• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Financement et politiques publiques > Le marché européen de la e-santé atteint un nouveau stade de maturité

Le marché européen de la e-santé atteint un nouveau stade de maturité

Karista, fonds d’investissement dédié à la santé, dévoile en avant-première à mind Health la troisième édition de son “Mapping européen des fonds actifs en e-santé”. Cette étude portant sur l’année 2022 souligne une évolution du marché. Explications avec Catherine Boule, Directrice générale de Karista.

Par Sandrine Cochard. Publié le 13 mars 2023 à 8h00 - Mis à jour le 17 août 2023 à 11h32
  • Ressources

Les start-up européennes de la santé digitale ont levé près de 4,86 milliards d’euros en 2022. Le niveau d’investissement européen a donc poursuivi sa croissance en 2022, même si celle-ci a été plus mesurée qu’entre 2020 et 2021. Ainsi, 301 transactions ont été conclues en 2022, soit une hausse de 22% du financement total comparé à 2021.

Les start-up françaises de la e-santé ont levé 1,2 milliard d’euros en 2022

Un marché européen encore dynamique en 2022

Globalement, le secteur de l’investissement dans la santé digitale poursuit sa croissance en 2022 en Europe. Les montants levés en Europe en 2022 ont légèrement augmenté par rapport à 2021 (20 M€ en moyenne contre 17M€). Une situation plus confortable qu’aux Etats-Unis où les montants investis en 2022 ont chuté. “L’Europe semble avoir été un peu préservée à ce niveau-là en 2022, note ainsi Catherine Boule, Directrice générale de Karista. Il y a souvent un décalage de 6 à 8 mois, nous devrions donc sentir un tassement courant 2023.”

L’édition 2023 du mapping des fonds européens en e-santé, par Karista

La consolidation s’intensifie

Malgré la croissance du marché européen de l’écosystème e-santé, il n’y a pas eu d’introduction en bourse en 2022. En revanche, l’activité de fusions et d’acquisitions a augmenté de 1,7x au cours de l’année. “La consolidation du secteur s’intensifie, et 60 % de l’activité d’acquisition mondiale est liée aux acteurs de santé digitale”, note ainsi Karista. Le signe d’un nouveau stade de maturité selon Catherine Boule, où le marché n’a plus la place pour les acteurs trop semblables. Mais pas seulement. Les acquisitions sont également alimentées par le ralentissement du financement des entreprises. “Les sociétés, ne pouvant pas aussi bien se refinancer, se rapprochent pour faire face”, souligne encore la Directrice générale.

La France première en montants levés cumulés

La France reste en tête en nombre de fonds actifs (28%) et devance le Royaume-Uni (20,2%) et l’Allemagne (19,6%). La France arrive également en première position européenne en termes de montants levés cumulés, atteignant 1,79 milliards d’euros de financement, selon les chiffres fournis par Karista. Une croissance tirée par les trois mégadeals réalisés par les entreprises françaises Doctolib, Alan ou DNA Script, qui sont aussi les tours de financement les plus importants en 2022. “Nous avons un écosystème favorable à l’investissement en France”, confirme Catherine Boule.

Les fonds d’investissement français ayant participé à au moins trois opérations en santé digitale en 2022 (source : Karista)

Le profil des fonds d’investissement

En tout, Karista recense 168 fonds ayant investi dans l’e-santé européenne (au moins dans 3 entreprises jusqu’au 4ème trimestre 2022), contre 143 en 2022. “Cette augmentation (+17,5%) est portée par les investisseurs français pour un total de 47 fonds qui ont investi en santé digitale en 2022”, explique Karista. Cette année, le fonds a pris le parti d’intégrer 7 fonds nordiques qui n’apparaissaient pas dans l’édition précédente du mapping. À périmètre constant (sans les fonds nordiques), le nombre total de fonds est de 161 en 2022 (+12,6% par rapport à 2021).

52% des fonds actifs en santé numérique investissent en early stage, soit 88 fonds. La majorité des nouveaux fonds investissent en amorçage. Cependant, les acteurs multi-stage se sont multipliés, représentant 37% des investisseurs (+47,6%), attestant de la maturité du secteur. Enfin, Karista recense 31 “super investors” en e-santé, qui ont investi dans plus de 10 entreprises. Près de 55% d’entre eux sont des investisseurs d’early-stage. En revanche, même si le nombre de fonds dédiés augmente, la majorité des fonds investissant en santé sont des fonds généralistes.

Les “super investisseurs” de la e-santé, ces fonds ayant investi dans plus de 10 entreprises de la e-santé en 2022 (source : Karista)

Quelles tendances pour 2023 ?

Karista remarque moins de deals annoncés depuis septembre 2022, avec de plus petits tours. “On s’attend à ce que cette phase d’attentisme dure un peu. Les valorisations ont commencé à se tasser et cette tendance se poursuivra probablement en 2023. Nous sommes en train de revenir à des valorisations proches de celles qu’on observait avant la crise Covid. Il y a une correction du marché et une raréfaction des capitaux”, prévient Catherine Boule. Ce qui ne signifie pas que le marché va s’arrêter. “Les bons deals vont trouver des investisseurs, parce qu’il y a de l’argent et des acteurs pour financer, donc il y aura bien des tours. En revanche, ils vont être un peu plus longs à faire”, poursuit-elle.

Avec de plus grandes exigences côté investisseurs. “Ils savent que ce sera plus difficile de refinancer leur société, donc ils bridgent et sont encore plus exigeants sur le prix et la qualité des projets et des équipes, et plus précautionneux sur les conditions.” Autre conséquence : les sociétés pourraient différer leur recherche de financement externe. “Les sociétés pourraient opter pour un tour interne ou des bridges, en espérant se représenter au marché 12 à 18 mois plus tard avec de meilleures conditions et de meilleurs résultats”, avance Catherine Boule. Celles qui sont en seed ou en série A et ne sont donc pas encore financées devront en revanche composer avec un contexte plus difficile.

Sandrine Cochard
  • Europe
  • Fonds d'investissement
  • Medtechs
  • Thérapie digitale

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Comment le programme French Tech Next 40/120 bénéficie aux start-up en santé ?

Entretien

Franck Mouthon (France Biotech) : "Nous co-construisons avec l’État la filière healthtech pour une meilleure compétitivité de la France"

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nous contacter
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email