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Accueil > Industrie > Un bilan en demi-teinte pour l’industrie pharmaceutique en 2021

Un bilan en demi-teinte pour l’industrie pharmaceutique en 2021

Le Leem, l'organisation professionnelle des entreprises du médicament, vient de publier son bilan économique de l’industrie pharmaceutique. L’édition 2022 de ce rapport, basée sur les chiffres de l’année 2021, retrace les évolutions marquantes du secteur. 

Par Coralie Baumard. Publié le 20 janvier 2023 à 16h03 - Mis à jour le 15 février 2023 à 12h04
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Si en 2021 le PIB français a retrouvé son niveau d’avant crise, l’activité a été freinée par les tensions d’approvisionnement, les pénuries de main-d’œuvre et la montée de l’inflation. Dans ce contexte, le chiffre d’affaires global de l’industrie pharmaceutique en 2021 a cependant progressé, selon le bilan économique 2021 du Leem que mind Health s’est procuré en avant-première : il atteint 63,1 milliards d’euros contre 62 milliards en 2020. La part réalisée à l’importation reste majoritaire, à 51 %. Sur le marché intérieur, une évolution positive est également visible : en 2021, le chiffre d’affaires des médicaments en ville s’est élevé à 22,8 milliards d’euros, soit une augmentation de 7,7% entre 2020 et 2021, tandis que le marché hospitalier a connu une forte croissance en 2021 pour atteindre 8,4 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires brut régulé a ainsi augmenté de 10,6 % entre 2020 et 2021 pour atteindre 30, 1 milliards (24,5 milliards net). 

Un chiffre d’affaires stable à l’export 

Les exportations françaises de produits pharmaceutiques à usage humain ont légèrement diminué (– 1,33 %) pour atteindre 31,2 milliards d’euros en 2021. Une légère baisse à relativiser, les exportations restent en augmentation par rapport à 2019 (+4%). Cependant, la part de marché de la France à l’export est en diminution ces dernières années. Selon Rexecode, la part de marché des exportations françaises de produits pharmaceutiques a diminué de 0,3 points en 2020 et 1,6 points en 2021.

Une production en perte de vitesse

Si la production pharmaceutique française se repose sur un tissu industriel de plus de 271 sites et qu’en 2020, 720 entreprises de biotechnologies en santé étaient recensées en France, la France peine à se positionner face à ses voisins européens. D’après une analyse réalisée annuellement par le Leem, sur les 404 médicaments autorisés en Europe entre 2016 et 2020, seulement 33 sont produits dans l’Hexagone, contre 82 en Allemagne, 68 au Royaume-Uni, 62 en Irlande et 42 en Espagne et 34 en Italie. Alors que la compétition s’accroît sur le plan international, en 2021, la France a perdu une place dans le classement des pays européens producteurs pharmaceutiques, elle est désormais cinquième derrière le Royaume-Uni qui l’a dépassé cette année. 

Des importations en hausse 

Cette sous-production nationale fait bondir les importations françaises de médicaments, elles ont continué d’augmenter en 2021 (+ 14,01 %), alors elles étaient déjà en hausse de 13 % en 2020. Ainsi, la France a importé pour 26,4 milliards d’euros de médicaments. Plus de 38 % de ces produits proviennent d’Allemagne (14,8 %), des Etats-Unis (12,3 %) et d’Irlande (11,3 %). Si les échanges commerciaux de médicaments ont représenté pour la France, un excédent commercial lié au médicament de 4,8 milliards d’euros en 2021, ce montant pâtit de la hausse des importations. Il est en recul de 43% par rapport à 2020. Un score inédit depuis les années 2000. 

Une croissance limitée 

Une implication moindre dans la production qui a également un impact sur la croissance du chiffre d’affaires du marché pharmaceutique français. D’après IQVIA, sur la période 2019-2023, alors que la croissance annuelle moyenne sera comprise entre 3 et 4 % en Espagne, Italie, Allemagne ou Royaume-Uni, elle ne devrait atteindre que 0,5 % dans l’Hexagone. 

Selon le Leem, la croissance du marché pharmaceutique français est fortement affectée par son système de régulation, notamment le versement de la clause de sauvegarde. L’organisation professionnelle souligne que son montant prévisionnel est fixé à 760 millions d’euros pour 2021, un chiffre trois fois supérieur au plus haut montant historique.

Le Leem veut “réinventer le système de régulation et de financement du médicament”

Essais cliniques, une attractivité retrouvée

Avec une participation à 319 essais cliniques, soit 11 % des essais mondiaux promus par les entreprises du médicament, la France retrouve le 3e rang européen qu’elle avait perdu en 2015. Elle conserve sa 2e position en oncologie (15 % de participation aux essais mondiaux) et se classe 4e pour les phases précoces (5 % de participation). Elle se positionne au 4e rang européen pour les essais cliniques sur la Covid-19, portant sur des traitements préventifs ou thérapeutiques. Dans l’Hexagone, les domaines thérapeutiques clés  sont : l’oncologie (46% des essais cliniques), les maladies rares (20 %), les maladies du système immunitaire (9 %) et les médicaments de thérapie innovante (MTI), qui représentent 8  % des essais.

Si la France a retrouvé son rang européen, à l’échelle mondiale, l’équilibre des forces s’est également modifié en matière de recherche clinique. Ainsi, l’Amérique du Nord reste la championne des essais cliniques, l’Europe recule à la troisième position dépassée par l’Asie. Le règlement européen sur la recherche clinique, entré en vigueur le 31 janvier 2022, a pour ambition de rendre l’Europe plus compétitive sur la scène internationale. 

Une industrie peu concentrée 

Tant en France qu’au niveau mondial, l’industrie pharmaceutique reste une industrie peu concentrée. Dans l’Hexagone , la première entreprise pharmaceutique atteint à peine plus de 5,5 % de part de marché, et les cinq premières ne comptabilisent que 25 % de part de marché. Depuis 1980, le nombre d’entreprises ne fait que décroître. En 2021, 249 entreprises du médicament sont dénombrées sur le territoire français contre 302 en 2000. Un constat qui s’explique majoritairement par les fusions-acquisitions. 

Coralie Baumard
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