• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Parcours de soins > Outils professionnels > TENDANCES 2025 – La médecine de précision en oncologie

TENDANCES 2025 – La médecine de précision en oncologie

mind Health décrypte 10 tendances qui marqueront l'année 2025. Depuis la phase de dépistage jusqu'au traitement et à son suivi, la médecine de précision - aidée par la baisse très importante du coût du séquençage génétique - révolutionne l'approche de la lutte contre le cancer.

Par Romain Bonfillon. Publié le 28 janvier 2025 à 8h00 - Mis à jour le 07 février 2025 à 17h23
  • Ressources

La rédaction de mind Health organisera le 5 juin 2025 la deuxième édition du mind Health Day consacrée à la médecine de précision en oncologie. Une matinée de tables rondes pour aborder les dernières avancées en matière de thérapies ciblées, les enjeux du diagnostic et de la recherche, ainsi que les parcours de soins personnalisés, en présence d’experts académiques, d’industriels et de start-up de l’écosystème.

Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes ici.

Contexte : 

La médecine de précision (ou médecine personnalisée) vise à adapter les traitements médicaux aux caractéristiques individuelles de chaque patient, telles que leur génome, leur environnement et leur mode de vie. Cela permet de mieux cibler les traitements, de diminuer leurs effets secondaires et  d’améliorer les résultats cliniques. Cette médecine de précision est “data dépendante”, c’est-à-dire qu’elle a besoin des données pour se développer et comme l’explique à mind Health Jérôme Fabiano, Deputy Managing Director chez EIT Health, l’oncologie est “l’un des secteurs qui cumule les données les plus structurées.” 

En effet, les découvertes de ces dernières années sur les déterminants génétiques du cancer (aidées par la baisse très importante du coût du séquençage) font qu’on parle de moins en moins aujourd’hui du cancer du poumon, du sein ou de la prostate, mais de “cancers à mutation” ( du gène gBRCA, TP53, ErbB2,…). C’est un changement profond de paradigme qui transforme l’ancienne classification des cancers en une multitude de maladies rares. Avec des conséquences multiples en matière de dépistage, traitement et suivi DES cancers.

En quoi c’est important ?

La guérison du cancer passe aujourd’hui par la capacité à identifier les personnes à haut risque et à diagnostiquer beaucoup plus tôt les cancers de mauvais pronostic (“40% des cancers aujourd’hui sont évitables par des mesures de prévention et de dépistage”, rappelle le Pr Barlesi, directeur général de l’institut Gustave Roussy). Le séquençage, la biopsie liquide et plus globalement, toute la recherche autour des nouveaux biomarqueurs (déterminants génétiques et environnementaux) du cancer ont fait énormément de progrès ces dernières années. 

Les thérapies sont de plus en plus ciblées (les immunothérapies, les CAR-T cells, les “conjugués anticorps-médicaments” ou ADC). Se pose aujourd’hui, pour les industriels et les pouvoirs publics, la question de l’accès au marché/au patient de ces biomédicaments qui peuvent être très coûteux. Aussi, dans le champ de la recherche, la médecine de précision pose le problème du recrutement des patients.

En matière d’accompagnement des patients, plusieurs entreprises de télésurveillance en oncologie (Cureety, Continuum+, Resilience) ont apporté la preuve scientifique de leur validité et sont parvenues à se faire rembourser, au travers notamment du dispositif PECAN.

Signaux forts / faibles :

  • Gustave Roussy et ses partenaires industriels Roche et Foundation Medicine ont annoncé le 9 octobre un programme national de profilage génomique par biopsie liquide (via une prise de sang) pour les patients atteints de cancer, en complément des biopsies tissulaires réalisées. “Près de 6000 patients ont bénéficié de cette technologie en 2024, selon le Pr Barlesi, directeur général de l’Institut Gustave Roussy. 
  • Roche Diagnostics France a annoncé le 12 décembre 2024 un partenariat avec la société ID SOLUTIONS autour de la recherche dans le diagnostic des cancers. ID SOLUTIONS est spécialisée dans la biopsie liquide et l’identification de biomarqueurs circulants. 
  • Dans le cadre du partenariat européen pour la médecine personnalisée (EP PerMed, soutenu par Horizon Europe), l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) a lancé le 18 décembre dernier son deuxième appel à projets transnational conjoint sur le thème “Stratégies pharmacogénomiques pour des approches de médecine personnalisée”. Cet AAP est doté de 36, 5 M€
  • Lancé en début d’année 2024, le Programme et équipement prioritaire de r​echerche exploratoire (PEPR) MED-OoC (organoïdes et organes sur puce) a été labellisé par le Plan d’investissement d’avenir France 2030. Ce programme dispose d’une dotation de 48,4 M€ sur 6 ans pour notamment réaliser des essais cliniques en médecine personnalisée intégrant des organes sur puce. 
  • La techbio française Cure51 a annoncé le 12 novembre 2024 qu’elle rejoignait le Worldwide Innovative Network (WIN). Ce consortium est dédié à la médecine personnalisée pour lutter contre le cancer. Il réunit 39 centres médicaux universitaires, des acteurs industriels, des organisations de recherche et des associations de patients, répartis dans 19 pays et sur 5 continents.
  • La start-up Jinko a annoncé en septembre dernier qu’elle avait levé 2 M€ pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer. Jinko propose une approche personnalisée du parcours patient, en intégrant de la psychologie, de la diététique, des activités physiques et de l’ostéopathie à son offre de soins. Les séances ont lieu en cabinet ou à distance en visioconférence. Elles sont associées à des conseils et des exercices via une application.

Perspective 2025 : 

En matière de prévention, le programme Interception, qui est porté par l’Institut Gustave Roussy et qui est l’un des programmes phares au niveau national, va se poursuivre en 2025. “L’idée est d’identifier grâce à un algorithme développé en interne les sujets qui sont les plus à risque de développer des pathologies cancéreuses (ORL, gynécologiques, tabac, facteurs viraux, facteurs génétiques, etc.)”, a expliqué le Pr Fabrice Barlesi à mind Health (cf. Innovation, prévention, RSE : les priorités d’Unicancer dans un contexte financier tendu).

Muriel Dahan, directrice de la recherche et du développement chez Unicancer

Le recours à de nouvelles méthodologies de recherche clinique va continuer à augmenter. Si elles n’ont pas vocation à remplacer le gold standard, à savoir l’essai randomisé en double aveugle, ″elles doivent pour autant le compléter pour plus de réactivité et tendre vers une médecine personnalisée, car nous ne pouvons plus nous permettre, avec le rythme des innovations, surtout en cancérologie, d’avoir des essais qui durent dix ans″, soulignait Muriel Dahan, directrice de la recherche et du développement chez Unicancer, le 5 juin dernier, lors du mind Health Day. 

Pour rappel, l’Agence de l’innovation en santé (AIS) et l’infrastructure de recherche clinique F-CRIN (French Clinical Research Infrastructure Network) pilotent depuis 2023 un groupe de travail visant à définir le cadre d’usage des nouvelles méthodologies de recherche clinique complémentaires.

Les régulateurs face aux nouvelles méthodologies d’essais cliniques

Les acteurs de la filière “organes sur puce” vont continuer à s’organiser pour que ces systèmes miniaturisés imitant les fonctionnalités, l’environnement physico-chimique et les processus biologiques des organes humains s’intègrent de plus en plus dans les phases  préclinique et clinique. Dans le cadre du PEPR MED-OoC, le travail portera en 2025, pour le CEA, sur les maladies du pancréas tandis qu’à l’Institut Curie, le Dr Descroix lancera un essai clinique sur le cancer du sein triple négatif. L’objectif est de valider cliniquement des bons avatars de patients et de déterminer si demain  – dans cinq à dix ans – il sera possible d’utiliser l’organe sur puce dans un test fonctionnel. 

Organes sur puce : des preuves de concept attendues pour leur plein déploiement 

La start-up SKEZI s’intéresse à un autre aspect de la médecine de précision, parfois oublié au profit du biologique : le choix du patient. À efficacité égale, les traitements (chirurgie, radiothérapie, chimio) peuvent avoir des conséquences et des profils de toxicité complètement différents : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie. Ces critères sont en train d’être de plus en plus pris en compte par la HAS et les médecins. “Nous travaillons un peu au doigt mouillé alors qu’on pourrait le faire de manière plus scientifique, au travers d’outils scalables que l’on pourrait ensuite évaluer et intégrer dans la décision collective”, explique le Dr Jean-Philippe Bertocchio, CEO de SKEZI, qui va travailler en 2025 sur la construction de ces outils. 

Romain Bonfillon
  • Biomédical
  • cancer
  • Essais cliniques
  • Génétique
  • génomique
  • oncologie
  • Prévention
  • Recherche
  • Télésurveillance

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

La filière organoïdes et organes sur puces se structure

CellAction : à la découverte du futur des thérapies cellulaires et géniques

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nous contacter
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email