Les acteurs du drive-to-store revoient leurs offres face à la fermeture des magasins

La fermeture des commerces non essentiels en France samedi 14 mars a particulièrement impacté les sociétés qui développent des dispositifs pour augmenter le trafic et les ventes en magasins physiques. Pour autant, “s’ils ne vont plus en magasin, les Français ont tout de même des besoins auxquels le e-commerce peut répondre”, fait remarquer Benoît Grouchko, cofondateur et PDG de Teemo. Les spécialistes du drive-to-store tentent donc basculer les campagnes non annulées (qui demeurent rares) vers des dispositifs de drive-to-e-store, voire de recruter de nouveaux clients e-commerçants. Chez S4M, ce type de dispositif représentait avant le début de la crise 25 % de l’activité, et concerne actuellement des annonceurs comme Deliveroo. 

À retenir. L’année 2020 s’annonce difficile pour ce type d’acteurs, qui a déjà consacré une partie de l’année 2019 à se remettre des mises en demeure de la CNIL qui ont touché Teemo, Fidzup (qui a cessé son activité début février) Singlespot et Vectaury. Christophe Collet, cofondateur et PDG de S4M, indique avoir recours au chômage partiel pour une partie de ses équipes françaises.