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Accueil > Industrie > Accès au marché > Quelles applications mobiles les laboratoires pharmaceutiques ont-ils créées, et dans quels buts ?

Quelles applications mobiles les laboratoires pharmaceutiques ont-ils créées, et dans quels buts ?

Certains laboratoires pharmaceutiques ont fait des applications mobiles un élément clé de leur stratégie numérique. Public ciblé, finalité, nombre d’installations… Pour mieux en comprendre le rôle et l’usage, mind Health a étudié 257 applications mobiles de 28 laboratoires pharmaceutiques.

 

Par Aymeric Marolleau. Publié le 21 mai 2019 à 15h44 - Mis à jour le 21 mai 2019 à 15h44
  • Ressources

Pour accompagner les patients, communiquer auprès des professionnels de santé et de leurs salariés, sensibiliser le grand public, ou encore faciliter les essais cliniques, la plupart des grands laboratoires ont développé des applications mobiles. Pour mieux en comprendre l’importance dans leurs stratégies numériques, mind Health a recensé les applications mobiles publiées en avril 2019 sur Google Play, le store du système d’exploitation Android, par une vingtaine de laboratoires pharmaceutiques parmi le top 25 mondial ainsi que quelques entreprises françaises. Au total, ces 28 acteurs proposaient 257 applications au moment de notre étude (consultez ici la liste de tous ces services, et la méthodologie en encadré).

Les acteurs de notre panel ont donc chacun développé 9 applications en moyenne. Mais nos chiffres montrent qu’ils ont des rapports très différents à ces services. Certains se reposent beaucoup sur eux, à l’instar de Roche, Bayer ou Servier, qui en proposaient une vingtaine ou plus en avril (voir graphique).
 


Au contraire, certains laboratoires n’ont qu’un recours très modéré à ces outils, comme Théa, Eli Lilly et Ipsen. À propos des applications développées par Ipsen, son directeur du marketing numérique mondial Daan Vens confiait ainsi à mind Health en avril 2018 que “peu de médecins les ont adoptés. Depuis cinq ans, nous n’avons plus de nouveaux projets uniquement autour des applications”.

Pour aller plus loin
Consultez sur notre site la liste des 251 applications de laboratoires pharmaceutiques recensées par mind Health en avril 2019.

Quatre publics visés

À qui ces outils sont-ils destinés ? 28,4 % d’entre eux s’adressent aux patients. (voir graphique). Vaincoeur, d’AstraZeneca, se propose par exemple de coacher les personnes ayant eu un infarctus du myocarde pour les aider à se rétablir, grâce à un programme personnalisé de 12 semaines. Cleo, de Biogen, apporte “de l’information, du soutien et des outils” aux personnes souffrant de sclérose en plaques. Conçue par Merck Sharp & Dohme en partenariat avec la Fédération française des diabétiques, DiabetoPartner “est un service pour améliorer l’auto-suivi quotidien du diabète de type 2”.
 


28 % des applications sont destinées aux professionnels de santé. Le Manuel MSD Professionnel, proposé par Merck Sharp & Dohme, réunit par exemple une somme d’informations médicales. Cardiological, de Servier, est un outil pour aider les cardiologues à expliquer leur maladie à leurs patients. Mobile Merch, de Bristol-Myers Squibb, est un outil d’aide à la gestion pour les pharmaciens, via des données de marché et des recommandations merchandising : “créez vos assortiments selon la taille de votre espace, afin de présenter une offre plus claire facilitant le repérage de vos patients-consommateurs”.

Les laboratoires pharmaceutiques utilisent aussi parfois ces logiciels dans leurs relations avec leurs salariés. C’est ainsi le cas de 12,1 % des applications de notre panel. BI News, qui a été installée 5 000 fois via Google Play, apporte ainsi des informations sur Boehringer Ingelheim aux 50 000 collaborateurs du groupe allemand. Travel SMART ambitionne d’amener les 92 400 salariés de Pfizer à modérer leurs frais de déplacement.

Enfin, 12,1 % des applications de laboratoire sont destinées au grand public. TUP, de Merck Sharp & Dohme Corp, permet par exemple de géolocaliser les points de vente de préservatif et les centres de dépistage. Et ATLAS Surveillance, de Pfizer, sensibilise à la résistance aux antibiotiques dans le monde.

Des applications souvent dédiées à l’évènementiel

Pour réunir leurs salariés ou communiquer auprès des professionnels de santé, les laboratoires pharmaceutiques organisent de nombreux événements. Cette tendance se retrouve dans les applications qu’ils proposent : en avril, une application de laboratoire sur quatre (63) était dédiée à un événement. Certaines sont génériques (Johnson & Johnson Events, AstraZeneca Events, BioMérieux Events, Roche Events…), d’autres dédiées à une rencontre en particulier.
 


Pour sensibiliser le grand public de façon ludique, neuf laboratoires ont développé au moins un jeu mobile (Bayer en a créé trois). Deux ont été installés plus de 50 000 fois sur Android : Bact’Attack de Sanofi (pour apprendre à se prémunir des bactéries) et Deu nó, qui permet à Boehringer Ingelheim d’accompagner la commercialisation du Buscopan, un médicament contre les maux de ventre, auprès des internautes lusophones. Le même laboratoire a créé Our FOCUS Game pour amener ses salariés à s’approprier son plan stratégique, baptisé Ambition 2025.

Quatre laboratoires (Merck, Roche, Servier et Bayer) ont créé plusieurs applications de littérature médicale, afin de permettre aux professionnels de santé d’interroger leurs bases documentaires. Trois laboratoires (Novartis, GlaxoSmithKline, Roche) utilisent ces outils dans leurs essais cliniques, notamment pour faciliter le dialogue entre chercheurs et patients.

Rares sont les applications à avoir convaincu un large public

Les applications des laboratoires sont généralement peu installées. Parmi celles de notre panel, seules 20 (7,8 %) l’ont été plus de 10 000 fois sur Android (voir tableau), et 81 (31,5 %) l’ont été moins de 100 fois. Evidemment, les plus téléchargées sont généralement les services grands publics et ceux qui concernent une pathologie ayant une incidence importante dans la population.

Ainsi, avec 500 000 installations chacun, les deux logiciels les plus installés sont sans surprise destinés au grand public. J&J Official 7 Minute Workout, développée par Johnson & Johnson, propose des routines d’exercices physiques ; destinée aux internautes lusophones, Sai Cólica est un calendrier des règles créé par Boehringer Ingelheim.

Les deux applications suivantes sont destinées aux patients diabétiques. La première, Gluci-Chek, a été créée en 2013 par Roche pour les aider à mesurer la quantité de glucides présents dans leurs repas, et ainsi doser la quantité d’insuline dont ils besoin. L’application intègre aussi un journal d’auto-surveillance glycémique, que les patients peuvent exporter afin de le partager avec leur médecin. “L’objectif est d’aider les patients à mieux suivre leur maladie, en s’adaptant à leurs usages”, explique Emilie Peylin, digital marketing manager chez Roche Diabetes Care, qui commercialise des lecteurs de glycémie et pompes à insuline. Gluci-Check a été téléchargée plus de 160 000 fois sur Android et iOS, et reçoit près de 40 000 utilisateurs chaque mois.

La deuxième application, FreeStyle LibreLink France, a été créée par Abbott Laboratories comme une application compagnon de FreeStyle Libre, glucomètre de mesure en continu. Elle a été installée plus de 50 000 fois.


 

Méthodologie
mind Health a recensé les applications mobiles disponibles en avril 2019 sur Google Play, le store du système d’exploitation Android (85,3 % de parts de marché des OS dans le monde en 2018, selon ZDnet), par une vingtaine de laboratoires pharmaceutiques qui comptent parmi le top 25 mondial ainsi que quelques entreprises françaises. Consultez ici la liste des 257 applications identifiées.

Notre panel n’est pas exhaustif, puisque certains laboratoires peuvent avoir développé des applications uniquement pour iOS, le système d’exploitation d’Apple. De plus, nous avons consulté Google Play depuis la France. Certains laboratoires peuvent avoir restreint la visibilité de leurs applications à certains pays uniquement. En outre, ils peuvent avoir fait développer leurs applications par des prestataires tiers, plutôt que sous leur propre nom. Certaines de ces applications peuvent nous avoir échappé.

En outre, le fait qu’une application soit disponible sur Google Play ne signifie pas qu’elles soit encore utilisée ou promue par le laboratoire qui l’a créée. 

Pour toute remarque ou question, contactez-nous : redaction@mindhealth.fr

Aymeric Marolleau
  • Application mobile
  • Laboratoires
  • Pharmacie

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