Accueil > Services bancaires > Open banking > BaaS : Swan accueille Lakestar à son capital et poursuit son expansion européenne BaaS : Swan accueille Lakestar à son capital et poursuit son expansion européenne La plateforme de Banking-as-a-Service et finance embarquée Swan a bouclé une levée de fonds en Série B de 37 millions d’euros menée par Lakestar. Déjà présente en France, en Espagne et en Allemagne, elle annonce son lancement prochain aux Pays-Bas et en Italie. Par Aude Fredouelle. Publié le 13 septembre 2023 à 10h06 - Mis à jour le 13 septembre 2023 à 15h41 Ressources Dans un contexte de marché morose, la plateforme de finance embarquée Swan est parvenue à boucler une Série B de 37 millions d’euros menée par Lakestar (Alan, Revolut, Spotify), avec la participation de ses investisseurs historiques. Le nouveau financement fait suite à une Série A de 16 millions d’euros menée par Accel en 2021. Objectif : se lancer aux Pays-Bas, d’ici la fin de l’année, puis en Italie, début 2024. La plateforme a déjà ouvert des bureaux en France, en Espagne et en Allemagne. Avec, à chaque fois, un IBAN local, des CGU dans la langue du pays, des moyens de paiement locaux, un KYC adapté… Outre cet axe de développement produit, “nous avons ouvert de nouveaux services bancaires que l’on ne proposait pas encore, comme l’acceptation par virement puis par prélèvement, raconte à mind Fintech Nicolas Benady, cofondateur et CEO de Swan. L’acceptation des paiements cartes, d’abord pour l’e-commerce, suivra en 2024 – grâce à un partenaire en cours de sélection.” Notre étude de cas : “Finance embarquée : comment Swan opère son développement international” Swan, qui permet à des acteurs non financiers de proposer des comptes et cartes de paiement, compte désormais 100 clients (contre 70 en début d’année). Avec son produit clé en main et non personnalisable, elle a commencé à cibler en particulier les start-up. “Désormais, nous essayons d’ajouter de la sophistication, de la profondeur produit, notamment avec plus de services bancaires comme la capacité d’avoir des comptes dans plusieurs pays, poursuit le CEO. Nous touchons donc des grandes scale-up comme Pennylane, Lucca ou Agicap, et nous commençons aussi à travailler avec des grandes entreprises, comme avec Carrefour.” Swan a en effet été sélectionnée pour un pilote pour un système de cashback. “Nous allons désormais aussi cibler les grands groupes sur tous les cas d’usage pour lesquels nous avons le plus de traction : logiciels de gestion comptable et financière, legaltech, softwares RH, assurances, marketplaces BtoB… “ 300 millions d’euros gérés par mois La société revendique plus de 7 milliards d’euros de transactions traitées depuis son lancement mi-2020, et elle gère actuellement 300 millions d’euros par mois – comme en janvier dernier, malgré une trentaine de clients signés entre-temps. “Un client en particulier faisait beaucoup de volumes et a enlevé une partie de son activité SEPA”, explique Nicolas Benady qui ajoute que “si le volume traité a stagné, le volume de cartes a augmenté”. Par ailleurs, les clients fraîchement signés n’apportent que peu de volumes, puisqu’ils utilisent souvent Swan pour mettre en place une activité de paiement inexistante auparavant. La majorité des volumes provient encore de France mais le fondateur évoque un “très fort démarrage sur l’Espagne”, lancée il y a six mois. Plus de la moitié des clients signés depuis janvier ne sont pas français. Swan compte 150 salariés et devrait doubler ses effectifs dans les deux ans, “en conservant 60 % de personnes dédiées à la tech et au produit, car cela fait partie de notre ADN”, prévient Nicolas Benady. Aude Fredouelle banking-as-a-servicefinance embarquéelevée de fondsopen banking Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Swan ouvre un bureau en Espagne et propose des IBAN locaux Finance embarquée : comment Swan opère son développement international