Accueil > Parcours de soins > Gestion de la data > 22 hébergeurs de données de santé certifiés depuis juillet 2019 22 hébergeurs de données de santé certifiés depuis juillet 2019 Si les prestataires de l’hébergement et du cloud constituent toujours le plus gros contingent des hébergeurs de données de santé certifiés, les cliniques font leur apparition ainsi que des spécialistes de l’analyse économique ou des campagnes de marketing B2C. Par . Publié le 28 octobre 2019 à 15h31 - Mis à jour le 28 octobre 2019 à 15h31 Ressources Le passage de l’agrément à la certification pour l’hébergement des données de santé (HDS) est entré en vigueur durant l’été 2018. Un an plus tard, 120 hébergeurs agréés et 56 certifiés sont recensés par l’Agence des systèmes d’information partagés de santé (Asip santé), soit 22 certifiés de plus que lors de notre dernier comptage, au mois de juillet 2019. Parmi cette nouvelle salve de sociétés certifiées, figurent majoritairement des fournisseurs de services d’infogérance et d’hébergement, tels Coaxis, D-FI ou DXC Technology, cette activité constituant toujours le positionnement principal des sociétés certifiées HDS : à ce jour, 30 des 56 hébergeurs certifiés sont concernés. Et s’il ne fait pas partie du monopole des Gafam, IBM rejoint tout de même la liste des géants du numérique à être désormais en capacité d’héberger des données de santé, après Amazon, Microsoft et Google. Les cliniques font par ailleurs leur entrée dans la certification : les groupes hospitaliers privés Orpea, soit 354 établissements spécialisés dans la dépendance (Ehpad, SSR, cliniques psychiatriques…), et Almaviva Santé, soit 36 établissements en région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Île-de-France, ont décroché le sésame. Auparavant seule une poignée de CH, CHU et GCS s’étaient lancés dans l’agrément. Du côté des réseaux de soins, le GCS Tesis, qui est le groupement régional d’appui au développement de l’e-santé (Grades) de La Réunion et de Mayotte, voit son data center situé sur l’île de La Réunion certifié HDS. Il possède “411 serveurs virtuels” et 13 de ses 46 adhérents utilisent le data center, aussi bien des établissements publics que privés ou des professionnels de santé libéraux. S’y ajoute le groupement d’intérêt public (GIP) SIB, pour Santé Informatique Bretagne, qui déploie et héberge les systèmes d’information hospitaliers (SIH) et de santé (SIS) de près de 500 établissements de santé et collectivités. Honestica et Docaposte poursuivent leur développement Docaposte, la filiale numérique du groupe La Poste, poursuit son développement sur le marché de la santé et décroche elle aussi la certification HDS. Tout comme la start-up Honestica qui développe et commercialise la plateforme de communication médicale Lifen. Ou Boston Scientific, fabricant américain de dispositifs médicaux (DM) implantables qu’il distribue également en Europe. Ce dernier rejoint ainsi Biotronik et St. Jude Medical – Abbott. Enfin, apparaissent deux nouveaux types d’acteurs : le belge Selligent propose une plateforme de marketing cloud faisant appel à l’intelligence artificielle qui “permet aux marques B2C de dialoguer avec les consommateurs sur tous les canaux pertinents”. Elle a notamment pour clients des assurances, tels la MAIF ou M comme Mutuelle. Le groupe néerlandais Logex, dont fait partie la société suédoise Ivbar depuis octobre 2018, propose quant à lui des solutions d’analyses des coûts à partir des données de santé pour les hôpitaux ou les assureurs. Ivbar s’appuie sur ces données pour mettre en place des modèles de financements, notamment au sein des établissements de santé. Retrouvez tous les acteurs agréés ou certifiés HDS dans notre base de données. AssuranceDispositif médicalDonnées de santééditeurhébergeursHôpitalIntelligence ArtificielleSystème d'information Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Quelles sociétés ont été agréées ou certifiées pour l’hébergement des données de santé ? La liste des sociétés certifiées pour l’hébergement des données de santé Centres hospitaliers : mode d’emploi pour devenir hébergeur de données de santé