux interfaces bancaires et aux producteurs de services bancaires. Deloitte évoque par exemple “la fourniture d’infrastructures de paiement à d’autres acteurs ou de fonctions middle-office telles que les contrôles KYC et LCB-FT”.

L’option interface choisie par BBVA et BPCE

Au contraire, la banque peut tenter de conserver l’interface client et de rester le point d’interaction principal… mais de ne plus fournir de produits et services bancaires exclusifs. “Elle offre des produits et services via son interface à partir de différents producteurs, y compris les banques historiques, challengers et fintech”, décrit Deloitte. Une option qui “oblige la banque à développer un nouveau métier : générer des flux de revenus basés sur les frais provenant de tiers passant par l’interface”.

C’est la stratégie que semble avoir choisi BBVA, qui a déjà publié plusieurs API monétisables, mais aussi BPCE en France, qui sortira une plateforme d’open banking au premier semestre. “Il ne s’agira pas forcément de monétiser les APIs, nous expliquait Erwan Guigonis, responsable de la plateforme partenaire, en février dernier. Parfois, nous créerons une relation d’apporteur d’affaires.” Mais cette option est aussi le modèle qu’occupent de nombreux nouveaux entrants, comme Starling Bank par exemple, qui a lancé sa marketplace de services financiers en février.

Dernière option, selon Deloitte : le statu quo : la banque continue d’offrir en propre une gamme de produits complète, sans intégrer d’API. “Pour rester compétitifs, les acteurs souhaitant poursuivre cette option devront utiliser les données clients beaucoup plus efficacement et adapter leurs prix, leurs propositions et l’expérience utilisateur”, prévient Deloitte.

Sept forces redessinent le paysage bancaire

Selon Deloitte, sept forces sont en train de redessiner le secteur bancaire : la monétisation des données ; la main d’oeuvre “bionique” (c’est à dire les innovations apportées par l’intelligence artificielle et leurs impacts sur les ressources humaines) ; la banalisation des coûts (“les banques adoptent de nouvelles technologies pour accélérer la marchandisation des facteurs de coûts”) ; la redistribution des profits au sein de la chaîne de valeurs ; la propriété de l’expérience client ; la dépendance envers de grandes entreprises tech ; et enfin l’émergence des plateformes multiservices comme canaux de distribution.

Aude Fredouelle
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