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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Titres-restaurant dématérialisés: quelles initiatives dans le paiement mobile ?

Titres-restaurant dématérialisés: quelles initiatives dans le paiement mobile ?

Depuis 2014, les titres-restaurant dématérialisés (TRD), qui se présentent sous la forme de cartes ou d’autres supports électroniques, coexistent avec les titres papier. Edenred, Up, Natixis Intertitres, Monetico Resto, Digibon, Lunchr et Resto Flash développent ces titres de paiement dématérialisés en mettant l’accent sur les services associés. Tour d’horizon d’un marché en pleine mutation. 

Par . Publié le 27 août 2018 à 16h27 - Mis à jour le 27 août 2018 à 16h27
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Le marché des titres-restaurant représente aujourd’hui un volume annuel de dépenses de plus de 6 milliards d’euros et connaît un taux de croissance de 2% chaque année. 4 millions de bénéficiaires utilisent les titres-restaurant lors de leurs pauses-déjeuner. Si la version papier reste prédominante, les titres dématérialisés constituent désormais 15% des titres émis, selon CONECS, opérateur technique universel en charge de l’acquisition et du routage de transactions de titres-restaurant dématérialisés. La société est détenue à parts égales (25% chacun) par Edenred, Up, Sodexo Pass France et Natixis Intertitres. 
 
Selon ses promoteurs, le titre-restaurant dématérialisé (carte titre-restaurant, portefeuille électronique) offre des avantages aussi bien au salarié qu’à l’employeur : facilité de gestion et d’utilisation (contrôle du solde en temps réel, possibilité de commander en ligne), assurance contre la perte et le vol, accélération du délai de remboursement (sous 48 heures contre un mois pour la version papier)… 

Comme pour les titres papier, les titres dématérialisés sont soumis au plafond journalier fixé à 19 euros par la réglementation. La possibilité de dépenser au centime près est néanmoins présentée comme une avancée, avec 80 euros d’économies estimées par an par bénéficiaire. “Le montant moyen d’une transaction s’élève à 10,50 euros. Le titre papier a quand à lui, en moyenne une valeur faciale de 7,70 euros”, détaille Vincent Toche, président de CONECS.

Si le passage à la dématérialisation et au digital séduit de plus en plus les employeurs, les salariés, eux, font encore de la résistance. “Les premiers promoteurs sont les DRH puisque c’est plus simple pour le transport et la distribution. De nombreux bénéficiaires préfèrent encore les titres papier qui selon eux sont plus faciles d’utilisation. La carte oblige le bénéficiaire à respecter la réglementation”, confie Jacques-Yves Harscouët. 

C’est dans cette optique que Sodexo, autre acteur historique, propose l’option Click and Choose, qui permet au salarié de choisir, mois après mois, entre le support papier ou la carte Pass Restaurant. “Nous avons pour objectif de pouvoir offrir à un nombre croissant d’entreprises nos solutions digitalisées, jusqu’à 100% de nos clients dans un avenir à 3 ans”, indique François Podeur, directeur général Avantages et Récompenses chez Sodexo. 

Le portefeuille électronique comme solution au plafond légal

Pour Julien Tanguy, directeur général d’Edenred France, “ce n’est pas la carte qui va faire la différence mais plutôt les services associés mis en place. C’est cela qui va provoquer l’accélération du digital. Il faut accompagner l’évolution des modes de consommation, on ne peut pas rester sur le titre papier”.

Dans cette perspective, Edenred (carte Ticket Restaurant) a développé son offre de paiement mobile en s’associant à Apple Pay et Samsung Pay. Cet acteur, qui propose ses titres-restaurant depuis 1962, prévoit de se rapprocher d’autres wallets bientôt disponibles en France, dont Google Pay d’ici à la fin de l’année. Par ailleurs, Edenred a noué divers partenariats avec des acteurs de la livraison et du click and collect comme Rapidle, DejBox et Deliveroo. En choisissant l’option de paiement Tickets Restaurants, les clients sont ensuite basculés sur l’application My Edenred. Une fois identifiés, les clients peuvent ainsi régler leur commande directement depuis cette dernière. En toile de fond, la plateforme de prépaiement PrePay Solutions, coentreprise détenue par Edenred et Mastercard, gère les transactions en ligne depuis le début de l’année 2018. 

“1,75 million de salariés dans 65 000 entreprises, dont 90% comptent moins de 50 salariés, utilisent aujourd’hui Ticket Restaurant”, ajoute Julien Tanguy. Leader sur le secteur, Edenred détient 37% de parts de marché.

Environ 600 000 personnes, soit un tiers des bénéficiaires, ont déjà basculé sur la version dématérialisée
Julien Tanguy
Directeur Général Edenred France

Natixis Intertitres, qui propose une version papier (Chèque de Table) et une carte titre-restaurant dématérialisée (Apetiz), s’est elle aussi tournée vers le paiement mobile avec Apetiz+. Cette application est en phase de test depuis plusieurs mois auprès “d’environ 300 commerçants en région parisienne et ce, jusqu’à la fin de l’été”, précise Nicolas Chatillon, Deputy-CEO Natixis Payment, Head of Issuing & prepaid solutions. “Nous suivons une approche client et non pas produit. Nous voulons laisser au client le libre choix et apporter un plus en termes de sécurité, d’usage et de qualité de service”, ajoute Nicolas Chatillon. 

comment les émetteurs de cartes se rémunèrent

Les émetteurs de titres restaurants utilisent les même leviers de rémunération. Le premier levier correspond au volume de titres émis. Les prix varient selon la taille de l’entreprise et donc du nombre de salariés à équiper. Le deuxième levier s’apparente aux commissions facturées aux restaurateurs. Lunchr et le groupe UP facturent 3,5% aux commerçant affiliés.
Les commissions de Resto Flash, qui se rémunère uniquement par ce biais s’élèvent à 1,8% et sont plafonnées à 189 euros par mois et par commerçant. Edenred facture aux commerçants pour les titres dématérialisés une commission d’apport d’affaires (3,3%), les frais d’autorisation des transactions (0,5%), ceux des infrastructures bancaires (0,03%) et des frais de gestion (2 euros).
Pour sa carte Apetiz, Natixis Intertitres facture une commission variable de 3,80% aux commerçants ainsi que 0,03 euros sur chaque transaction. Natixis Intertitres prend 2 euros de frais de gestion. Edenred possède un troisième levier de rémunération. Il s’agit des intérêts générés par les transactions avant le remboursement aux restaurants. Toutefois, il s’agit là d’une rémunération très faible due aux taux bas et au raccourcissement du délai de remboursement.

Régler le complément avec son wallet

Si un déploiement massif n’est pas encore d’actualité, la société du groupe BPCE souhaite offrir une combinaison de services pour simplifier l’usage et l’expérience client. “Ce qui est innovant c’est d’offrir un triptyque de solutions : une application mobile, une carte et un compte wallet pour le complément”, estime Nicolas Châtillon. C’est ainsi que le groupe se différencie de ses concurrents en offrant au salarié la possibilité de régler un complément par le biais d’un portefeuille électronique (via la plateforme S-Money) sans avoir besoin de recourir aux espèces ou à la carte bancaire. La filiale de Natixis affirme par ailleurs que les cartes Apetiz représentent désormais 20% de ses titres-restaurant distribués.

De son côté, le groupe Up souhaite également, dans un avenir proche, développer une offre de paiement mobile en donnant la possibilité à ses clients de payer les compléments via un wallet, si le solde n’est pas suffisant ou si le plafond journalier est atteint. L’entreprise a obtenu en juin 2018 le statut européen d’Établissement de Monnaie Électronique (EME) et a donc la possibilité d’émettre, de gérer et de mettre à disposition de la monnaie électronique. 

“Cela permettra de passer outre les TPE et d’offrir la possibilité d’instaurer un lien de confiance entre le commerçant et le client. Nous avons notre propre serveur d’autorisation qui vérifie que le compte est approvisionné. Chaque point d’acceptation est en circuit d’achat fermé, en contrat directement avec nous”, explique Jacques-Yves Harscouët, Directeur général France du groupe Up. 

Cet acteur (ex-Chèque Déjeuner) se place aujourd’hui en seconde position sur le marché avec une part de marché d’environ 36%. Émettrice des titres et cartes Chèque Déjeuner, la société coopérative et participative compte aujourd’hui 40 000 entreprises clientes et un volume annuel de transactions de 1,7 milliard d’euros. Son offre dématérialisée représente aujourd’hui 15% des titres émis.

Resto Flash permet de commander et de se faire livrer

Créé en 2011, Resto Flash développe pour sa part une solution de dématérialisation du titre-restaurant entièrement sur mobile. La société souhaite désormais aller plus loin. “Nous avons construit un réseau basé sur une technologie qui offre plus de possibilités et de flexibilité que les autres titres dématérialisés. Nous venons d’avoir la confirmation de l’octroi du brevet européen”, révèle Emmanuel Rodriguez-Maroto, co-fondateur de Resto Flash.

Il s’agit pour cet opérateur de se positionner sur le terrain du “paiement immédiat”. Le client tape le montant de sa note sur l’application mobile, sélectionne le restaurant géolocalisé puis valide le paiement sans avoir à sortir de table. Si le montant dépasse le solde disponible ou le plafond journalier, le complément sera prélevé automatiquement sur la carte bancaire enregistrée. 

Resto Flash développe également des services associés à son offre mobile comme la possibilité de commander, de se faire livrer et même d’envoyer de l’argent à un collègue pour ensuite faire un paiement groupé. La société affirme par ailleurs que sa solution mobile pourra être utilisée chez tous les commerçants à partir de septembre 2018. “Le marché n’est pas entré dans la transformation numérique parce que l’offre n’est pas adaptée. Nous n’en sommes qu’au début”, conclut Emmanuel Rodriguez-Maroto. 

Le paiement mobile, comme pour tous les secteurs, est amené à prendre une place majeure sur le marché des titres-restaurant. “D’un point de vue technique , que l’on paye en sans contact ou par mobile, c’est une transaction assez neutre”, explique Vincent Toche. Et d’ajouter : “l’enjeu pour les émetteurs consiste à créer un écosystème qui rend le paiement mobile plus sexy que le paiement sans contact”. 

la carte passe-partout de lunchr

Lunchr a été lancé fin 2016 par Loïc Soubeyrand. Après avoir déployé une plateforme permettant de commander ses repas en avance, la fintech s’est tournée vers l’émission de titres restaurant début 2018. Pour se démarquer sur ce marché dominé par Edenred, Up et Natixis Intertitres, Lunchr n’adopte pas le même modèle que ses concurrents puisque ses titres-restaurants passent par le réseau Mastercard. Les autres émetteurs de titres passent eux par un réseau privatif et les terminaux des commerçants doivent être mis à jour pour pouvoir accepter les paiements lorsqu’une nouvelle carte est mise en circulation. 
Ce n’est pas le cas de Lunchr dont la carte fonctionne comme une carte bancaire classique. Par ailleurs, Lunchr permet de commander en équipe, de payer individuellement son repas et de bénéficier de réductions. Selon le nombre de personnes concernées par la commande, le montant de la réduction peut atteindre 30%. 
Depuis le lancement, chaque salarié a obtenu 18% de réduction en moyenne, indique la société.  Côté rémunération, l’entreprise applique un modèle similaire à celui de ses concurrents. Selon la taille de l’entreprise, Lunchr facture à partir de 5 euros par carte émise ainsi que des frais de gestion d’un euro par mois et par bénéficiaire. En ce qui concerne les commerçants partenaires, la start-up s’aligne sur le marché et prélève une commission de 3,5% ainsi qu’une partie des frais d’interchange. En 2018, Lunchr a réalisé une levée de fonds de 11 millions d’euros auprès d’Indivest pour financer sa croissance et renforcer son équipe. 

 

Cliquez sur le tableau pour l’agrandir et le voir en intégralité (PDF) 

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