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Accueil > Services bancaires > Open banking > Open banking : les banques françaises se contentent des obligations réglementaires

Open banking : les banques françaises se contentent des obligations réglementaires

Un benchmark réalisé par KPMG montre que les banques françaises détiennent un catalogue restreint d'API, se cantonnant à une conformité DSP2. 

Par Antoine Duroyon. Publié le 06 juillet 2020 à 15h57 - Mis à jour le 06 juillet 2020 à 15h57
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Où en sont les établissements financiers dans le développement de leurs offres d’open banking ? Pour obtenir une vision claire de la maturité du marché, KPMG a réalisé un benchmark des catalogues d’API, en termes de taille et de valeur ajoutée, et des portails développeur. Les propositions de 28 banques et établissements de paiement (17 banques européennes dont 7 françaises et 11 institutions en Amérique du nord et en Asie) ont été passées au crible. 

L’étude a permis de définir trois niveaux de maturité : “comply” (mise en conformité basique avec la directive DSP2), “compete” (mise en oeuvre d’une stratégie défensive pour répondre aux nouveaux entrants et au risque de désintermédiation) et “innovate” (l’open banking est un moyen de ré-aligner un modèle opérationnel et des ressources technologiques).

Principal constat : près de 50% des organisations étudiées affichent un profil “comply”, avec généralement un catalogue limité à 2 ou 3 API en production. C’est le cas des banques françaises qui appartiennent à cette catégorie (voir graphique ci-dessous), et se limitent aux API dérivées de DSP2 (information sur les comptes, initiation de paiement, recueil du consentement de l’utilisateur…). Il faut noter que l’étude ne tient pas compte des performances des API, qui ont fait l’objet de vives critiques de la part des prestataires de services de paiement tiers (TPP). 

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Les 50% restants se répartissent de manière équitable entre les catégories “compete” et “innovate”. Les représentants de cette dernière catégorie sont particulièrement en avance de phase. Ils ont notamment réussi à développer des cas d’usage novateurs de l’open banking. “Il existe par exemple des initiatives autour du KYC-as-a-Service, mais aussi de la valorisation et de la monétisation des données de transactions anonymisées”, détaille Yann Camenen, associé, CIO & Digital Advisory – Financial Services chez KPMG et responsable de l’étude. Concernant l’expérience observée sur les portails développeur, l’enquête souligne l’expérience engrangée par les grands prestataires de services de paiement qui ont déployé ces portails avant 2016/2017.

Faut-il s’inquiéter d’un retard pris par les banques françaises ? Pour Yann Camenen, “les investissements qui ont été consentis pour la mise en conformité avec la DSP2 ont été prioritaires. Ils ont toutefois permis la mise en place d’un socle technologique qui profitera demain aux stratégies d’open banking. Les banques vont désormais concentrer leurs efforts sur les initiatives leur permettant de gagner en maturité et d’offrir plus de valeur à leurs clients”. 

En termes de positionnement, “les banques n’ont pas vocation à se cantonner à un seul modèle d’agrégateur ou de producteur de services. Il faudra pouvoir allier une approche stratégique visant l’identification de nouveaux modèles business et cas d’usage avec la mise en oeuvre de modèles opérationnels et technologiques, permettant d’en garantir la réussite”, résume l’associé de KPMG.

Source : State of Open Banking – KPMG, Juin 2020

 

Antoine Duroyon
  • API
  • DSP2
  • open banking

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