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Accueil > Financement et politiques publiques > Les start-up françaises de la e-santé ont levé 66 millions d’euros au troisième trimestre 2025

Les start-up françaises de la e-santé ont levé 66 millions d’euros au troisième trimestre 2025

Dix start-up françaises de la e-santé ont levé des fonds au cours du trimestre écoulé, pour un montant total de 66 millions d'euros. mind Health en détaille la dynamique dans son baromètre.

Par Coralie Baumard et Aymeric Marolleau. Publié le 14 octobre 2025 à 22h30 - Mis à jour le 15 octobre 2025 à 15h44
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Avec 15 millions d’euros levés en juillet auprès, notamment, de Redmile Group et Blast, One Biosciences compte pour 23 % du total des fonds levés par les start-up françaises de la e-santé au troisième trimestre 2025. Cela porte à plus de 20 millions d’euros le financement total de la TechBio française spécialisée en oncologie de précision, qui avait précédemment obtenu un financement d’amorçage de 5 M€ du venture builder Home Biosciences. La medtech strasbourgeoise RDS (Rhythm Diagnostic Systems) et l’entreprise marseillaise de télémédecine Rofim complètent le podium, avec respectivement 14 et 10 millions d’euros levés.

One Biosciences, l’atout d’être une TechBio

Issue des travaux du Dr Céline Vallot, directrice de recherche au CNRS et cheffe de l’équipe “Dynamique de la plasticité épigénétique dans le cancer” à l’Institut Curie, One Biosciences a été créée en 2020. La TechBio spécialisée dans l’oncologie de précision compte également parmi ses cofondateurs David Schilansky et Magali Richard, créateurs de Home Biosciences. One Biosciences a développé OneMap, une plateforme d’oncologie transcriptomique en cellule unique pilotée par intelligence artificielle.  “Nous apportons une nouvelle génération de solutions de diagnostic. Aujourd’hui, la plupart des solutions de diagnostic vont analyser les paramètres sur l’ensemble d’une tumeur comme si elle était uniforme, détaille Hedi Ben Brahim, le CEO de la TechBio. Or, une tumeur est très hétérogène, elle est composée de cellules cancéreuses, de cellules immunitaires, de cellules saines. De plus, les cellules cancéreuses sont très diverses. En combinant le single cell et l’intelligence artificielle, nous arrivons à saisir cette complexité pour comprendre les caractéristiques uniques de chaque patient et aider le médecin à choisir le bon traitement.” 

Les TechBio françaises : le défi du financement

One Biosciences propose également sa technologie aux laboratoires pharmaceutiques. “L’autre aspect de notre offre est d’aider les laboratoires à positionner leur médicament. Tout d’abord en les assistant dans le choix de l’indication puis dans la sélection des patients les plus susceptibles de répondre au traitement. L’industrie pharmaceutique se tourne aujourd’hui vers la médecine de précision, nous accompagnons ce mouvement et nous l’amenons à un niveau supérieur”, assure Hedi Ben Brahim. L’entreprise a signé au début de l’année un partenariat avec Sanofi, son objectif est désormais de multiplier les partenariats avec des laboratoires. 

Pour son CEO, le positionnement de One Biosciences s’est révélé un atout dans un contexte financier tendu. “L’avantage de la TechBio axée sur le diagnostic est que nous obtenons des résultats plus rapides que si nous développions un médicament. Nous pouvons combiner des données rétrospectives de patients déjà traités avec celles de nouveaux patients. Étant à la croisée des chemins entre le développement de médicaments, la data et l’IA, nous avons donc été soutenus par des fonds biotech ainsi que par des fonds tech ”, souligne-t-il. Ce tour de table a également rassemblé des fonds européens et américains. Invus, notamment, fait partie des nouveaux investisseurs. Un bon signal pour l’entreprise qui ambitionne de se lancer sur le marché américain. “Aujourd’hui, nous sommes implantés à Paris, mais le cœur du marché se situe aux États-Unis. Notre objectif est donc d’y ouvrir un laboratoire en 2026”, annonce Hedi Ben Brahim. La TechBio, qui commence à générer du chiffre d’affaires, souhaite également réaliser des recrutements afin que l’équipe atteigne une vingtaine de personnes d’ici mi-2026.

RDS et Rofim, des levées pour se déployer hors de l’Hexagone

Le troisième trimestre est également marqué par les levées de fonds de start-up e-santé bien installées dans l’écosystème. La levée de fonds de RDS complète sa levée d’amorçage de 14 M€, bouclée en octobre 2023. L’entreprise a annoncé que son dispositif MultiSense est en cours de déploiement dans une quinzaine d’établissements hospitaliers en France, en Belgique et en Allemagne. RDS vise une entrée sur le marché américain en 2028. 

[Data] La liste des levées de fonds des start-up de l’e-santé

Avec sa levée de 10 M€, Rofim veut également accélérer son déploiement en Europe. L’entreprise de télémédecine cible en priorité l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni et l’Espagne. La plateforme est aujourd’hui adoptée par 70 000 professionnels dans plus de 1700 établissements, en France comme à l’international.

Un ralentissement des financements privés

Au total, dix entreprises du secteur ont levé des fonds au cours des trois mois écoulés. Au troisième trimestre 2024, sept start-up avaient levé 210 millions d’euros. Cela porte à 33 le nombre de start-up qui ont levé des fonds depuis le début de l’année, pour un total de 290,9 millions d’euros, soit 44 % des montants levés en 2024.

Le tour de table de série F de 173 M€ de l’assureur en ligne Alan , réalisé en septembre 2024, a largement contribué à ce montant élevé. En 2025, les fonds adoptent une posture plus conservatrice comme le notait Maya Noël, directrice générale de France Digitale, et Franck Sebag, Managing Partner d’EY France, dans l’éditorial de leur baromètre 2025 dédié à la performance économique et sociale des start-up et des fonds de capital-risque français. Le Medi’Scope, l’édition 2025 du baromètre annuel de Medicen, soulignait également ce ralentissement à l’échelle nationale entamé depuis l’an dernier. Ainsi, la France reste le deuxième pays européen en termes de montants d’investissement privés sur la période 2022-2024, mais une contraction est constatée en 2024 avec -20% en nombre d’investissements et -36% sur les tickets moyens. 

Du côté des start-up, les besoins en financement sont pourtant prégnants. Selon l’étude de France Biotech consacrée à la situation financière des acteurs de la filière healthtech, les trois quarts des sociétés disent rencontrer des difficultés en matière de trésorerie. Conséquence, 70% des 123 sociétés interrogées en juillet 2025 indiquaient vouloir lever des fonds. 

Sept biotech ont levé des fonds au T3 2025

Sept biotechs ont levé des fonds au troisième trimestre 2025, pour un montant total de 71 millions d’euros. BrainEver, spécialisée dans les maladies neurodégénérative, est celle qui a levé le plus, avec 33 millions d’euros, auprès, notamment, de Critical Path Ventures et de l’EIC. Cette levée permetra permettra de lancer son premier essai clinique de phase I/II dans la SLA d’ici la fin de l’année 2025. En deuxième position se situe la biotech marseillaise Tafalgie Therapeutics qui développe des traitements antidouleur non-opioïdes. Cette série A porte à 30 millions d’euros le montant des capitaux levés depuis la création de l’entreprise en 2030. Tafalgie a déjà annoncé son intention de compléter prochainement cette levée par une nouvelle opération de financement. Présente sur la troisième marche du podium, StemInov entend mettre à profit sa levée de 10,6 millions
d’euros pour accélérer la mise en place de sa plateforme de bioproduction. Cette dernière permet de développer des thérapies à base de cellules souches mésenchymateuses ciblant les pathologies inflammatoires et auto-immunes.

Suivez les levées de fonds des start-up françaises de la e-santé sur mind Health :

Dans notre espace Data : Année par année, les principales levées de fonds

Analyse :  Les start-up françaises de la e-santé ont levé 654,3 M€ en 2024

Méthodologie

Notre baromètre annuel des levées de fonds par les start-up de la e-santé ne prend en compte que les opérations qui ont été annoncées publiquement. Depuis 2018, outre les levées de fonds de sociétés non cotées, nous avons également pris en compte les augmentations de capital des sociétés cotées en bourse (Pixel Vision par exemple), ainsi que les levées de fonds à l’occasion des IPO.

Limites

Il n’est pas toujours possible de distinguer précisément la part levée en equity de celle levée en dette. Certaines start-up et certains fonds d’investissement peuvent avoir changé de nom au cours de leur histoire, ce qui complique le suivi de leurs opérations. Toutes les levées de fonds ne sont pas communiquées publiquement, pas plus que l’identité de tous les participants à un tour de table. La frontière entre ‘start-up’ et entreprise mature est parfois difficile à tracer précisément, de même que la frontière des sociétés actives dans la santé digitale, auxquelles nous nous sommes efforcés de restreindre notre périmètre.

Si des levées de fonds ont échappé à notre vigilance, ou si vous pensez avoir repéré une erreur, n’hésitez pas à nous le signaler : datalab@mind.eu.com

Coralie Baumard et Aymeric Marolleau
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