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Accueil > Industrie > Les nouvelles opportunités de la Femtech

Les nouvelles opportunités de la Femtech

Avec un marché de 1,2 trillion $ à l’horizon 2027, le marché de la santé des femmes se développe à grande vitesse. Les spécialistes estiment qu’il devrait, demain, être tiré par de nombreux besoins encore non couverts.

Par Pharma Intelligence. Publié le 07 juin 2022 à 8h00 - Mis à jour le 10 juin 2022 à 10h50
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Au cours des prochaines années, le marché dédié à la santé des femmes (la Femtech) devrait atteindre le chiffre impressionnant de 1,19 trillion $ à l’horizon 2027, selon le panorama général de la Femtech, co-rédigé par FemTech Focus et Coyote Ventures, deux organismes à but non lucratif qui investissent dans les start-up en santé et bien-être des femmes.

Les champs de la Femtech

Coyote Ventures et FemTech Focus définissent la FemTech comme toute “technologie susceptible d’améliorer la santé et le bien-être des femmes et des jeunes filles en ciblant des pathologies qui les affectent de manière exclusive, disproportionnée ou différenciée”, ce qui inclut les dispositifs médicaux, les logiciels et leurs applications, les médicaments thérapeutiques, les services et les produits de grande consommation. Le terme FemTech a été créé par Ida Tin, fondatrice de l’application Clue qui permet un suivi simplifié des périodes de règles. Selon le rapport de Coyote Ventures et FemTech Focus, la Femtech couvre plusieurs domaines, allant des plus connus et déjà préemptés par de nombreuses solutions numériques (menstruations, procréation, sexualité, plancher pelvien) jusqu’à l’oncologie ou encore la cardiologie.

Brittany Barreto, généticienne de formation, a été l’une des cofondatrices de Coyote Ventures, après avoir lancé FemTech Focus en 2020 lors des premiers confinements induits par la pandémie de Covid-19. L’objectif de cette entreprise à but non lucratif est de mieux faire connaître les problèmes de santé des femmes et de mettre en lumière les inégalités systémiques, notant que “seulement 4 % des recherches dans le domaine de la santé sont consacrés aux femmes. En 2019, moins de 1 % du montant des opérations de capital-risque ont été investis dans des sociétés dédiées à la santé des femmes”, note-t-elle.

De nouvelles opportunités

La base de données du fonds Coyote Ventures, qui compte 921 sociétés répertoriées contre 657 dans le rapport précédent, permet de segmenter le secteur de la FemTech par type de produits ou par domaines couverts. Ainsi les sous-sections les plus courantes de la santé féminine couvertes sont : menstruation (100 sociétés), santé maternelle (98), fertilité (81) et bien-être sexuel (57), qui représentent ensemble 51 % du paysage total des start-up de la Femtech.

Selon Rock Health, les applications numériques destinées à aider les femmes lors de la grossesse, du post-partum et de la parentalité ont représenté 37 % des sociétés dédiées à la santé des femmes au cours des cinq dernières années. La moitié des sociétés présentes dans le domaine numérique et apparues via des opérations d’acquisition ou de marchés publics entre dans ces catégories, ce qui inclut des firmes comme Lucina Health, OBMedical Co., Ovia Health, PeriGen Inc. et Sense4Baby Inc. Toutefois, avec moins de 45 % de la population féminine aux États-Unis en âge de procréer, et un taux de natalité au plus bas, ces sociétés pourraient prendre des directions nouvelles, laissent entendre les analystes de Rock Health.

Et c’est effectivement ce qui semble se produire. Rock Health note que l’année dernière, le segment de la santé numérique pour les femmes ayant bénéficié des financements les plus importants concernait la santé primaire et préventive, à hauteur de 668 M$, suivis par le soutien à la fertilité avec 330 M$, la grossesse, le post-partum et la parentalité recueillant pour leur part 316 M$. Cette séquence a notamment été marquée par quatre transactions hors normes réalisées par Ro, LetsGetChecked, TMRW LifeSciences Inc. et Maven Biotechnologies LLC.

Répondre aux besoins non couverts

Selon Brittany Barreto, le pipeline d’innovation devrait toutefois évoluer d’ici à 2027 afin de répondre aux besoins encore non couverts dans la santé des femmes. D’ici cinq ans, les pathologies chroniques et la santé reproductive devraient en effet constituer 35% du marché de la Femtech, la santé du sein et de l’utérus représentant pour leur part 15 % du marché. La généticienne estime que d’autres sociétés devraient probablement, dans la foulée, cibler la périménopause / ménopause et la santé comportementale. Selon les statistiques publiées par Female Founders Fund, le seul marché de la ménopause pourrait atteindre 600 Mds$ d’ici à 2027. 

Rock Health note que le financement du secteur périménopause et ménopause a doublé entre 2019 et août 2021, passant de 37 M$ à 79 M$. Les acteurs clés du numérique se consacrant à la ménopause incluent notamment les services de coaching virtuel d’Elektra Health, de Gennev et d’Evernow, ainsi que la firme Rory, qui propose un large catalogue numérique dans le secteur pharmaceutique. En juillet 2021, la plateforme de santé mentale Happify Health a lancé l’application Kopa pour aider les femmes d’âge mûr confrontées à différents soucis de santé dans cette période de leur vie.

Rock Health constate également que la santé numérique prend désormais en charge des problèmes de santé autrefois stigmatisés, y compris les maladies sexuellement transmissibles et les problèmes du plancher pelvien. La firme cite ainsi des sociétés telles que Brilliantly, qui fabrique des dispositifs portables et élabore des programmes d’exercices dédiées aux femmes devant subir une mastectomie ; la clinique virtuelle Hey Jane dédiée à l’avortement ; et l’application Pregnancy After Loss, qui aide à gérer la problématique de la grossesse après une fausse-couche, comme des sociétés pionnières dans ces domaines. Le rapport de Rock Health souligne toutefois des insuffisances significatives dans les besoins de santé associés aux problématique de la fausse-couche, de l’avortement et des interventions chirurgicales telles que l’hystérectomie et la mastectomie.

De vrais besoins cliniques

Selon Jane van Dis, gynécologue-obstétricienne et professeure adjointe à l’université de Rochester, aux États-Unis, l’une des principales opportunités cliniques actuelles est l’endométriose. On estime en effet qu’une femme sur dix en âge de procréer est atteinte de cette maladie chronique systémique, souvent à l’origine de douleurs et de risques d’infertilité. La pathophysiologie sous-jacente demeure mal connue, et poser un diagnostic fiable sur cette affection peut parfois prendre plusieurs années. “On continue à diagnostiquer l’endométriose comme en 1909”, constate amèrement Jane van Dis.

Les traitements actuellement disponibles sont associés à une perte sévère de la densité minérale osseuse et aux symptômes similaires à ceux de la ménopause. La laparoscopie est la seule façon de diagnostiquer l’endométriose avec quelque certitude. Or, il s’agit d’une technique invasive, relativement imprécise et non exempte de risques – outre son coût très élevé. Le véritable traitement consiste à retirer l’utérus, explique Jane van Dis, mais cela ne résout pas entièrement le problème : “Même après leur avoir retiré l’utérus, certaines femmes continuent d’avoir des douleurs pelviennes chroniques.” “Cela fait de nombreuses décennies que nous connaissons cette pathologie, mais nous sommes encore incapables de dire à nos étudiants en médecine et aux postdoctorants comment et pourquoi elle apparaît. C’est une faillite du patriarcat qui choisit la destination des financements dans la recherche médicale, et cela atteste clairement du manque de soutien dont devrait bénéficier la santé des femmes”, fait valoir Jane van Dis.

Un marché d’avenir

Coyote Ventures a permis de collecter quelque 100 000 $ de financement de démarrage pour la jeune société Hera Biotech basée à San Antonio (Texas), qui planche sur une procédure diagnostique ciblant l’endométriose. La jeune pousse explique sur son site web que la commercialisation de son produit passera d’abord par le développement de MetriDx, comme test développé en laboratoire, après les nécessaires études de validation et l’obtention des codes PLA (Proprietary Laboratory Analyses) permettant le remboursement. Ce test est destiné à collecter les cellules endométriales de la patiente au moyen d’une procédure peu invasive, réalisée sur place, qui évite la nécessité d’une biopsie chirurgicale.

Jane van Dis explique que la flore vaginale constitue également une opportunité clinique majeure : “Il y a tellement de procédés applicables aux maladies, et nous savons que le système immunitaire est intrinsèquement lié au microbiome intestinal.” Il existe des tests efficaces pour des pathologies spécifiques comme la chlamydiose, la gonorrhée, la trichomonase et la vaginose bactérienne, mais il reste beaucoup de choses à découvrir, explique-t-elle.

Selon les chiffres fournis dans le FemTech Landscape, les maladies chroniques devraient dominer le paysage de la santé des femmes d’ici à 2027, représentant un marché de 218 Mds$. Arrive ensuite la santé reproductive avec un marché de 171 Mds$. Les problèmes de santé du sein se placent en troisième position, avec un marché de 99 Mds$. Jane van Dis conseille également aux start-up de s’assurer les services d’une solide équipe médicale. “Beaucoup de gens semblent vouloir gagner de l’argent dans ce secteur, mais ils pensent pouvoir se permettre des raccourcis en termes de pertinence clinique des produits, quels qu’ils soient…Il faut embaucher des experts médicaux qui vont freiner des quatre fers si l’entreprise suggère de développer un produit n’offrant pas une source de revenus convenable ou risquant de présenter potentiellement des effets dangereux pour la santé.”

Article de Marion Webb initialement publié sur Pharma Intelligence le 24 mars 2022

Cet article est proposé gracieusement par notre partenaire, Pharma Intelligence, un leader mondial d’analyses de marché, d’intelligence, et de données dédiées au secteur pharmaceutique.

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