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Accueil > Parcours de soins > Organisation > L’IA en pratique, par le NHSX

L’IA en pratique, par le NHSX

Huit mois après sa constitution, le NHSX publie un mode d’emploi de l’intelligence artificielle en santé à destination notamment des industriels qui viseraient le marché britannique. Il y édicte les conditions d’une IA efficace et éthique.

Par . Publié le 04 novembre 2019 à 16h11 - Mis à jour le 04 novembre 2019 à 16h11
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Créé en février 2019 et inauguré le 1er juillet suivant, le NHSX, département transversal du National Health Service (NHS) britannique en charge de la transformation numérique du système de santé national, se devait d’intégrer l’intelligence artificielle (IA) dans ses recommandations comme dans ses pratiques. Il a ainsi produit le 30 octobre un rapport de 108 pages pour guider le développement et le déploiement de l’IA en santé. Intitulé “Artificial Intelligence: how to get it right. Putting policy into practice for safe data-driven innovation in health and care”, il pose les règles de base en matière d’utilisation de l’IA aux yeux du NHSX, afin de garantir que cet usage est “sécurisé, efficace et éthiquement acceptable”, à l’intention notamment des industriels.

Cartographie réglementaire

Les deux premiers chapitres définissent d’abord l’IA et font le point sur ses usages actuels, le troisième reprend le Code de conduite pour les technologies basées sur les données de santé publié la première fois en septembre 2018 et mis à jour régulièrement depuis pour cadrer notamment le développement d’algorithmes, depuis l’éthique jusqu’à la législation en vigueur. Il y est également question de la “preuve de l’efficacité” d’une technologie numérique et du travail effectué avec le National Institute for Health and Care Excellence (NICE), qui dépend du ministère de la Santé britannique, pour mettre au point des standards en la matière, publiés en mars 2019. Le rapport précise que le NICE va mettre en place un programme pilote d’évaluation des technologies numériques de santé (outils de traitement, diagnostic, suivi ou mesure intégrant de l’IA) qui permettra de fixer une procédure d’évaluation nationale, travail sur lequel le NHS pourra alors se baser. En attendant, le rapport du NHSX propose une cartographie réglementaire indiquant avec quels organismes et sur quels points l’industriel devra échanger, depuis son idée à la surveillance post-commercialisation, en passant par le POC (proof of concept) et l’obtention du marquage CE.

Ce qu’est une “bonne IA”

La quatrième partie du rapport explique comment le NHSX travaille avec l’écosystème pour rationaliser l’accès à la donnée, à savoir “protéger les données du patient sans en empêcher l’utilisation dans l’objectif de pouvoir lui apporter des bénéfices, ainsi qu’aux professionnels ou au système de santé”. Des programmes ad hoc sont ainsi développés, comme les Digital Innovation Hubs, ces centres à travers le Royaume-Uni qui permettent aux chercheurs d’accéder aux données du NHS, des universités et des centres de soins. Les quatre derniers chapitres se consacrent notamment aux partenariats internationaux et au laboratoire national d’IA annoncé au mois d’août. Ils définissent en outre ce qu’est une “bonne IA”, à savoir, selon le rapport, celle qui se consacre à la médecine de précision, à la génomique, à l’imagerie ou qui est opérationnelle, comme les outils d’apprentissage automatique qui permettent par exemple de coder en temps réel des données cliniques. Le NHS soulève enfin la question d’investir pour améliorer sa capacité d’analyse face à ces nouvelles technologies, développer les compétences de ses équipes et créer ce qu’elle appelle “the workforce of the future”. 

Des “études de cas” concluent le rapport, soit autant de projets basés sur l’IA, aboutis ou encore en cours de développement, en guise d’exemples à suivre. Tels les travaux de la start-up britannique Sensyne Health, de Roche Diabetes Care ou de Google Health avec le NHS. 

 

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