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Accueil > Parcours de soins > L’ALTIR opte pour le cloud AWS pour ses données de santé

L’ALTIR opte pour le cloud AWS pour ses données de santé

En 2020, l’Association Lorraine pour le Traitement de l'Insuffisance Rénale (ALTIR) a remplacé son dossier patient informatisé, passant d’une solution interne à une solution cloud externe. Avec un enjeu-clé : sécuriser les données de santé des patients. Bilan du projet avec Ivan Fombaron, chef de projet cloud pour l’ALTIR, et Maxime Bire, responsable cloud pour SCC.

Par Sandrine Cochard. Publié le 24 novembre 2021 à 6h44 - Mis à jour le 08 mars 2022 à 16h59
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Comme de nombreux organismes de santé, l’ALTIR s’appuie sur une solution de dossier patient informatisé (DPI) pour saisir et stocker chaque jour les données de santé des patients. Mais sa solution, développée en interne et hébergée sur site, commence à montrer ses limites. “Les serveurs étaient affectés par des problèmes d’alimentation électrique qui provoquaient des pannes”, se souvient Ivan Fombaron, chef de projet cloud pour l’ALTIR. L’association décide alors de remplacer son DPI et d’augmenter par la même occasion la disponibilité et la fiabilité de ses accès. “Le choix s’est naturellement porté vers un hébergement cloud puisque les ressources nécessaires pour mettre à niveau notre infrastructure étaient démesurées si nous faisions tout en interne.”

Essentiel : Le cloud souverain

Certification HDS et agilité parmi les objectifs

Pour choisir parmi les fournisseurs de cloud, l’ALTIR se fixe 4 grands objectifs :

  • Performance : la solution retenue devra augmenter la disponibilité et la résilience de la plateforme,
  • Autonomie : l’équipe technique interne de l’Altir souhaite être en maîtrise du projet, sans dépendre d’un prestataire, quitte à monter en compétences,
  • Agilité : être capable de suivre la croissance de ses activités, avec l’ajout de nouveaux services facilement,
  • Sécurité : le cloud retenu doit être conforme à la certification Hébergement de données de santé (HDS).

Après une étude lancée en avril 2020 pour comparer les différents acteurs (au niveau fonctionnel, financier et des garanties HDS), l’ALTIR opte en juillet pour SCC, un intégrateur de solutions cloud proche de la CAIH et partenaire d’Amazon Web Services (AWS). “Pour nous, il était important d’avoir une maîtrise de l’infrastructure, de disposer des ressources nécessaires et de déployer rapidement”, souligne Ivan Fombaron. Le critère financier pèse également dans la balance, même si aujourd’hui l’ALTIR et SCC ne souhaitent pas communiquer le montant du budget total du projet (“moins de 10 millions d’euros”, selon SCC). “Nous avons été convaincus par la possibilité de réserver des machines virtuelles sur plusieurs années, afin d’optimiser les coûts, et le calibrage précis de l’infrastructure, afin de disposer d’un juste prix pour un juste service, avec les ressources adaptées.”

Un socle technique basé sur du stockage et de la puissance de calcul

Ivan Fombaron, chef de projet cloud pour l’Altir

Le projet démarre dès juillet. “Nous avons commencé par définir comment accompagner les équipes de l’ALTIR en phase amont pour aligner les compétences de chacun : SCC comme fin connaisseur des solutions AWS et l’ALTIR comme acteur du déploiement du nouveau DPI”, explique Maxime Bire, Responsable Cloud pour SCC. DPI dont SINED est l’éditeur.

Cette première phase impulse de nouveaux process et une planification en mode agile. La seconde phase arrive très vite, avec la mise à disposition des machines virtuelles et la conception du socle technique, en plusieurs étapes. “Il y a d’abord eu la mise en place d’un socle réseau. Cette partie constituait déjà un défi puisque, par définition, le cloud nécessite d’être sécurisé. Les différentes briques de sécurisation du réseau était un enjeu capital pour nous, d’autant qu’il s’agit de données de santé qui transitent !, souligne Ivan Fombaron. La sécurisation de toute cette partie réseau et environnement réseau nous a pris un certain temps, il fallait que les choses soient carrées avant d’être accessibles aux utilisateurs.” Une brique de stockage (S3) et une brique pour la puissance de calcul (Amazon EC2) complètent ce socle technique. “Pour le coup, les calculs faits par SCC étaient précis puisque la puissance de calcul correspond exactement à ce qui était prévu, donc tout fonctionne comme attendu”, se félicite le chef de projet de l’ALTIR. L’association dispose aujourd’hui de 10 machines virtuelles.

“Techniquement, le socle réseau est au cœur des démarrages dans les solutions cloud, précise Maxime Bire. C’est le nerf de la guerre : s’il n’y a pas de réseau, il n’y a pas d’accès au cloud ! Il y a différentes façons de procéder, selon les besoins réels des clients en termes de performances et de sécurisation. Le socle de l’application pour l’ALTIR repose sur une architecture classique, avec du multi tiers sur des instances de machines virtuelles.” Le tout implémenté en moins de deux mois.

Migration simultanée sur les 13 sites de l’ALTIR

Le déploiement a lieu en septembre 2020, simultanément sur les 13 sites de l’ALTIR répartis en Lorraine. “C’était une volonté de notre part, pour éviter de faire cohabiter deux dossiers patients informatisés, explique Ivan Fombaron. Aujourd’hui, l’ancien DPI est en lecture seule et le nouveau est complètement utilisé.” La réversibilité était un point important mais la migration s’est faite sans accroc.

Après la migration, un architecte réseau d’AWS a formé l’ALTIR à la gestion de son nouvel environnement. “On a fait une revue d’infrastructure. Tout ce qui avait été mis en place par l’ALTIR a été revu point par point afin de voir comment l’environnement pouvait être amélioré et sécurisé”, explique Ivan Fombaron. De son côté, SCC est resté en support technique permanent et a aiguillé l’ALTIR vers des formations pour faire monter son équipe IT en compétences. “Outre les journées de formation suivies par l’équipe, l’accompagnement d’AWS et SCC a été très formateur. Nous faisions la configuration avec SCC, il y donc eu un transfert de compétences direct”, poursuit Ivan Fombaron. Résultat : une gestion informatique facilitée pour l’ALTIR.

Les bénéfices tirés par l’ALTIR

Plus d’un an après le déploiement de la nouvelle solution, Ivan Fombaron liste 6 bénéfices, en adéquation avec les objectifs fixés en préambule du projet :

Agilité : “Auparavant, il fallait des semaines pour déployer de nouveaux services. Désormais, nous pouvons le faire en quelques heures grâce à l’agilité dont nous disposons sur AWS, constate Ivan Fombaron. Cela a été particulièrement utile récemment lorsque nous avons dû lancer un nouveau service rapidement. Nous n’aurions pas pu le faire si nous étions encore dans notre centre de données sur site.”

Performance : “En un an, sur les 10 machines initialement prévues, nous n’avons pas eu un seul problème. On a un taux de disponibilité de 100%.” Un atout qui garantit un maintien du service, sans interruption. “Avant, pour ajouter de la capacité, nous devions arrêter le système pendant plusieurs heures. Aujourd’hui, entre le moment où on décide d’un besoin et le moment où la machine est déployée, il s’écoule 1h.” Un time-to-market fortement réduit.

Usage : la solution est aujourd’hui utilisée à 100% par les 160 utilisateurs finaux sur les 13 sites de l’ALTIR (médecins, infirmières, techniciens biomédicaux). “C’est une satisfaction. Quant aux nouveaux services déployés depuis, et hébergés chez AWS, ils sont très appréciés et très largement utilisés ! Cette infrastructure a été mise à l’épreuve pendant le confinement, avec succès ! Les utilisateurs ont pu faire du télétravail de manière bien plus simple que ce qui aurait été possible avant.”

Autonomie : “D’un point de vue ingénieur système réseau, on comprend la logique derrière la solution. Et lorsqu’on a compris la logique, cela simplifie grandement le travail et cela nous permet d’être totalement autonomes aujourd’hui.” Autre source de réjouissance : la technicité requise pour gérer la solution est valorisante pour les informaticiens de l’ALTIR. “Nous ne sommes pas seulement consommateurs de services, nous sommes aussi acteurs de la solution et cette autonomie était très importante pour nous. SCC nous a bien accompagnés pour nous rendre autonomes et de ce point de vue, c’est vraiment une réussite.”

Sécurité : “Nous gérons, stockons et transférons des données de santé, donc nous n’avions pas le choix : il fallait que notre hébergeur soit certifié HDS, cela était même le critère principal. Aujourd’hui, AWS est hébergeur de données de santé, c’est une vraie tranquillité d’esprit. On travaille avec notre DPO sur le maintien à jour de la mise à disposition des documents de la certification AWS. Nous pouvons transmettre ces documents à la HAS à tout moment.” Quant au spectre du Cloud Act, Maxime Bire le balaie d’un revers de main : “Oui ce sont des acteurs américains, oui ils peuvent être soumis par les autorités américaines à mettre leurs données à disposition. Mais ces sociétés ne sont tenues de ne fournir que ce qu’elles ont à disposition. À partir du moment où le client qui héberge ses données les chiffre avec ses clés, ses propres solutions de chiffrement, AWS ne pourra transmettre que des données qui sont chiffrées, donc inexploitables.”

Coûts : SCC a aidé l’ALTIR à rationaliser ses coûts d’exploitation du cloud après la migration initiale. “La comptabilité de SCC envoie chaque mois à la comptabilité de l’ALTIR un rapport d’usage de nos machines, pour suivre nos consommations mensuelles. Et l’enveloppe financière est tenue”, confie Ivan Fombaron.

“L’intérêt des solutions cloud est de pouvoir déployer des ressources sans engagement mais aussi de gagner en agilité, en ajustant les ressources si besoin. Cette souplesse est particulièrement pertinente lorsque l’on lance de nouveaux produits et que l’on n’a pas l’historique des performances. Dimensionner des ressources dans la durée permet de se projeter sur une taille, une durée et des mécaniques d’optimisation financière”, conclut Maxime Bire.

Prochaine étape : vers le 100% cloud

L’Altir a décidé d’implémenter l’ensemble de ses nouveaux services et applications sur AWS, en commençant par une nouvelle solution de gestion administrative des patients (GAP) permettant de suivre chaque mouvement du patient, depuis son admission jusqu’à sa sortie et la facturation des actes. Ce nouveau service devrait être déployé mi-février 2022. Pour cela, deux nouvelles machines virtuelles ont été mises en route en environnement de test tout récemment. “Globalement, on est sur un rythme de 5 à 10 nouvelles machines virtuelles par an. L’objectif final est bien de migrer la totalité de nos services et de consolider le bloc utilisé, affirme Ivan Fombaron. Aujourd’hui, tout nouveau service est déployé dans la solution mise en place. On n’hébergera plus localement, sauf cas très exceptionnel.”

L’ALTIR

Association Lorraine pour le Traitement de l’Insuffisance Rénale à but non lucratif, régie par la loi de 1901, l’Altir a été créée en 1972 afin de développer les moyens de traitement des malades atteints d’insuffisance rénale, d’informer et de sensibiliser l’opinion quant aux possibilités de mise en place des moyens techniques et plus généralement de mettre en œuvre tous moyens propres à favoriser la recherche, l’étude et le traitement de l’insuffisance rénale.

L’ALTIR compte 13 sites répartis en Lorraine, dont le siège est le centre de Vandoeuvre-Brabois, et 180 salariés.

Sandrine Cochard
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