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Accueil > Services bancaires > Yves Tyrode : “Le pôle innovation de BPCE va créer de nouveaux business models”

Yves Tyrode : “Le pôle innovation de BPCE va créer de nouveaux business models”

La direction du digital de BPCE, chapeautée par Yves Tyrode, vient d’être réorganisée au profit de trois pôles : le digital, la data et l’IA, et enfin, un nouveau pôle innovation qui sera dédié à la création de nouvelles sources de revenus et de nouveaux business models pour BPCE. Yves Tyrode commente pour mind Fintech cette étape dans la transformation numérique du groupe.

Par Aude Fredouelle. Publié le 27 novembre 2020 à 16h42 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h54
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Vous avez annoncé en novembre une réorganisation du dispositif digital chez BPCE. Pourquoi cette refonte ?

Je suis arrivé il y a quatre ans chez BPCE en tant que directeur général chargé du digital, et nous entamons avec cette réorganisation la troisième étape du travail de transformation digitale que j’ai initié. La première a consisté, pendant les deux premières années, à structurer un dispositif digital pour le groupe, en se concentrant tout particulièrement sur la banque de détail (Banque Populaire et Caisse d’Épargne). Nous avons monté une équipe d’experts, rassemblé les équipes IT dans la 89C3 Factory, et nous avons pu développer certaines améliorations pour les applications mobiles, pour la digitalisation des crédits immobilier et consommation… 

Il y a deux ans, nous avons enclenché la deuxième étape avec l’arrivée à la tête du groupe de Laurent Mignon. Nous avions désormais un dispositif digital opérationnel et nous nous sommes demandés comment l’intégrer au cœur des métiers. Nous avons lancé le projet “digital inside” en binôme avec Christine Fabresse, qui est à la tête des métiers banque et assurance. Le postulat de base est que nous n’avons pas besoin d’une banque en ligne à part et que nous voulons proposer le digital de manière intégrée dans les métiers bancaires. Pour tous les projets, nous créons désormais des binômes avec un business owner du métier et un product owner de l’équipe digitale. Nous avons aussi créé une cellule UX pour l’ensemble du groupe afin que nous ayons des interfaces communes avec les mêmes logiques de parcours sur les sites, applications ou interfaces collaborateurs. 

Cette deuxième étape a aussi été l’occasion de commencer à ouvrir le sujet de la data, à la demande de Laurent Mignon, et de commencer à utiliser l’IA en passant à l’échelle. Il ne s’agit plus seulement de toucher les métiers risques ou conformité, mais aussi les conseillers et leurs clients, pour automatiser des tâches comme l’analyse de documents, enregistrer des gains de productivité, augmenter le business… Nous développons par exemple l’automatisation de l’analyse de documents avec extraction de données, qui servira pour tous les produits du groupe. Nous réfléchissons aussi aux outils pour les conseillers, afin qu’ils sollicitent les clients au bon moment. Et nous avons mis en place un réseau de responsables data dans les établissements du groupe pour évangéliser autour de ces sujets.

Nous ouvrons aujourd’hui une troisième étape avec cette nouvelle direction innovation digital et data composée de trois pôles, qui a pour vocation de préparer le plan stratégique à venir, qui sera communiqué l’été prochain. Nous ne misons plus sur la construction de nouveaux produits digitaux mais sur leurs déploiements à grande échelle et leur fonctionnement au jour le jour.

Votre direction Innovation, Data et Digital, compte désormais trois pôles : le “digital client”, qui poursuit les travaux de digitalisation des services du groupe, un pôle Data et IA sous la houlette de Luc Barnaud, ainsi qu’un nouveau pôle “Innovation”. En quoi consiste cette nouvelle activité ?

En effet, le pôle digital demeure, puisqu’il est devenu une activité pérenne au sein de la banque. Il est dirigé par Emmanuel Puga Pereira, qui a pour objectif de travailler en mode “digital inside”, mais aussi d’aller plus loin. Nous avons beaucoup travaillé jusqu’ici sur les clientèles grand public et nous voulons débuter la digitalisation des entreprises et des professionnels.

Nous allons aussi accélérer la transformation data, avec Luc Barnaud (qui était depuis 2017 chief digital and techology officer de Natixis), qui nous rejoint à la tête de ce pôle. Il va créer une filière data et IA avec des experts et des modes de fonctionnement au service de tous les métiers, au même titre que ce que l’on a fait sur le digital. 

Et le troisième pôle, baptisé “Innovation”, est une nouveauté. Il s’agit de travailler sur les nouveaux business models, les nouvelles activités dans lesquelles on peut investir en complément des activités bancaires et assurantielles classiques pour développer notre PNB ou prendre les sujets d’une manière différente. C’est un pôle plus entrepreneurial, qui pourra par exemple comporter une dimension de capital-risque ainsi que des acquisitions. Mais nous ne visons pas des projets d’innovation avec des start-up. Nous voulons tout de suite passer à l’échelle et avoir un impact direct sur les offres du groupe avec des initiatives nouvelles, innovantes, qui s’appuieront beaucoup sur l’écosystème externe. Ce pôle est dirigé par Frédéric Burtz, qui gérait auparavant le digital et la data du groupe au sein de la Factory.

Quel sera le budget de ce pôle innovation ?

Le budget fera partie des éléments qui seront discutés dans le cadre du plan stratégique. 

Vous évoquez la possibilité de réaliser des acquisitions. Le groupe n’a-t-il pas été échaudé par l’échec du rachat de Fidor ?

Lorsqu’on réalise des acquisitions, on sous-estime souvent la dimension culturelle et le go-to-market. D’où le choix de Frédéric Burtz pour diriger cette entité, car il est un très bon connaisseur des écosystèmes technologiques. 

Combien de collaborateurs compte la direction Innovation, Data et Digital ?

Nous sommes une bonne centaine de collaborateurs : product owners, spécialistes UX, data scientists. Nous travaillons en lien avec les métiers bancaires. Et cela n’englobe pas l’usine 89C3 qui, elle, compte plusieurs centaines de développeurs.

Aude Fredouelle
  • transformation digitale

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