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Accueil > Industrie > Satelia, devenir un leader de la télésurveillance

Satelia, devenir un leader de la télésurveillance

Fondée en 2017, la société entend profiter de l’entrée dans le droit commun de la télésurveillance pour renforcer sa position sur le marché des télésoins. Sa stratégie de développement s’appuie également sur un ancrage européen comme l’a confié à mind Health son CEO et cofondateur, le Dr Nicolas Pagès.  

Par Coralie Baumard. Publié le 02 mai 2023 à 22h50 - Mis à jour le 15 mai 2023 à 13h39
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La genèse

Nicolas Pagès fonde Satelia avec Paul Tiba en 2017. Le déclic se produit alors que Nicolas Pagès effectue son internat d’anesthésie-réanimation.

Le Dr Nicolas Pagès, CEO et cofondateur de Satelia.

“Ce qui m’a poussé à franchir le pas, c’est la compréhension qu’à l’intérieur des structures de soins, on réalise des choses très qualitatives mais qu’à l’extérieur, il y a un défaut très important de suivi et de prise en charge. Je l’ai constaté principalement dans mon métier en postopératoire et, ensuite, sur des pathologies chroniques”, révèle Nicolas Pagès CEO et cofondateur de Satelia. En créant Satelia, ils se fixent pour mission d’augmenter la qualité de vie des patients atteints de maladie chronique grâce au télésoin et à la télésurveillance. Initialement spécialisée sur l’insuffisance cardiaque, Satelia propose également une offre pour le télésuivi en oncologie et en ambulatoire.

Le positionnement

Satelia est construite sur trois piliers : technologique, scientifique et humain. Pour chacun d’entre eux, elle dispose d’une équipe en interne. “Nous développons nos applications et nos algorithmes. La plupart des entreprises dans notre écosystème direct font appel à des sous-traitants extérieurs, cela est problématique pour eux car la réglementation du dispositif médical est telle que si elle n’est pas maîtrisée en interne, c’est relativement paralysant pour réaliser des nouveautés logicielles”, souligne Nicolas Pagès.

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Satelia dispose également d’une équipe dont l’objectif est de réaliser des publications et études scientifiques. Enfin, elle dispose d’une équipe de soins. “Nous sommes plus qu’un fournisseur d’objets connectés ou d’applications comme peuvent l’être d’autres compétiteurs. Sur nos quatre-vingt-seize salariés, nous comptons 52 infirmières salariées à mi-temps. Elles prennent en charge les patients qui n’ont pas de maîtrise du digital en recueillant au téléphone leurs symptômes, en leur faisant un accompagnement thérapeutique et elles font un peu de coordination. L’internalisation en totalité de ces trois piliers est ce qui nous différencie de nos concurrents”, conclut le CEO de Satelia.

L’offre

L’entreprise propose donc une offre de télémédecine qui comprend des questionnaires de suivi de symptomatologie et de la qualité vie, du matériel éducatif via des applications ou par téléphone afin que les patients en sachent plus sur leur maladie et prennent de meilleures décisions ainsi qu’une équipe de soins dédiée. “La seule chose que nous ne faisons pas encore et à laquelle nous allons nous intéresser, c’est la téléconsultation, par exemple pour remplacer les cardiologues durant leurs congés. Nous ne le ferons probablement pas en interne mais plutôt en faisant appel à des acteurs extérieurs via des partenariats”, révèle Nicolas Pagès. 

Le modèle économique

Satelia a bénéficié pour son offre de télésurveillance de l’insuffisance cardiaque du programme ETAPES expérimentant la prise en charge par l’Assurance Maladie de la télésurveillance de cinq pathologies. Cette expérimentation a préfiguré l’entrée dans le droit commun de la télésurveillance qui sera effective au 1er juillet 2023. Satelia a basé son modèle économique sur le remboursement de la télésurveillance. “Aujourd’hui, 95% de nos revenus viennent de la Sécurité sociale”, confie Nicolas Pagès.

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Le marché

L’entreprise bénéficie dès à présent de l’entrée dans le droit commun pour se renforcer. “Aujourd’hui, le remboursement entre dans le droit commun et nous sommes un des leaders : nous suivons 7500 patients en file active. En janvier, Air Liquide a annoncé son intention de se retirer du marché de la télésurveillance au 30 juin 2023. L’entreprise nous a recommandé auprès des centres qu’elle gérait pour prendre la suite.Jusqu’à maintenant, Satelia avait 40% de part de marché  sur la télésurveillance de l’insuffisance cardiaque et Air Liquide avait 30% de part de marché. Nous étions déjà leader et aujourd’hui 150 centres, 80 à 85% des centres qui travaillent avec Air Liquide, ont fait le choix de continuer avec la solution de Satelia.” 

La start-up a également signé, début avril, un contrat-cadre avec l’AP-HP portant sur son offre d’insuffisance cardiaque. Quatre sites ont déjà noué un partenariat avec Satelia :  Cochin, Broca et le Kremlin-Bicêtre l’Hôpital Européen Georges Pompidou. Ce contrat-cadre facilitera la mise en place de nouveaux partenariats avec les 34 autres hôpitaux que compte l’AP-HP.

Les clients

“Aujourd’hui, nous travaillons avec 280 centres. Il s’agit de grands centres comme le CHU de Bordeaux mais aussi des cabinets libéraux. Sur les 280 centres la répartition correspond à peu près à 15% de CHU, 30% de de clinique, 20% d’hôpitaux, Le reste, ce sont des cabinets libéraux de cardiologue”, détaille Nicolas Pagès.

Le financement

Satelia a réalisé une première levée de fonds en avril 2019 de 300 000 euros. En octobre 2022, Satelia a annoncé avoir bouclé un financement de 10 millions d’euros auprès de la plateforme européenne d’investissement IMPACT Partners. Une levée destinée à financer sa stratégie de développement.

La stratégie de développement

“Notre vision, c’est dans cinq ans, d’être présent dans cinq pays européens en ciblant cinq pathologies. Nous allons avoir un programme sur l’insuffisance cardiaque, un programme sur l’insuffisance rénale, un programme pour les patients atteints de cancer, les deux autres, je ne peux pas encore les dévoiler, mais nous ciblons le top 5 ou 6 des pathologies les plus fréquentes dans les pays occidentaux”, indique Nicolas Pagès. Pour convaincre des systèmes assurantiels dans d’autres pays, l’entreprise compte s’appuyer les résultats d’une grande étude scientifique qu’elle va publier à l’été 2023. “Dans cette publication, nous allons analyser les gains médico- économiques, l’augmentation de la qualité de vie des patients, la diminution des hospitalisations en urgence des patients suivis par rapport à des patients non suivis comparables, l’éventuelle réduction de la mortalité de ces patients”, précise le CEO de Satelia. Si l’entreprise souhaite se concentrer sur le marché européen, pour le moment, elle envisage d’adresser le marché américain via des contrats de licence. “Nous ne nous interdisons pas de licencier des algorithmes à des sociétés extra-européennes, si nous arrivons avec les nouvelles technologies d’analyses statistiques à avoir des algorithmes très poussés”, révèle Nicolas Pagès.

Satelia en chiffres

  • Date de création : 2017
  • 96 salariés dont 52 infirmières
  • 7500 patients suivis en file active
  • Un objectif d’implantation : d’ici 5 ans, une présence dans 5 pays européens sur 5 pathologies
Coralie Baumard
  • application
  • objets connectés
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  • start-up
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  • Télésurveillance

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