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Accueil > Parcours de soins > Organisation > TENDANCES 2025 – Comment la prévention s’ancre dans les parcours de soins

TENDANCES 2025 – Comment la prévention s’ancre dans les parcours de soins

mind Health décrypte 10 tendances qui marqueront l'année 2025. La prévention est devenue incontournable dans un contexte de vieillissement de la population et d'augmentation de l'incidence des maladies chroniques et des cancers. Les modèles de prévention doivent désormais démontrer leur valeur pour s'ancrer durablement dans les parcours de soin.

Par Clarisse Treilles. Publié le 28 janvier 2025 à 8h00 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 17h17
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mind Health rappelait l’an passé que la prévention constitue le premier axe de la feuille de route du numérique en santé 2023-2027. Cette thématique couvre des thématiques assez larges, de la santé mentale aux addictions, en passant par la “santé globale” (one health), l’éducation thérapeutique et le sommeil. La démonstration de sa valeur sera un enjeu clé en 2025.

Signaux forts et faibles

  • Le premier accélérateur dédié à la prévention a vu le jour en décembre 2023 à PariSanté Campus, avec le soutien de Bpifrance. Ce programme d’accompagnement est associé à un fonds d’investissement, afin de favoriser la croissance durable des start-up françaises de l’e-santé et créer une véritable filière. 20 start-up font partie de la première promotion.
  • L’Agence de l’Innovation en santé (AIS) a présenté en août 2024 une stratégie d’accélération sur le volet de la prévention, fruit de plusieurs mois de concertation avec les ministères affiliés, de la Santé, de l’Économie, ainsi que de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Les axes retenus concourent à démontrer les bénéfices médico-économiques et organisationnels réels, en vue de solidifier des filières industrielles à long terme. Ce programme est financé à hauteur de 170 M€.
  • L’AIS a également lancé l’appel à projets (AAP) “Challenge prévention : démonstration de la valeur des innovations en vie réelle”. Sa première relève était fixée au 10 décembre dernier. Les projets doivent porter sur l’une de ces thématiques : lutte contre l’infertilité, santé de l’enfant, santé mentale, prévention de la perte d’autonomie, maladies chroniques, promotion de comportements favorables à la santé, vaccination et maladies rares.
  • L’Igas a publié un rapport sur la prévention en novembre 2024 qui propose la mise en place d’un financement des actions de prévention primaire des établissements de santé.
  • La plateforme Mon espace santé (MES) intègre de nouveaux parcours de prévention dédiés à la grossesse et aux maladies chroniques. Une expérimentation a lieu jusqu’en mars 2025 sur les maladies chroniques, visant trois pathologies : la maladie de Parkinson, le diabète et l’insuffisance rénale. L’objectif est d’analyser l’impact de MES et son utilisation dans les parcours de soin des patients et d’identifier les fonctionnalités manquantes.
  • La société française Withings est lauréate de l’AAP i-démo, opéré par BpiFrance pour le compte de l’Etat, pour son projet DEEP (DEvice as a hEalth Prevention platform – Dispositif de santé préventive). Withings investit 20,7 M€ dans un projet de détection précoce et d’évitement des complications majeures des maladies cardiométaboliques. Withings veut agir à un stade où ces pathologies, comme le diabète, l’hypertension, la fibrillation auriculaire ou les neuropathies, peuvent être traitées efficacement, sans entraîner la survenue de graves complications.
  • En oncologie, le programme Interception, porté par le Dr Suzette Delaloge à l’Institut Gustave Roussy, va se généraliser dans le courant de l’année. Il sera lancé au niveau national au titre des expérimentations article 51 autour de la prévention des personnes à haut risque de cancer. Ce programme rassemble plusieurs partenaires, dont des CLCC, le groupe ELSAN et la Mutualité Française, et s’inscrit dans une démarche complémentaire des campagnes de dépistage. 

Pourquoi c’est important ?

Avec le vieillissement de la population et l’explosion des maladies chroniques, la médecine prédictive et la prévention sont une opportunité de faire diminuer les risques pour la santé en intervenant le plus en amont possible en recourant à des conseils et des soins personnalisés. La prévention s’ancre dans des politiques de santé publique, à l’instar de la généralisation des bilans de prévention, mis en place par l’Assurance maladie. Ce dispositif vise à inciter les patients à prendre en main leur santé en adaptant leur comportement et à dépister précocement certaines maladies évitables.

Un premier accélérateur dédié à la prévention a vu le jour à PariSanté Campus il y a un peu plus d’un an, avec le soutien de Bpifrance, pour aider l’écosystème à identifier des modèles économiquement viables. “Il est compliqué, dans le domaine de la prévention, de montrer la valeur en vie réelle, quels sont les avantages médico-économiques, les impacts organisationnels. Aussi, les solutions de prévention peinent à démontrer des modèles d’affaires pérennes et rentables, encore plus dans la prévention primaire”, explique à mind Health Rosalie Maurisse, responsable du domaine de la santé chez Bpifrance.

La prévention est une priorité pour Bpifrance avec “le lancement d’un appel à projets pour démontrer la valeur en vie réelle des dispositifs innovants en prévention dans le cadre de France 2030, un fonds d’investissement et un accélérateur des entreprises de la filière” énumère Rosalie Maurisse. C’est aussi une priorité pour l’Agence pour l’innovation en santé (AIS), qui a mis sur pied une feuille de route dédiée. “Nous allons avoir de plus en plus de thérapies innovantes de plus en plus coûteuses, c’est un fait. Pour pouvoir absorber ces coûts, le levier majeur est de rechercher des marges d’efficience et de faire davantage de prévention” a précisé Lise Alter à mind Health.

Analyses et perspectives pour 2025

De gauche à droite : Fleurie Fillol (AIS), Lise Alter (ex-AIS) et David Sainati (DNS), à l’occasion de la présentation de la feuille de route prévention de l’AIS

Le processus de l’AAP Challenge Prévention de l’AIS devrait encore courir sur les prochains mois, les premières annonces étant attendues “début 2025” note Lise Alter. “Le jury va se réunir à partir du mois de janvier. Bpifrance regarde l’éligibilité des projets qui ont été déposés. Il y aura ensuite une phase d’accompagnement méthodologique, car on veut justement que ces projets, qui sont des consortiums public/privé, aient la capacité à démontrer la valeur en matière d’efficience”. Cet AAP a vocation à “alimenter les réflexions autour des nouvelles modalités d’évaluation et de financement” ajoute l’ancienne directrice de l’AIS.

La réforme du financement des établissements de santé, introduite par la Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024, crée un compartiment de dotations relatives aux objectifs de santé publique. Au sein de celui-ci, le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) propose la mise en place d’un financement des actions de prévention primaire. Le rapport préconise un déploiement progressif de ce financement avec, dès 2025, un appel à candidatures par les ARS pour sélectionner les cent établissements volontaires pour mener des actions pilotes, avant une montée en charge en 2026 et une généralisation en 2027.

“De plus en plus d’hôpitaux s’intéressent à la prévention, sous l’angle de la responsabilité populationnelle”, constate Jérôme Fabiano – Deputy Managing Director chez EIT Health. Ce que confirme Florence Favrel Feuillade, directrice générale du CHU de Brest, qui déclare à mind Health que “les CHU veulent être acteurs de la prévention, grâce notamment à tous les dispositifs pour mieux mailler les territoires et avoir des interactions ville/hôpital plus renforcées”. Et d’ajouter : “C’est pour nous un virage à 180° par rapport à la position antérieure, où l’on considérait que la prévention n’était pas notre rôle. Aujourd’hui, on considère qu’il faut inscrire la prévention dans la manière de prendre en charge nos patients, à chaque épisode de soin”.

Clarisse Treilles
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