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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Thibaut Schlaeppi (Opera Tech Ventures) : “Le fonds de capital-risque de BNP Paribas a investi dans la néobanque américaine Chime”

Thibaut Schlaeppi (Opera Tech Ventures) : “Le fonds de capital-risque de BNP Paribas a investi dans la néobanque américaine Chime”

BNP Paribas a lancé en 2018 un fonds de capital-risque baptisé Opera Tech Ventures, confié à la société de gestion BNP Paribas Capital Partners et destiné à investir en direct et de manière indirecte (fonds de fonds). Son directeur exécutif Thibaut Schlaeppi, rencontré au Paris Fintech Forum, décrit la stratégie d’investissement du fonds.

Par Aude Fredouelle. Publié le 04 février 2019 à 16h24 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h59
  • Ressources

Pourquoi créer un fonds de capital-risque plutôt que d’investir via les métiers, comme BNP Paribas l’a fait jusqu’ici ?

 Le fonds correspond à une composante supplémentaire dans les initiatives d’innovation chez BNP Paribas, qui deviennent de plus en plus tangibles et perceptibles. Cela permet de formaliser et de professionnaliser ce que l’on faisait déjà, avant tout en répondant aux besoins et aux enjeux que les start-up expriment. Avec ce fonds, nous adoptons le prisme du capital-risqueur ; il pourra toujours bien sûr y avoir des investissements “corporate development” – c’est-à-dire qui auront pour but de mettre en oeuvre des synergies pré-identifiées – mais nous apportons quelque chose qui provient de la dynamique du capital risque. Les start-up auront des interlocuteurs qui comprennent leurs enjeux et ce fonds permet de les mettre au coeur de l’offre. Le fonds a été créé au sein de la société de gestion BNP Paribas Capital Partners et il a été lancé en 2018.

Combien de collaborateurs travaillent sur ce fonds ?

Nous sommes pour l’instant quatre collaborateurs.

Quel en est le montant ?

Nous ne communiquons pas sur le montant. Pour nous, l’information la plus importante est sa stratégie.

“Opera Tech Ventures investira des tickets de 1 à 10 millions d’euros”
Thibaut Schlaeppi
Directeur exécutif de Opera Tech Ventures

Quels montants investirez-vous ? A quel rythme ?

Nous investirons uniquement de manière minoritaire, dans une recherche d’équilibre du capital qui serve l’intérêt de la start-up. Nous ne sommes pas dans une logique de M&A. Nous visons des séries A, B et C, sur des tickets de 1 à 10 millions d’euros. Nous excluons donc l’amorçage et nous souhaitons financer 3 à 5 start-up par an.

Quel est votre objectif de retour sur investissement ?

Nous ne communiquons pas sur un objectif de ROI, mais en revanche il est important de l’avoir. C’est un garant de l’alignement de nos intérêts avec celui des start-up et co-investisseurs.

Quels types de sociétés ciblez-vous ?

Nous voulons financer des projets qui ont le potentiel de transformer l’industrie financière, a fortiori là où BNP Paribas est actif. Nous jugerons les projets à la lumière de cet impact : des start-up qui transforment radicalement la manière d’opérer dans l’industrie, une technologie qui a une incidence ou modifie les conditions de marché. Nous voyons bien sûr déjà certaines sociétés émerger, en BtoC et BtoB : des néobanques, des sociétés actives dans la cybersécurité, la titrisation, le financement, le crédit, etc.

Quelle est votre cible géographique ?

Nous pouvons investir dans le monde entier.

Comptez-vous investir en lead systématiquement ?

Nous n’avons pas de philosophie arrêtée. Nous pourrons co-investir aux côtés d’autres VCs, en syndicat, être en lead ou non, etc.

Et pourrez-vous investir aux côtés d’autres banques ?

Tout est possible. Ce qui est important, c’est la dynamique du capital. C’est ce qu’on regarde en priorité : est-ce que la start-up a une histoire d’equity qui répond à ses enjeux ? Ensuite, la discussion est très pragmatique et l’on essaye de trouver la meilleure solution pour la start-up par rapport à ses besoins et objectifs.

Par quel biais allez-vous sourcer les start-up ?

Nous avons choisi de travailler avec des fonds de manière rapprochée. Nous avons investi dans les fonds Serena Data Ventures, Ventech China, Elaia PSL [le fonds d’ultra-amorçage PSL Innovation Fund, lancé par Elaia Partners, Auriga Partners et l’Université de recherche Paris Sciences et Lettres, ndlr], qui se penche sur la deep tech, le fonds israélien Viola Fintech et BlackFin Tech. Nous restons un fonds qui a avant tout pour objectif d’investir en direct et non pas en fonds de fonds. Mais c’est utile pour notre construction, pour la pénétration du marché et pour le travail d’écosystème, comme pour aiguiser l’intérêt des entrepreneurs.

“Opera Tech Ventures a investi dans les fonds Serena Data Ventures, Ventech China, Elaia PSL, Viola Fintech et BlackFin Tech”
Thibaut Schlaeppi
Directeur exécutif de Opera Tech Ventures

Ensuite, nous nous appuyons sur les autres composantes de l’open innovation de BNP Paribas, comme les accélérateurs. Enfin, notre sourcing provient aussi des métiers du groupe, qui voient beaucoup de start-up et nous invitent à les rencontrer, ou bien qui nous remontent des problématiques à propos desquelles nous pourrions identifier des start-up. Nous utilisons les ressources de BNP Paribas pour amplifier et améliorer notre portée.

Y-aura-t-il systématiquement création de synergies et de partenariats avec les métiers ?

Opera Tech Ventures est une entité investisseur complémentaire avec les métiers. Nous voulons bâtir les ponts entre les start-up et les métiers et notre objectif est de nous assurer que notre travail sert à la fois l’intérêt des start up et la transformation globale de BNP Paribas.

Avez-vous déjà réalisé des prises de participation ?

Nous avons réalisé un premier investissement en 2017 dans la néobanque américaine Chime, en participant à sa série C de 70 millions de dollars [la contribution n’avait pas été rendue publique à l’époque, ndlr]. Cette prise de participation a été effectuée en mettant en perspective l’exploration de potentiels projets communs avec notre entité IRB (International Retail Banking) et en particulier Bank of the West. Nous ne souhaitons pas encore communiquer sur  d’autres opérations.

Chime : 100 000 comptes bancaires ouverts chaque mois

Créée en 2013 à San Francisco, Chime a levé 112,5 millions de dollars à ce jour et compte parmi ses investisseurs Menlo Ventures (lead de son tour de table en série C), Crosslink Capital, Omidyar Network, Cathay Innovation… La levée de 70 millions de dollars en série C, annoncée en juin 2018 et à laquelle a participé Opera Tech Ventures, a valorisé la start-up autour de 500 millions de dollars.

Chime propose un compte courant, une carte de crédit et un compte d’épargne accompagnés d’une application bancaire et de fonctionnalités comme l’épargne automatique des arrondis. La néobanque, qui cible avant tout les millennials, n’a pas d’agrément bancaire complet et passe par un partenariat avec The Bancorp Bank. En janvier 2018, Chime a annoncé avoir dépassé les 750 000 comptes bancaires (contre 75 000 en janvier 2016) et les 2,5 milliards de dollars de transactions traitées. La start-up fait état d’un rythme de recrutement de plus de 100 000 nouveaux clients chaque mois. Le compte Chime est gratuit et la start-up assure se rémunérer avec les frais d’interchange.

Thibaut Schlaeppi

2018 – directeur exécutif de Opera Tech Ventures

2007 – 2017 : successivement chef de projet digital, business process manager, corporate managing consultant, directeur des services digitaux, directeur des relations start-up et IoT, directeur des relations start-up et investissements chez BNP Paribas Cardif

2005 – 2007 : consultant Finance chez Capgemini

Formation

2005 : master en sciences de l’information, université de Bologne

2004 : master d’informatique, Université Paris-Est Marne-la-Vallée

2003 : diplôme en gestion des ressources humaines, Université Paris-Est Marne-la-Vallée

2002 : DUT Télécommunications, université de Nancy

Aude Fredouelle
  • capital-risque
  • corporate venture
  • fonds d'investissement
  • néobanque

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