Accueil > Services bancaires > Ross Garrett (Cloud Elements) : “Les banques travaillent encore à comprendre quels avantages tirer de l’open banking pour leurs activités BtoB” Ross Garrett (Cloud Elements) : “Les banques travaillent encore à comprendre quels avantages tirer de l’open banking pour leurs activités BtoB” Plateforme d’intégration d’API dans les écosystèmes numériques, Cloud Elements travaille sur de nombreux cas d’usages liés au paiement. Son chef de produit Ross Garrett revient sur l’une des réalités techniques derrière l’Open Banking. Par . Publié le 17 janvier 2020 à 14h57 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h56 Ressources Pourquoi le paiement est-il l’un des cas d’usage qui vous occupe le plus ? Probablement parce qu’il s’agit de ce que toute organisation cherche à moderniser en premier. Traditionnellement, les opérations liées au paiement sont réalisées par batch (lots) et gérées manuellement, ce qui est chronophage et empêche de travailler en temps réel. Cela a fait du “dernier kilomètre” des opérations de comptabilité un défi complexe à relever. Mais avec l’intégration d’API à leurs systèmes, les entreprises peuvent transformer totalement ce processus, et ainsi réaliser des traitements plus rapides, en temps quasi-réel, à travers des zones géographiques plus étendues et plus nombreuses qu’auparavant. Quelles évolutions constatez-vous sur le marché du paiement BtoB ? Nous observons une compétition croissante. Les fournisseurs de paiement “digital natives” modifient radicalement la façon d’interagir avec les clients corporate. Cela oblige les banques traditionnelles à rattraper leur retard si elles veulent maintenir ou accroître leurs parts de marché. C’est la même chose pour tout ce qui touche à la gestion de trésorerie : les solutions se rapprochent toutes d’une gestion en temps réel, d’autres cherchent à prédire un futur proche en se basant sur les données du passé, et les entreprises veulent connaître simplement leur situation consolidée… Pour tout cela, il y a des problématiques d’intégration d’API qui exigent d’être relevées, afin de permettre aux utilisateurs BtoB d’avoir un aperçu clair, en temps réel, de l’ensemble de leur trésorerie. Les fintech ont-elles des besoins ou des demandes différents des grandes institutions bancaires ? Je crois que les banques sont encore en train de travailler à comprendre les opportunités que peut leur apporter l’Open Banking, et l’intégration d’API diverses. D’un point de vue retail, les cas d’usages sont assez clairs, mais elles ne saisissent pas nécessairement bien, pour le moment, ce qu’elles peuvent en tirer côté banque d’entreprise. Les fintech comprennent plus vite et bougent plus rapidement aussi. Dans le fond, cela dit, elles cherchent à résoudre les mêmes problèmes conceptuels : stratégie de produit, rétention de consommateurs, réduction du churn, création d’une relation client durable… Les différences que l’on voit sont peut-être plus d’ordre technique : les fintech adopteront des services sur le cloud sans demander à les développer “on premise”. Et puis, elles ne chercheront pas à intégrer les nouveaux services délivrés par API à un legacy system comme celui d’une banque. Cloud Elements Création : 2012 Fondateurs : Atul Barve, Gary Gaessler, Mark Geene, Vineet Joshi Effectifs : 160 personnes Implantations : Denver, Etats-Unis (siège), Londres Clients : plus de 200, parmi lesquels Western Union, PaySimple, FastPay Pour aller plus loin : “L’état de l’Open Banking en 2019”, une étude de Cloud Elements. APIopen bankingsystème de paiement Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Open Banking : les trois quarts des banques vont au-delà des API DSP2 Open banking et crypto-actifs poseront de nouveaux défis de conformité et de cybersécurité en 2020 Visa rachète la fintech Plaid pour 5,3 milliards de dollars