Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Plus de la moitié des coffrets C-zam vendus n’auraient pas été activés Plus de la moitié des coffrets C-zam vendus n’auraient pas été activés Par Aude Fredouelle. Publié le 29 mars 2018 à 14h32 - Mis à jour le 29 mars 2018 à 14h32 Ressources Selon l’Agefi, si Carrefour Banque a réussi à écouler 180 000 coffrets de son compte en libre-service C-zam depuis son lancement l’année passée, plus de la moitié d’entre eux n’auraient pas été activés, “sans compter les tentatives d’ouverture frauduleuse”. L’Agefi cite un élu du personnel de Carrefour Banque, qui raconte “de gros soucis d’activation” : “il a fallu faire appel en urgence à une plate-forme de télé-opérateurs de Webhelp pour répondre aux questions des clients.” Selon la CGT de Carrefour Banque, le lancement aurait aussi été affecté par “le plan de départs volontaires et par le turn-over important qui ont un effet très négatif sur la production”. Depuis 2016, 616 personnes ont quitté l’entreprise (en brut), dont une partie via un plan de 246 départs volontaires, et les effectifs ont fondu de 15%, à 1 500 salariés. Fin février, Carrefour Banque revendiquait 115 000 clients C-zam, dont les trois quart n’avaient jamais souscrit un produit financier Carrefour Banque auparavant. L’Agefi, qui a eu accès à un document interne de Carrefour Banque, révèle également que le produit net bancaire de la société détenue à 60% par Carrefour et à 40% par BNP Paribas a reculé de 9% en France en 2017, à 298,5 millions d’euros. La marge d’intérêt a diminué de 11% et les commissions de 5%. Le résultat opérationnel courant est quant à lui en baisse de 5%, à 43 millions d’euros. Carrefour Banque a notamment essuyé une baisse des encours de prêts à la consommation et de rachats de crédits. Aude Fredouelle application mobilebanque de détailbanque mobilecarte bancaireinclusion financièrenéobanque Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind