Accueil > Services bancaires > Paiements > BNPL : Alma lève 49 millions d’euros BNPL : Alma lève 49 millions d’euros La start-up spécialisée dans le paiement fractionné et différé Alma boucle une nouvelle levée de fonds pour se lancer dans plusieurs pays européens en 2021. Par Aude Fredouelle. Publié le 25 janvier 2021 à 7h00 - Mis à jour le 26 mai 2021 à 10h13 Ressources Moins d’un an après une levée en equity de 12,5 millions d’euros, la fintech Alma annonce ce 21 janvier avoir bouclé un nouveau tour de table de 49 millions d’euros en série B auprès de Cathay Innovation, Idinvest, Bpifrance via son fonds Large Venture, Seaya Ventures et Picus Capital. A cela s’ajoute pour financer sa croissance un encours de dette contracté auprès d’un mix d’investisseurs institutionnels (à hauteur de 70%) et d’investisseurs privés (à hauteur de 30%), qui s’élève à environ 21 millions d’euros. Fondée en 2017 et lancée en 2018 avec un produit de paiement fractionné, Alma propose aussi depuis 2020 du paiement différé (Buy now, Pay Later) (Lire notre dossier “le paiement différé à la Klarna arrive en France”). Depuis juillet 2020, elle s’est aussi alliée au fournisseur de mPOS Smile & Pay pour lancer une offre de paiement fractionné en magasin. Augmentation de 20% du taux de conversion En novembre 2020, son CEO Louis Chatriot expliquait à mind Fintech viser 4 000 clients (majoritairement sur le fractionné) d’ici la fin de l’année 2020. Parmi eux : Sensee, bobbies, Le Petit Lunetier… “Alma était historiquement positionnée sur les TPE / PME, indique désormais le CEO. Grâce à des développements techniques opérés en 2020, Alma a convaincu de gros acteurs du commerce comme La Fée Maraboutée, Kookai, KitchenAid ou encore Kusmi Tea. Cela été rendu possible grâce à des intégrations avec des solutions du e-commerce comme Salesforce.” Les taux d’utilisation d’Alma atteignent 30 à 40% chez certains de ses clients e-commerçants et son CEO évoque une augmentation du panier moyen qui peut aller jusqu’à 60% (selon les verticales) et une augmentation de 20% du taux de conversion. La société indique vouloir se lancer dans plusieurs pays d’Europe en 2021. “La priorité sera dictée par nos commerçants mais nous nous attendons à commencer par les pays limitrophes à la France, indique Louis Chatriot. Grâce à cette première phase, nous pourrons adresser les marchands locaux et, selon la traction, nous pourrons alors ouvrir des bureaux dans les pays concernés.“ Un milliard d’euros traités par an d’ici deux ans La société veut tripler ses effectifs (elle comptait une trentaine de collaborateurs fin 2020). Alma prévoit de traiter un volume annuel de paiements dépassant 1 milliard d’euros d’ici 2 ans. La société veut aussi développer de nouveaux produits, comme le paiement fractionné jusqu’à 12 fois, et accélérer la commercialisation auprès de plateformes de vente BtoB. Plusieurs nouveaux acteurs se sont récemment engagés sur le créneau du paiement fractionné, aux côtés des historiques Floa (ex-Banque Casino), Oney ou Cofidis. C’est le cas de Pledg, qui a annoncé en décembre 2020 son lancement dans huit pays européens. La start-up compte parmi ses clients Decathlon, Jules, ManoMano, Weekendesk, Odalys et Acuitis. En BtoB, la plateforme d’affacturage Finexkap a noué un partenariat avec Metro pour proposer une solution de paiement différé à ses clients. Aude Fredouelle levée de fondspaiement fractionné Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Oney lance du paiement différé et paiement en 12 fois