Accueil > Services bancaires > Philippe Sanchis (Vialink) : “Pour le KYC des personnes morales, nous étendons nos efforts à la remédiation” Philippe Sanchis (Vialink) : “Pour le KYC des personnes morales, nous étendons nos efforts à la remédiation” Spécialiste du KYC avec une approche extensive, Vialink développe de nouvelles briques autour de la remédiation et de la biométrie. Par Antoine Duroyon. Publié le 17 février 2021 à 17h12 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h54 Ressources Vous avez décidé de vous attaquer au sujet de la remédiation KYC. De quoi s’agit-il ? Notre positionnement spécifique sur le marché, par rapport à des acteurs focalisés sur la vérification de l’identité, nous permet d’appréhender l’ensemble du cycle du KYC, de l’onboarding jusqu’à la signature électronique. De ce fait, nous traitons historiquement du flux. Depuis quelques mois, nous travaillons sur le sujet de la remédiation, qui porte sur le stock. Dans le cadre de ces campagnes de remédiation imposées par la réglementation, les établissements financiers doivent contrôler et mettre à jour les données de leurs clients. Il s’agit de projets complexes, coûteux et consommateurs de temps. Pour répondre à cet enjeu, nous avons dérivé une partie de notre plateforme, avec un premier projet tourné vers la remédiation des personnes morales. Nous automatisons une très large partie du processus, avec une analyse des données existantes, l’identification des éléments manquants et une complétion par le biais d’intégrations par API, notamment avec Infogreffe. Vous annoncez par ailleurs la sortie d’une solution de vérification d’identité à distance. Quel est votre objectif ? Vialink proposera en effet dans le courant du premier trimestre une solution de vérification d’identité biométrique (face matching, liveness). Avant même sa sortie, nous avons déjà contractualisé avec des acteurs fintech et traditionnels. Pour nous différencier de ce qui existe déjà sur le marché, nous avons fait plusieurs choix. D’abord, l’approche de base est celle du temps réel (bien que dans son cahier des charges soumis à consultation, l’ANSSI impose une intervention humaine systématique, ndlr). Ensuite, pour la vérification du vivant, nous avons préféré une technologie passive à une approche active (demander au client final de tourner la tête, d’effectuer des mouvements, de parler). L’utilisateur n’a aucune démarche à effectuer, car nous vérifions le vivant par d’autres moyens. Cela permet d’être le moins intrusif possible afin de ne pas affecter l’expérience client. Allez-vous demander la certification de l’ANSSI pour cette solution ? Je vais réserver ma réponse en fonction du cahier des charges final de l’ANSSI (attendu pour le mois de mars, ndlr) à propos duquel nous avons formulé des remarques. Il y aura un arbitrage entre l’intérêt de pouvoir être utilisé comme seule mesure de vigilance et l’impact, positif ou négatif, sur le parcours utilisateur. Antoine Duroyon biométrieKYC Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire KYC : le partage entre institutions financières se heurte encore à la régulation Entretien Philippe Sanchis (Vialink) : "la connaissance client, un enjeu économique majeur pour les banques"