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Accueil > Industrie > Biomédicaments : état des lieux de la filière et de son financement

Biomédicaments : état des lieux de la filière et de son financement

Bpifrance et MabDesign ont fait paraître le 10 octobre dernier le premier rapport annuel sur la filière française des biomédicaments intitulé : “Biothérapies et bioproduction en France. 2024-2025 : état des lieux et perspectives”. Ce rapport permet de rendre compte du dynamisme de la filière française, au travers de données financières et d’un focus sur les dispositifs de financement mobilisés. Voici ses principaux enseignements...

Par Romain Bonfillon. Publié le 21 octobre 2025 à 16h20 - Mis à jour le 21 octobre 2025 à 16h20
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Encore en cours de structuration, la filière française des biomédicaments repose aujourd’hui sur : 

  • 259 sociétés biopharmaceutiques ou biotech qui développent des produits préventifs et thérapeutiques
  • 801 sociétés de services dans les domaines de l’analytique, de la réglementation et les essais cliniques
  • 21 C(D)MO (ou contract development and manufacturing organisations qui produisent des biomédicaments pour des tiers)
  • 76 CRO (Contract Research Organisation) qui apportent des services de recherche externalisés pour les sociétés pharmaceutiques
Quel est le paysage du développement des biomédicaments en France ?

Les facteurs de décollage de la filière

Selon les données de MabDesign, le nombre d’entreprises spécialisées dans les biomédicaments est passé d’environ 500 en 2014 à plus de 1 000 aujourd’hui. Depuis la mise en place, en 2010, du Programme d’investissements d’avenir, la filière a pu grandir et se structurer, grâce notamment aux Sociétés d’Accélération du Transfert de Technologies (SATT), aux Laboratoires d’excellence, aux Équipements d’excellence, aux Instituts de Recherche Technologiques ou encore aux Instituts Hospitalo-Universitaires. France 2030 a encore permis d’accélérer l’émergence d’acteurs comme les bioclusters Paris Saclay Cancer Center, Genother à Evry, Infectious Diseases Cluster de Lyon et le Marseille Immunology Biocluster.

Bioproduction : perspectives et enjeux de l’accélération

Le financement privé reste cependant un goulot d’étranglement pour l’ensemble des acteurs, note le rapport, qui relève un nombre de levées presque stable malgré la hausse du nombre de sociétés. Cependant, le ticket moyen a doublé, signe d’un nombre croissant de financements disponibles, mais aussi des coûts croissants du développement des biomédicaments. “Le facteur principal qui explique leur coût réside dans leur technique de production, indiquait à mind Health Herbert Guedegbe, directeur général de LFB Biomanufacturing, filiale du groupe LFB spécialisée dans le développement et la production de protéines recombinantes et d’anticorps monoclonaux.

Les chiffres de la filière en 2024

La filière française des biomédicaments en 2024 représente : 

  • 48 transactions recensées, pour un montant estimé à 6,5 milliards d’euros
  • 27 levées de fonds
  • 5 fusions-acquisitions 
  • 5 accords commerciaux

Le rôle clé joué par Bpifrance

Depuis 2020, la banque publique d’investissement a déployé 815 M€ dans les domaines de la biothérapie et de la bioproduction, au travers du plan France 2030. Le pic de ces investissements a été atteint en 2021, avec 354 M€ sur les dispositifs COVID. Née en 2022, la Stratégie d’accélération biothérapie/bioproduction (SABB) a investi depuis ses débuts dans 30 biothérapies en phase clinique. 

Premier bilan de la stratégie d’accélération “Biothérapies et Bioproduction de Thérapies innovantes”

Les outils de financement dont dispose Bpifrance sont nombreux. L’opérateur de l’État, intervient en financement non dilutif à tous les stades de développement : 

  • sur des projets plutôt amonts au travers des “aides en directions régionales”, allouées sous formes de subventions ou de dette ; 
  • au travers d’appels à projet (AAP) tous secteurs confondus comme I-DEMO, I-NOV, ou d’AAP spécifiques à une filière, comme la SABB (Stratégie d’accélération biothérapie et bioproduction ou la SA MIE (Stratégie d’accélération maladies infectieuses et émergentes). Ces deux dernières stratégies sont coordonnées par l’Agence de l’innovation en santé (AIS) et entrent dans le cadre du plan France 2030. 
Anne Jouvenceau (AIS) : “Nous avons positionné la France dans le peloton de tête européen”

À noter que les projets soutenus au titre de France 2030 sont souvent plus matures qu’en directions régionales. L’aide que Bpifrance accorde aux projets France 2030 est généralement composée d’une subvention et d’une avance remboursable. En 2024, Bpifrance en lien avec l’État a déployé 200 M€ via France 2030 sur le secteur des biomédicaments, dont 120 M€ au travers de la Stratégie d’accélération biothérapie et bioproduction. 8,4 M€ ont été alloués via l’appel à projet i-Démo “sur des projets à forte valeur ajoutée”, relève le rapport de MabDesign et Bpifrance, qui note également “le rôle croissant des directions régionales (28 M€) qui illustre la territorialisation des aides publiques.” 

Les tendances fortes aujourd’hui, celles de demain 

Trois grandes aires thérapeutiques prédominent dans le domaine du biomédicament : l’oncologie, les maladies inflammatoires et les maladies rares. Si l’on se penche sur les catégories de produits les mieux financées par France 2030, trois segments dominent largement : les protéines thérapeutiques (32 dossiers), la thérapie cellulaire et génique (24 dossiers) et les vaccins (12 dossiers). Dans le domaine des protéines thérapeutiques, les anticorps monoclonaux conservent une place centrale. Ils représentent une technologie mature, mais toujours en évolution (formats bispécifiques, conjugaisons, etc.). Ces produits sont particulièrement stratégiques dans les domaines des maladies inflammatoires et de l’oncologie. 

“Les thérapies cellulaires et géniques traduisent l’ambition française de se positionner sur des traitements de rupture. Ce segment est à forte intensité capitalistique et l’accès au marché peut être compliqué”, analyse le rapport de MabDesign. Autre technologie de mieux en mieux financée par France 2030 (8 projets en 2024) : les “automates” ou plateformes d’optimisation de la bioproduction. Ces dernières font intervenir de la microfluidique et permettent notamment de diminuer les coûts de production. À noter, enfin, que les exosomes bénéficient depuis peu de financements croissants (cf. notamment la levée de 10 M€ réalisée récemment par la biotech EVerZom)

Biomédicaments : quelles tendances en 2025 ?

Romain Bonfillon
  • biomédicaments
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