Le gouvernement annonce le renforcement des effectifs de G-Med pour la certification des DM

La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, Agnès Pannier-Runacher, s’est exprimée lors d’une courte allocution à l’occasion de la 5e journée des start-up innovantes du dispositif médical, organisée le 14 mai à Paris par le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales (Snitem). Selon elle, l’industrie du DM doit relever plusieurs défis, le premier étant d’ordre réglementaire, à un an de l’entrée en vigueur des nouveaux règlements européens. Estimant “légitime” l’inquiétude des fabricants, elle a annoncé le “recrutement d’une vingtaine de personnes” pour renforcer les équipes du G-Med (une activité du LNE, Laboratoire nationale de métrologie et d’essais, devenue une filiale en août 2018), le seul organisme notifié habilité en France à délivrer le certificat CE pour les DM. “Les recertifications vont demander du temps” mais “l’enjeu est de taille”, a souligné Agnès Pannier-Runacher.

À noter : La secrétaire d’État a également déclaré vouloir préserver le crédit impôt recherche, “600 M€ pour la santé”, et a rappelé l’existence des fonds medtech (“150 M€”) et Patient autonome (“63 M€”) ainsi que du forfait innovation. Elle invite les start-up à “candidater à chaque nouvelle vague” d’appels à projets du Health data hub : de nouveaux seront lancés “dans les prochains mois”. Convaincue que “la France a tous les atouts pour devenir leader mondial du DM”, elle a conclu : “dans trois ans, je voudrais que lancer un produit en France devienne une évidence”.