Orange Bank mise sur une politique d’acquisition client agressive

Après avoir été plusieurs fois retardé, le dispositif Orange Bank s’est enfin lancé, ce 2 novembre. L’offre est gratuite à condition que la carte bancaire soit utilisée au moins trois fois par mois. Sinon, elle est facturée 5 euros. Les paiements et retraits en euros sont gratuits et illimités mais les paiements cartes ou retraits hors zone euro sont facturés à hauteur de 2%. Des tarifs moins intéressants que chez N26 ou Revolut notamment. Les virements hors zone SEPA sont facturés 25 euros, et 15 euros pour un virement reçu. Les clients peuvent se faire envoyer un chéquier pour 5 euros. Orange liste aussi tous les frais pouvant être facturés en cas d’incidents de paiement.

Contrairement aux autres néo-banques disponibles dans l’Hexagone, de N26 à Revolut en passant par C-zam et Morning, Orange Bank offre une prime de bienvenue de 80 euros et 40 euros d’avantages pour les clients Orange et Sosh. Alors que le compte et la carte gratuite pèsent déjà dans les budgets des néo-banques, Orange ne lésine pas sur les coûts d’acquisition. Une campagne de publicité a été lancée en parallèle, notamment à la télévision.

L’offre 100% mobile avec carte bancaire et sans conditions de revenus intègre une solution de paiement mobile, grâce à un partenariat avec Wirecard, un service de catégorisation des dépenses et affiche en temps réel les transactions carte. L’application mobile a été développée avec Capgemini, précise Orange sur le site d’Orange Bank.

Lire : “offres bancaires low-cost : les acteurs traditionnels avancent leurs pions“