La HAS ouvre des travaux sur l’IA générative

La Haute Autorité de Santé (HAS) a inscrit l’IA générative à son agenda de travail. Ce chantier est couvert par la mission du numérique en santé. “Nos travaux s’inscrivent dans une logique d’accompagnement des usages et l’information aux professionnels de santé sur les opportunités de l’IA générative” a indiqué à mind Health Aude Rochereau, cheffe de projet à la mission numérique en santé de la HAS. Au travers d’une série d’entretiens et d’une analyse de la littérature, les responsables identifient les besoins et les points d’inquiétude sur l’usage des LLM, afin de rédiger un plan d’action. “Avant toute chose, nous avons voulu comprendre qui étaient les utilisateurs de l’IA générative. Peu de professionnels l’utilisent pour le moment. Nous souhaitons insister sur le fait que ces outils doivent rester une aide et s’intégrer dans un processus de soin.

À noter : L’opportunité de gain de temps ne doit pas être un argument commercial, cela doit vraiment se démontrer dans les usages” a précisé à mind Health Simon Renner, chef de projet à la mission numérique en santé de la HAS. Cette dernière n’a pas vocation à évaluer la plupart des dispositifs d’IA générative, dont une minorité seulement sont des DM à proprement parler, mais elle contribue à démystifier ce sujet, où l’enjeu de la preuve est central.