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Accueil > Financement et politiques publiques > Dr Jacques Lucas : les raisons de son départ de l’ANS

Dr Jacques Lucas : les raisons de son départ de l’ANS

Jacques Lucas a officialisé le 25 mai son départ de l’Agence du numérique en santé (ANS), dont il assurait la présidence depuis novembre 2019. Cette démission, décidée "calmement et librement", est le fruit de profonds désaccords avec la DNS, comme il l’a confié à mind Health.

Par Romain Bonfillon. Publié le 26 mai 2023 à 18h12 - Mis à jour le 18 juillet 2023 à 17h56
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La démission du Dr Jacques Lucas, remise cette semaine au cabinet du Ministre de la santé, est la conclusion d’un désaccord de longue date avec la Délégation ministérielle au numérique en santé (DNS) sur son rôle et ses missions. “Je m’étais déjà ouvert de cette situation auprès de la DNS”, confie celui qui fut avant sa nomination à l’ANS vice-président du CNOM et délégué général aux systèmes d’information en santé et qui voyait dans sa mission “un moyen pour que les professionnels de santé soient représentés à la présidence de l’Agence”. Il regrette cependant ne pas avoir eu plus de liberté en matière de communication. Une “responsabilité sans voix au chapitre”, revenant à nommer, selon lui, un “homme de paille”. “La DNS décide d’abord et concerte après”, regrette-t-il.

Du côté de la DNS, Hela Ghariani, co-responsable du numérique en santé dit “regretter que Jacques ait choisi de démissionner. Nous avions décidé ensemble de ses missions lors de la rédaction de la lettre de mission qu’il a acceptée en début d’année, ajoute-t-elle. Nous avions aussi commencé à mettre en place certaines actions, comme le Cercle des PS (professionnels de santé) et nous avons appris très récemment que certaines conditions ne lui convenaient pas. Nous avons essayé d’y répondre, mais apparemment pas de manière suffisante”.

L’épisode de trop : la présentation de la feuille de route

Pour la feuille de route du numérique en santé, le Dr Lucas dit n’avoir été consulté à aucun moment. Cela serait en effet à sa demande qu’il a pu en prendre connaissance, avant impression. Il n’a pas non plus été convié à la présentation publique de cette feuille de route, le 17 mai dernier. “La goutte d’eau” qui a fait déborder le vase, confie-t-il à mind Health. “Tous les acteurs de l’écosystème étaient représentés, réagit Hela Ghariani. Jacques ne faisait en effet pas parti du déroulé, mais ce n’était en aucune manière une volonté de l’exclure. L’ANS était représentée par sa directrice lors de cette présentation et les professionnels de santé étaient représentés par le président du collège de médecine générale”.

Une “mise sous tutelle” ?

S’il reconnaît que l’ANS est, statutairement, le bras armé de la DNS, le Dr Lucas s’interroge néanmoins sur “la nécessité d’avoir un groupement d’intérêt public avec un président à sa tête, s’il ne bénéficie d’aucune liberté de parole”. Fustigeant aussi une “intrusion permanente” de la DNS dans les affaires de l’ANS, il raconte s’être vu imposer par la DNS une directrice de projets comme adjointe. Une aide vécue comme une “mise sous tutelle”. Hela Ghariani dit ne pas comprendre de quelle adjointe il s’agit. “Sur le Cercle des PS, qu’il a animé, nous avons en effet participé à l’organisation pour apporter du contenu et enclencher les actions associées, il ne s’agissait en aucune manière d’une mise sous tutelle”, se défend-elle.  

L’avenir…toujours dans le numérique en santé

Le Dr Jacques Lucas salue tous les témoignages de sympathie qu’il a reçus, et insiste sur les bonnes relations qu’il continue d’entretenir avec Annie Prévot, la directrice de l’ANS.  Cette décision, “prise calmement et librement” ne remet cependant pas en cause sa volonté de continuer à porter les sujets du numérique en santé, confie-t-il. Un souhait partagé par la DNS. “Jacques est quelqu’un avec qui il est très agréable de travailler et nous respectons tous son point de vue, nous sommes attentifs à son expérience et nous espérons pouvoir continuer à en bénéficier”, conclut Hela Ghariani.

Romain Bonfillon
  • médecin
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