La santé, comme tous les domaines, bénéficie de l’énorme potentiel de l’intelligence artificielle. Stéphanie Allassonnière, professeure de mathématiques appliquées à la faculté de médecine de l’Université Paris Cité, est aux premières loges des transformations par l’IA aussi bien dans la recherche que dans les parcours de soin. La directrice générale adjointe de l'Institut PR[AI]RIE prône l’utilisation des données synthétiques dans les essais cliniques, dont le principal enjeu reste aujourd’hui le recrutement des patients, notamment en Europe.
Clarisse Treilles : Quels sont vos chevaux de bataille du moment ?
Stéphanie Allassonnière :
Mes recherches actuelles se concentrent sur la création de patients artificiels destinés à compléter les cohortes de patients réels. Prenons l’exemple d’un essai clinique de phase 3 qui nécessiterait 300 patients par bras, soit 600 patients au total, avec des critè
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