Accueil > Médias & Audiovisuel > Vente publicitaire > Quel intérêt à utiliser le header bidding ? Quel intérêt à utiliser le header bidding ? Par . Publié le 08 juillet 2016 à 16h54 - Mis à jour le 08 juillet 2016 à 16h54 Ressources Julien Gardès, managing director continental Europe et MENA de Rubicon Project, critique l’utilisation abusive du header bidding. On entend parler de header bidding facilement. Quelle en est votre définition ? Il faut d’abord en rappeler les origines : les éditeurs cherchent à optimiser leur revenus et avec la convergence de leurs CPM directs et programmatiques, ils se demandent s’il n’est pas judicieux de mettre en concurrence l’ensemble de leurs inventaires ou presque, et également les modes de commercialisation autour. Le header bidding recouvre plusieurs notions et il s’est développé en France une très mauvaise définition. On le présente en effet souvent comme une sorte de meta-SSP, un outil qui permet de mettre en concurrence tous les SSP du marché : en intégrant dans le code de la page un seul tag javascript (celui d’un fournisseur de technologie header bidding, Ndlr), il favoriserait le fameux “yield” des éditeurs afin de vendre ses impressions à l’acheteur le plus offrant parmi ceux se battant sur un même inventaire. Cependant, ce yield n’est pas très holistique et n’est que partiel, car il ne permet pas une mise en concurrence complète des ventes directes et indirectes, les CPMs obtenus en garantie ne rentrant pas en compte dans la définition de l’enchère gagnante facturée à l’acheteur. Nous restons donc sur deux commercialisations parallèles et en silo. Quelle place accorder au header bidding sur le marché ? C’est un concept que l’on présente trop souvent et à tort comme une solution magique. Des acteurs (le SRI, ou bien encore des SSP émergeants, ndlr) ont utilisé ce mot comme un buzzword, mais ce n’est pas la révolution que certains ont voulu en faire. Selon moi, toute solution permettant une communication intelligente et dynamique entre adservers et SSP sera plus intéressante pour la performance des éditeurs, que ce soit via une plateforme unifiée ou via des APIs bidirectionnelles. En effet, la finalité ici est de proposer une réelle compétition entre ventes directes et ventes indirectes et non pas avoir la même demande programmatique provenant de différents SSP s’auto-concurrencer. Dans quel cas le header bidding doit-il être utilisé ? Le header bidding doit être implémenté intelligemment, au cas par cas. De nombreux critères doivent être pris en compte, comme le taux de ventes directes, la superposition des courbes de CPM entre ventes directes et indirectes, et également la notoriété du support. Je crois aussi beaucoup à la maturité du marché où se trouve l’éditeur. Pour moi, le Header Bidding a beaucoup plus d’intérêt sur les marchés encore “jeunes” sur le programmatique et qui ont encore besoin de structuration et d’harmonisation des best practices. Header bidding Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Confidentiels Des négociations ont eu lieu entre Rubicon Project et Teads pour un rachat Rubicon Project : introduction en bourse au NYSE essentiels Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché Les mutations du search à l'ère de l'IA générative L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech L’essentiel sur les identifiants publicitaires La transformation du marché publicitaire en 2024 2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias Les enjeux réglementaires des médias en 2023 analyses Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence" Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus… Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer” Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 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