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Accueil > Industrie > Romain Cazavan (Medicen) : “Une société doit dès sa naissance être pensée en termes de fit-to-market”

Romain Cazavan (Medicen) : “Une société doit dès sa naissance être pensée en termes de fit-to-market”

En avant-première pour mind Health, Romain Cazavan, vice-président start-up et scale-up de Medicen, révèle quelles sont les sociétés qui seront accompagnées par le nouveau “Scale-Up Booster” du pôle de compétitivité francilien et nous éclaire sur les besoins auxquels répond ce nouveau programme d’accompagnement.

Par Romain Bonfillon. Publié le 04 décembre 2024 à 0h21 - Mis à jour le 06 mars 2025 à 12h20
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Quels sont les principaux enjeux pour les scale-up et les start-up adhérentes de Medicen ?

Les start-up et les scale-up représentent plus de 80% des 400 entreprises adhérentes de Medicen. Entre 10 et 15% d’entre elles sont en phase d’accélération. Nous les accompagnons très bien de l’idéation jusqu’à la première levée de fonds seed, mais il manquait un dispositif d’accompagnement pour les phases plus avales. D’où la création de ce programme d’accompagnement baptisé “Scale-Up Booster“, construit par des entrepreneurs pour des entrepreneurs. 

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En quoi consiste cet accompagnement ?

Ce programme s’étale sur 7 mois, avec tout d’abord une phase de diagnostic, puis la construction d’une feuille de route, en fonction de laquelle nous faisons rencontrer aux entrepreneurs les experts appropriés. L’objectif est qu’à la fin du parcours, cette feuille de route soit activable et finançable et que les entrepreneurs disposent déjà de premiers contacts et partenaires potentiels. L’idée est de leur faire rencontrer des grands acteurs comme AstraZeneca, Pierre Fabre, Pfizer, Sanofi, Ipsen,… 

Sur le plan financier, comment comptez-vous aider les sociétés accompagnées ?

Nous allons en discuter avec les fonds partenaires de Medicen pour leur montrer comment progressent ces entreprises et leur stratégie go-to-market / fit-to-market, afin qu’ils puissent éventuellement s’intégrer dans cette démarche. 

En ce sens, vous êtes un acteur complémentaire de Bpifrance…

Oui, c’est notre ambition. Medicen labellise les start-up dans les projets qu’elles soumettent pour obtenir un financement non dilutif. L’idée est de pouvoir à terme labelliser des sociétés commerciales pour qu’elles puissent être investies par des fonds VC. 

Quels ont été les critères de choix pour être éligible à ce programme d’accompagnement ?

Nous avons retenu des sociétés qui génèrent plus d’un million d’euros de revenus par an, et elles ne sont pas si nombreuses que ça. Aussi, il fallait que les entreprises aient au moins une implantation à l’international et une vraie appétence pour se développer et devenir un leader sur son secteur. Nous avons défini cinq catégories : biotech, techbio, medical device, service et healthtech (dans le sens software pour l’hôpital). Nous n’avons pas eu de biotech qui réponde à nos critères. Ce sont des sociétés plus difficiles à accélérer commercialement, puisque leur activité est centrée sur les phases cliniques. Nous avons finalement eu une dizaine de candidats qui correspondaient à tous nos critères, nous en avons choisi quatre (cf. encadré) 

Pourquoi si peu de sociétés répondent à vos critères ?

Cela est dû je pense à la façon dont nos sociétés sont financées. Elles sont très financées par du non dilutif axé sur de la R&D et peu sur le go-to-market. Il y a là un vrai sujet structurel auquel nous essayons de réfléchir au sein de Medicen. Selon nous, une société doit dès sa naissance être pensée en termes de fit-to-market (le produit répond-il aux besoins du marché ?) et de go-to-market (comment accéder au marché ?). C’est donc dès le début qu’il faut qu’elle noue des contacts avec les hôpitaux ou industriels, puisque ces clients potentiels vont aussi impacter la phase de R&D. Développer un produit centré sur les besoins de l’utilisateur simplifie beaucoup son développement commercial. 

Les 4 sociétés lauréates du Scale-Up Booster 

codoc 

Issue de l’Institut Imagine, codoc propose une solution d’entrepôt de données de santé (EDS). “Aujourd’hui, dans le monde des EDS, nous avons aujourd’hui trois gros acteurs en France comme Arkhn, Codoc et Enovacom. Codoc est aujourd’hui très bien placé, avec des acteurs comme l’Hôpital Foch ou l’IMM” (Institut Mutualiste Montsouris, ndlr), observe Romain Cazavan, qui estime que “nous ne sommes qu’au début de ce marché des EDS puisque cette question de la gestion de la donnée dans l’hôpital est omniprésente, que ce soit pour la recherche clinique, le pilotage ou le soin courant. L’enjeu pour codoc, ajoute-t-il, est aujourd’hui d’élargir son marché, en France et à l’étranger. 

Avatar Medical

Cette start-up franco-américaine (son CEO et son CTO sont basés aux Etats-Unis) travaille actuellement sur deux cas d’usage : elle convertit instantanément les scanners et IRM en avatars de patients, représentations détaillées en 3D et en réalité virtuelle des images médicales du patient. Cette prévisualisation permet au chirurgien de préparer la future opération. “Un deuxième sujet les intéresse, ajoute Romain Cazavan : l’engagement des patients. Leur solution peut leur permettre de visualiser en amont ce que va être leur chirurgie, de désacraliser cet acte et d’identifier les bénéfices/risques d’une opération pour finalement faciliter un choix éclairé, en concertation avec le chirurgien”. À noter que Avatar Medical a récemment signé un partenariat industriel avec le fabricant français de prothèse d’épaule, FX Shoulder Solutions. “Ce type de partenariat est la garantie que le fit-to-market est parfait. Il y a une très belle promesse de futures collaborations entre Avatar Medical et les industriels de l’implantable, de la chirurgie robotique et même de la radiologie interventionnelle, pour simuler à façon. Les enjeux pour elle sont assez clairs : il s’agit d’aller percer aux États-Unis. Notre challenge va être de leur trouver des personnes qui ont réussi dans le medical device outre-Atlantique”, analyse Romain Cazavan.

Cherry Biotech 

Cherry Biotech est une techbio, dont la proposition de valeur consiste à minimiser le nombre d’essais menés sur l’animal. La société développe une plateforme technologique qui permet de prédire l’impact des molécules (médicaments, produits biologiques, perturbateurs endocriniens et cosmétiques) sur le corps humain, afin de mieux traiter les pathologies (maladies orphelines, cancer, résistance bactérienne, virus). “Ils ont également une partie CRO, ajoute Romain Cazavan, puisqu’ils créent des organoïdes. L’enjeu est de prédire dans les phases très amont de la recherche clinique, comment pourrait agir une molécule sur l’humain, en se passant au maximum de l’animal. Ces aspects éthiques sont plus que jamais d’actualité”.

Horiana

“Horiana est une CRO qui connaît une grosse accélération et qui est très spécialisée dans les bras de contrôle externes, les datas synthétiques. Elle fait en sorte que la donnée de vie réelle et la donnée synthétique soit utile pour une approbation. Ils sont très bons sur la medtech mais s’ouvrent désormais à la pharma, ce qui explique leur croissance à deux chiffres. Leur CEO est parti à San Francisco pour prospecter le marché américain. Leur enjeu est de développer leur portfolio en France et de travailler avec les vingt plus grosses sociétés pharmaceutiques. Ils ont également dans l’idée de faire des acquisitions pour devenir une CRO de référence à l’échelle européenne”, explique Romain Cazavan.

Romain Bonfillon
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