Accueil > Services bancaires > Open banking > Open Banking : les trois quarts des banques vont au-delà des API DSP2 Open Banking : les trois quarts des banques vont au-delà des API DSP2 Un benchmark des portails d'API réalisé par Deloitte auprès de 53 banques montre que l'offensive a débuté en matière d'open banking, avec une forte proportion des API exposées de nature bancaire. Par Antoine Duroyon. Publié le 21 novembre 2019 à 16h55 - Mis à jour le 21 novembre 2019 à 16h55 Ressources Quels sont les progrès réalisés par les banques sur le terrain de l’open banking ? Pour les mesurer, le cabinet Deloitte a réalisé un benchmark des plateformes d’API qui englobe 53 banques (dont 70% sont situées dans l’espace économique européen). Parmi les principaux résultats de cette étude : 78% des banques ont amorcé leur stratégie d’open banking avec des API qui vont au-delà des API réglementaires DSP2 (agrégation de comptes, initiation de paiement et couverture de solde) et 87% des API exposées par les banques sont de nature bancaire (y compris les API DSP2). Ces API concernent par exemple les informations sur les crédits, les services bancaires et l’épargne, ou encore le commerce international (trade finance). Ainsi, seules 4% des API exposées concernent des services extra-financiers (entre autres fidélité, fonctionnalités technologiques, aide au marketing). Il faut toutefois rappeler que les API DSP2 jugées conformes sont encore très minoritaires. Mi-septembre, le Crédit Agricole (pour les 39 caisses régionales et Banque Chalus) était le seul grand établissement français à être exempté de mécanisme de secours par l’ACPR. Un mois plus tard, Bertrand Jeannet, responsable risque et conformité chez Budget Insight, livrait un constat encore sombre : “aujourd’hui nous sommes confrontés à des API qui ne sont pas fonctionnelles et qui, si nous les utilisions à la place de nos connecteurs historiques, casseraient bon nombre d’usages qui ont fait notre succès“. En termes de stratégie d’exposition, 26% des banques priorisent la diversité des API exposées, une proportion identique priorise à la fois le nombre et la diversité et 6% des établissement priorisent uniquement le nombre. Le solde (42%) n’a pas encore défini de stratégie. “Les banques françaises viennent d’investir dans des programmes visant à développer ces API. La plupart d’entre elles sont donc sûrement déjà équipées. En revanche, le marché des banques de Tier 2 et les banques privées est une belle opportunité car ces dernières sont peut-être moins équipées en API que des banques de Tier 1, et pourraient donc avoir la nécessité de passer par des plateformes d’Open Banking“, estimait dans un récent post de blog Julien Maldonato, associé innovation chez Deloitte. mind Fintech propose une analyse et un suivi des autorisations obtenues par les fournisseurs de services tiers (TPP) dans le cadre de la DSP2, un autre catalyseur de l’open banking. Antoine Duroyon APIDSP2open banking Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Qui sont les 221 acteurs européens autorisés à fournir des services DSP2 ? Entretien Sophie Guibaud (Open Payd) : “Face à l’open banking, les banques restent dans une logique de conformité plutôt que d’opportunités”