Accueil > Services bancaires > [Info mind Fintech] Pennylane confie sa filiale allemande à un ex-SumUp [Info mind Fintech] Pennylane confie sa filiale allemande à un ex-SumUp Alors que la comptatech Pennylane s’active en vue de la réforme de la facturation électronique en France, la société prépare en parallèle son lancement en Allemagne. La start-up vient d’y recruter le directeur général de sa filiale munichoise, Tobias Janiesch (ex-SumUp). Par Caroline Soutarson. Publié le 29 octobre 2025 à 12h02 - Mis à jour le 29 octobre 2025 à 16h03 Ressources L’outil de production comptable français Pennylane a franchi une nouvelle étape dans le cadre de sa stratégie d’expansion outre-Rhin. L’entreprise a placé Tobias Janiesch au poste de directeur général de la filiale allemande Pennylane GmbH. Arrivé au sein de la start-up en septembre 2025, selon son profil LinkedIn, Tobias Janiesch était auparavant VP product Europe pour le fournisseur britannique de solutions d’encaissement pour les petits commerçants SumUp. Son expérience profitera à Pennylane, qui s’est lancé dans l’encaissement en octobre 2025 (voir encadré). La société a également publié plusieurs offres d’emploi, notamment pour un responsable du service client de Pennylane GmbH, un partner success manager ou encore un senior product manager pour l’Allemagne, a repéré mind Fintech. Pennylane se lance dans l’encaissement avec Adyen Après le compte pro, l’initiation de virement, la mise à disposition d’IBAN français et de cartes physiques et virtuelles via la solution de finance embarquée Swan, ainsi que le lancement de l’avance de trésorerie avec Defacto, Pennylane s’est lancée, en octobre 2025, dans l’encaissement physique. La comptatech s’appuie cette fois sur Adyen pour proposer des terminaux de paiement (TPE) et compléter son offre autour de la gestion du paiement. “Chaque passage en caisse [sera] automatiquement synchronisé et lettré avec les factures correspondantes, éliminant toute ressaisie manuelle et toute tâche de réconciliation fastidieuse des solutions traditionnelles”, affirme la société. Le SoftPOS, initialement prévu pour 2024, arrivera dans un second temps. “Le SoftPOS est bien prévu côté produit et sera livré au premier trimestre 2026”, annonce la société à mind Fintech. Après la France, cap sur l’Europe continentale Lancée en 2020, Pennylane avait plusieurs fois répété son envie d’être solidement implantée en France avant d’envisager une expansion en Europe continentale. Il faut croire que c’est désormais chose faite, l’entreprise ayant créé une filiale munichoise en mars 2025, en parallèle d’une levée de fonds de 75 millions d’euros. À cette occasion, la comptatech a accueilli deux nouveaux fonds étrangers à son capital (Meritech Capital Partners et CapitalG, le fonds growth de Google). “En 2025, les fondateurs conservent le contrôle sur la gouvernance et la stratégie, notamment en termes de droits de vote au conseil d’administration”, précise la société sur son site. “Notre but est d’aller, demain, en Allemagne, au Benelux, en Espagne, en Italie… Et nous allons commencer par l’Allemagne”, avait confirmé le cofondateur et président Arthur Waller, en mai 2025, lors de l’événement Fintech R:Evolution, organisé par France Fintech. L’Allemagne est un marché intéressant pour la société, étant donné que la réforme de la facture électronique interviendra en 2027-2028. “Nous voulons que le produit soit prêt en Allemagne quand la réforme va vraiment entrer en vigueur là-bas”, affirmait Arthur Waller. L’entreprise mise également beaucoup sur la réforme similaire en France, qui entrera progressivement en application à partir de septembre 2026. Arthur Waller a indiqué à Forbes, en septembre en 2025, qu’il fallait “environ trois ans pour se déployer dans un nouveau pays” et que “des comptables allemands testent déjà notre solution”. 100 millions d’euros d’ARR en 2025 En France, Pennylane revendique plus de 4 500 cabinets d’experts-comptables et 500 000 entreprises utilisatrices de sa solution. À l’occasion de l’évènement Comptatech, organisé par Pennylane en juin 2025, Arthur Waller a indiqué que l’entreprise finirait l’année “avec un peu plus de 100 millions d’euros de revenus d’abonnements. Le business model est bien pérenne puisque, là où un outil de production comptable traditionnel gagne quelques euros par mois par dossier, Pennylane est proche des 20 euros (…) [grâce à] la partie outil de gestion, compte pro, etc.”. Caroline Soutarson automatisation comptablefinance embarquéegestion financièrenomination Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Pennylane propose de l’encaissement via Adyen Comment Fintecture a introduit l’initiation de paiement chez les commerçants Defacto accueille La Maison Partners et Blast à son capital La néobanque pour les pros Tide se lance en France Le financement des fintech françaises poursuit sa reprise Start-up à la loupe Comment Indy concurrence les néobanques pour les pros